Alors que la saison des vacances dans le Sud commence, la Société canadienne du sang demande instamment aux récents donneurs de sang et aux donneurs habituels de s'enquérir de ses nouveaux critères d'exclusion
Des vacanciers ayant récemment contracté le paludisme en République dominicaine, notamment dans la région de Punta Cana, la Société canadienne du sang a annoncé aujourd'hui que les personnes ayant voyagé dans ce pays ne pourront donner de sang pendant six mois. "En raison de ces récents cas de malaria et du fait que ce pays est une
destination très prisée des touristes canadiens, nous avons décidé de prendre cette mesure de sécurité supplémentaire pour protéger l'approvisionnement en sang, a déclaré le Dr Graham Sher, chef de la direction de la Société canadienne du sang. Nous espérons que les habitués du don de sang en tiendront compte lors de la planification de leurs vacances d'hiver."
L'exclusion des donneurs ayant voyagé en République dominicaine s'ajoute à la politique actuelle d'exclusion de la Société canadienne du sang relative au paludisme. Auparavant, en ce qui concerne ce pays, elle se limitait àcertaines régions rurales.
La Société canadienne du sang demande aux personnes qui se sont rendues en République dominicaine depuis le 1er octobre 2004 de la contacter si elles ont récemment donné du sang, afin qu'elle puisse mettre leur dossier à jour. Les donneurs sont priés de téléphoner au 1 866 JE DONNE (1 866 533-6663), de faire le 2 pour le service en français, puis le 2 pour parler avec une infirmière.
Les donneurs de sang actuels et potentiels ayant été en voyage dans ce pays ou dans une autre région où il y a un risque de malaria devront attendre six mois après leur départ de la zone concernée avant de pouvoir faire un don. Les personnes ayant résidé dans une région d'endémie paludique doivent quant à elle attendre trois ans, à partir de leur départ du pays concerné. L'exclusion de donneurs exposés à des risques de malaria en raison de
voyages ou de séjours à l'étranger est courante. En effet, la Société canadienne du sang répertorie plus de cent pays où le paludisme est endémique, mais seuls quelques-uns sont des destinations populaires auprès des touristes canadiens. Dans certains cas, seules certaines régions de ces pays sont concernées.
Le paludisme est une maladie répandue dans de nombreux pays tropicaux et subtropicaux. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il est endémique dans plus de cent pays accueillant plus de 125 millions de voyageurs chaque année. D'après l'OMS, un grand nombre de voyageurs en souffrent durant leur séjour dans une région impaludée, et plus de 10 000 développent des symptômes à leur retour. Bien que potentiellement mortel, le paludisme peut être traité avec succès s'il est diagnostiqué à un stade précoce. Il se
caractérise par de la fièvre, des nausées, des vomissements et des douleurs abdominales. Les symptômes se manifestent de une à quatre semaines après l'infection. La Société canadienne du sang écrit aux hôpitaux pour inciter les médecins à envisager le diagnostic du paludisme chez les patients présentant les symptômes en question après une transfusion.
Des vacanciers ayant récemment contracté le paludisme en République dominicaine, notamment dans la région de Punta Cana, la Société canadienne du sang a annoncé aujourd'hui que les personnes ayant voyagé dans ce pays ne pourront donner de sang pendant six mois. "En raison de ces récents cas de malaria et du fait que ce pays est une
destination très prisée des touristes canadiens, nous avons décidé de prendre cette mesure de sécurité supplémentaire pour protéger l'approvisionnement en sang, a déclaré le Dr Graham Sher, chef de la direction de la Société canadienne du sang. Nous espérons que les habitués du don de sang en tiendront compte lors de la planification de leurs vacances d'hiver."
L'exclusion des donneurs ayant voyagé en République dominicaine s'ajoute à la politique actuelle d'exclusion de la Société canadienne du sang relative au paludisme. Auparavant, en ce qui concerne ce pays, elle se limitait àcertaines régions rurales.
La Société canadienne du sang demande aux personnes qui se sont rendues en République dominicaine depuis le 1er octobre 2004 de la contacter si elles ont récemment donné du sang, afin qu'elle puisse mettre leur dossier à jour. Les donneurs sont priés de téléphoner au 1 866 JE DONNE (1 866 533-6663), de faire le 2 pour le service en français, puis le 2 pour parler avec une infirmière.
Les donneurs de sang actuels et potentiels ayant été en voyage dans ce pays ou dans une autre région où il y a un risque de malaria devront attendre six mois après leur départ de la zone concernée avant de pouvoir faire un don. Les personnes ayant résidé dans une région d'endémie paludique doivent quant à elle attendre trois ans, à partir de leur départ du pays concerné. L'exclusion de donneurs exposés à des risques de malaria en raison de
voyages ou de séjours à l'étranger est courante. En effet, la Société canadienne du sang répertorie plus de cent pays où le paludisme est endémique, mais seuls quelques-uns sont des destinations populaires auprès des touristes canadiens. Dans certains cas, seules certaines régions de ces pays sont concernées.
Le paludisme est une maladie répandue dans de nombreux pays tropicaux et subtropicaux. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il est endémique dans plus de cent pays accueillant plus de 125 millions de voyageurs chaque année. D'après l'OMS, un grand nombre de voyageurs en souffrent durant leur séjour dans une région impaludée, et plus de 10 000 développent des symptômes à leur retour. Bien que potentiellement mortel, le paludisme peut être traité avec succès s'il est diagnostiqué à un stade précoce. Il se
caractérise par de la fièvre, des nausées, des vomissements et des douleurs abdominales. Les symptômes se manifestent de une à quatre semaines après l'infection. La Société canadienne du sang écrit aux hôpitaux pour inciter les médecins à envisager le diagnostic du paludisme chez les patients présentant les symptômes en question après une transfusion.