Air Canada se rejouit du plan du gouvernement fédéral visant à négocier d'autres accords de type 'Ciel ouvert'

Air Canada se réjouit de l'annonce faite aujourd'hui par le gouvernement fédéral quant à son intention de mettre en place d'autres accords de type "Ciel ouvert" avec certains pays, ce qui est l'approche préconisée depuis longtemps par le principal transporteur du Canada.

"Nous accueillons favorablement la nouvelle politique "Ciel bleu" du ministre Cannon et son intention de négocier d'autres accords de type "Ciel ouvert" avec nos plus importants partenaires commerciaux et du transport aérien, a déclaré Sean Menke, vice-président général et chef des Affaires commerciales. Air Canada et notre clientèle ont énormément bénéficié de l'accord "Ciel ouvert" entre le Canada et les Etats-Unis, qui a permis une augmentation du nombre de vols entre nos deux pays et des options supplémentaires pour les clients des deux côtés de la frontière. Nous attendons avec impatience les retombées que peuvent procurer de tels accords avec les marchés clés du transport aérien du Canada.

"Air Canada a toujours soutenu la libéralisation des accords internationaux du Canada en matière de transport aérien, tant que cela est fait de façon équitable et réciproque. Nous sommes sensibles au fait que le ministre ait reconnu la nécessité que la réciprocité des avantages pour les transporteurs canadiens soit le principe directeur dans la négociation des
nouveaux accords de type "Ciel ouvert".

Selon M. Menke, pour que les transporteurs canadiens puissent concurrencer à armes égales, il est essentiel que les autorités fédérales interviennent vigoureusement sur la question de l'inégalité des montants versés par les transporteurs canadiens aux propriétaires d'infrastructures détenant un monopole, notamment les autorités aéroportuaires. Une étude indépendante effectuée par l'Institut économique de Montréal, rendue publique la semaine dernière, souligne les désavantages concurrentiels auxquels font face les transporteurs aériens canadiens, dont des redevances d'aéroport, des frais de sûreté et des surtaxes sur le carburant parmi les plus élevés au monde.

"Air Canada peut faire concurrence avec quel que transporteur que ce soit et souhaite vivement pouvoir le faire, explique M. Menke. Les transporteurs canadiens doivent cependant acquitter des frais plus élevés dans leur propre pays que les transporteurs étrangers ne se voient imposer dans le leur; les sociétés aériennes canadiennes sont donc désavantagées par rapport à leurs concurrents. L'Institut économique de Montréal a fourni au gouvernement les calculs d'impact que les coûts élevés ont sur les transporteurs du Canada. Nous demandons au nouveau gouvernement du Canada de reconnaître ce déséquilibre fondamental qui nuit aux entreprises et aux voyageurs canadiens et de prendre des mesures pour régler le problème."