Le Brésil lance une campagne pour contrer le tourisme sexuel dans huit grandes villes du pays rapporte la SRC. D'énormes affiches avertissent les touristes étrangers que le tourisme sexuel est un délit criminel qui peut mener à la prison.
« Exploite sexuellement un enfant et va en prison. Ici ou dans ton pays », tel est le message qui figure en anglais sur l'affiche publicitaire montrant un homme derrière les barreaux. « L'objectif principal de la campagne est de combattre la sensation d'impunité de ceux qui viennent faire du tourisme sexuel au Brésil », a déclaré le porte-parole de l'organisation non gouvernementale Visao Mundial, Marcos Dias.
La campagne touche les villes de Sao Paulo, de Rio de Janeiro, de Belo-Horizonte, de Recife, de Fortaleza, de Salvador, de Belem et de Manaus.
Des prospectus reprenant la publicité des affiches sont également distribués dans les aéroports et les hôtels.
Le nord-est du pays a été identifié par l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) comme l'une des principales destinations du tourisme sexuel mondial. Le profilage du touriste sexuel de l'OMT révèle que l'individu est habituellement un Européen de 20 à 40 ans, de la classe moyenne. Les plus grands amateurs de tourisme sexuel sont les Italiens, suivis par les Portugais, les Néerlandais et les Américains.
Le gouvernement brésilien a créé un code de conduite pour les employés du secteur touristique. Le code recommande aux employés des hôtels d'empêcher les touristes de faire monter des mineurs à leur chambre. Une commission d'enquête, menée en 2004, a conclu que le tourisme sexuel florissait grâce à la complicité d'agences de voyage, de guides touristiques, d'hôtels, de bars, de restaurants, de boîtes de nuit, d'établissements de prostitution, de barmans, de portiers et de chauffeurs de taxis.
(source: SRC)
« Exploite sexuellement un enfant et va en prison. Ici ou dans ton pays », tel est le message qui figure en anglais sur l'affiche publicitaire montrant un homme derrière les barreaux. « L'objectif principal de la campagne est de combattre la sensation d'impunité de ceux qui viennent faire du tourisme sexuel au Brésil », a déclaré le porte-parole de l'organisation non gouvernementale Visao Mundial, Marcos Dias.
La campagne touche les villes de Sao Paulo, de Rio de Janeiro, de Belo-Horizonte, de Recife, de Fortaleza, de Salvador, de Belem et de Manaus.
Des prospectus reprenant la publicité des affiches sont également distribués dans les aéroports et les hôtels.
Le nord-est du pays a été identifié par l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) comme l'une des principales destinations du tourisme sexuel mondial. Le profilage du touriste sexuel de l'OMT révèle que l'individu est habituellement un Européen de 20 à 40 ans, de la classe moyenne. Les plus grands amateurs de tourisme sexuel sont les Italiens, suivis par les Portugais, les Néerlandais et les Américains.
Le gouvernement brésilien a créé un code de conduite pour les employés du secteur touristique. Le code recommande aux employés des hôtels d'empêcher les touristes de faire monter des mineurs à leur chambre. Une commission d'enquête, menée en 2004, a conclu que le tourisme sexuel florissait grâce à la complicité d'agences de voyage, de guides touristiques, d'hôtels, de bars, de restaurants, de boîtes de nuit, d'établissements de prostitution, de barmans, de portiers et de chauffeurs de taxis.
(source: SRC)