Après avoir fait décoller le premier A380 de série de Singapore Airlines et à quelques mois de son entrée dans le service commercial avec la compagnie asiatique, Airbus fait le point sur le programme d’essais du « Super Jumbo ». Selon les déclarations du constructeur européen le 10 mai, la semaine a été riche en événements : les tests cabine ont été lancés à Hambourg et ceux de fatigue ont atteint 10.000 cycles de vol.
Pour la première fois dans le programme, les systèmes de cabine ont été testés, au sol dans un hangar d’Airbus. Ces essais ont duré cinq heures et ont été menés par 474 passagers, choisis parmi le personnel du constructeur et des spécialistes des fournisseurs des équipements cabine, et 20 membres du personnel navigant commercial issus de Lufthansa et des formateurs d’Airbus.
Les PNC ont été chargés d’appliquer les processus habituels de gestion de cabine : embarquement des passagers, consignes de sécurité, opérations dans les galeries, utilisation des élévateurs, des chariots, distribution des repas… Pendant ce temps, les « passagers » ont martyrisé tous les systèmes de cabine. Respectant à la lettre les consignes qui leur avaient été auparavant données, ils ont sollicité au maximum les installations, des systèmes de divertissement en vol à l’utilisation des sanitaires en passant par le branchement d’ordinateurs portables et de la climatisation.
La cabine de l’A380 n’a pas été la seule à être torturée puisque la structure même du « Super Jumbo » a atteint 10.000 cycles de vol dans le cadre de tests de fatigue. Dans un hangar de Dresde, différentes parties du fuselage sont soumises à des étirements et des pressions destinées à pousser la cellule à ses limites pour évaluer son comportement et sa résistance. Toutes les phases de vol sont ainsi simulées, roulage, décollage, vol et atterrissage. Les 47.500 cycles de vol court et long-courrier, c’est-à-dire 25 ans de vie commerciale, devraient être atteints en 2008.
(source aerocontact)
Pour la première fois dans le programme, les systèmes de cabine ont été testés, au sol dans un hangar d’Airbus. Ces essais ont duré cinq heures et ont été menés par 474 passagers, choisis parmi le personnel du constructeur et des spécialistes des fournisseurs des équipements cabine, et 20 membres du personnel navigant commercial issus de Lufthansa et des formateurs d’Airbus.
Les PNC ont été chargés d’appliquer les processus habituels de gestion de cabine : embarquement des passagers, consignes de sécurité, opérations dans les galeries, utilisation des élévateurs, des chariots, distribution des repas… Pendant ce temps, les « passagers » ont martyrisé tous les systèmes de cabine. Respectant à la lettre les consignes qui leur avaient été auparavant données, ils ont sollicité au maximum les installations, des systèmes de divertissement en vol à l’utilisation des sanitaires en passant par le branchement d’ordinateurs portables et de la climatisation.
La cabine de l’A380 n’a pas été la seule à être torturée puisque la structure même du « Super Jumbo » a atteint 10.000 cycles de vol dans le cadre de tests de fatigue. Dans un hangar de Dresde, différentes parties du fuselage sont soumises à des étirements et des pressions destinées à pousser la cellule à ses limites pour évaluer son comportement et sa résistance. Toutes les phases de vol sont ainsi simulées, roulage, décollage, vol et atterrissage. Les 47.500 cycles de vol court et long-courrier, c’est-à-dire 25 ans de vie commerciale, devraient être atteints en 2008.
(source aerocontact)