Lorsque le fondateur et grand patron du Groupe Sunwing Colin Hunter descend à Montréal, c'est généralement pour remplir un double mandat : répondre aux questions des journalistes et stimuler les ventes de ses albums tout en se faisant plaisir. C'est à dire : en montant sur scène avec ses musiciens et en divertissant son public. '' C'est en me produisant sur scène que je peux relaxer. Et c'est parceque j'ai une équipe de direction très forte que je peux me le permettre '', dit -il. S'exprimant pour la première fois au Québec depuis la fusion de Sunwing et Signature, Colin Hunter a répondu à nos questions peu avant de monter sur scène , mercredi soir.
Convenant que la saison n'a pas été facile jusqu'ici et que les marges ont été plus faibles, entr'autre à cause des Jeux Olympiques et de l'agressivité de Westjet Vacations et Vacances Air Canada, l'homme d'affaire voit l'avenir avec optimisme, d'autant plus que la fusion ouvre bien des opportunités.
Commentant un article du Journal Metro qui titrait '' Sunwing: La position de tête dans la mire'' , le PDG apporte cette nuance. '' Il nous a fallu 5 années pour en arriver là où nous sommes et nous étions déjà numéro 2 dans le marché avant la fusion. Bien sûr, nous voulons être le plus gros et le meilleur tour opérateur au Canada mais pas dans la précipitation'', dit-il. Convaincu d'avoir le meilleur modèle d'affaires, notamment en exploitant ses propres avions, Colin Hunter précise. '' Nous avons pris de l'expansion quand nous jugions que nous pouvions le faire et nous avons réduit la voilure lorsque les circonstances le dictaient. Cet hiver, par exemple, nous avons exploité 12 appareils au lieu de 14.''
Mais au delà des impacts initiaux annoncés il y a un mois quel effet la fusion aura-t-elle à court terme pour la profession ? Colin Hunter a généreusement accepté de répondre à quelques questions pointues.
JMV: En quoi l'amalgamation du Groupe Sunwing et de Tui/First Choice /Vacances Signature peut-elle être bénéfique pour les agents de voyages du Québec ?
Colin Hunter: Il est trop tôt pour en saisir toute la portée mais il est clair que, une fois combinées, les deux entités disposent de beaucoup plus de ressources et par conséquent, les agents de voyages et les consommateurs vont avoir davantage de choix de produits à vendre ou à acheter. TUI, le plus grand groupe mondial de l'industrie, dispose de plus de 100 avions du même modèle que les nôtres, de bateaux de croisières et d'un parc hôtelier très important. Les retombées les plus visibles pour l'instant sont, par exemple, la capacité de programmer la France avec Corsairfly, une compagnie TUI, et donc, d'avoir une offre plus importante et cela, toute l'année. Un autre exemple très important, selon moi, c'est de pouvoir proposer aux agents et à leurs clients, des produits de haute qualité comme les Hôtels Riu . Un produit très recherché ailleurs au Canada et qui n'a pas bénéficié de beaucoup de visibilité ici. Nous proposerons bientôt, en exclusivité, 16 établissements Riu, ce qui devrait intéresser les agents car, si ce produit est déjà offert par Thomas Cook, il n'était en revanche pas disponible en quantité suffisante jusqu'ici. Et c'est le genre de produit qui se vent bien et qui se vend tôt dans la saison. Cette fusion signifie également que, puisque nous sommes '' backés'' par un chef de file mondial, nous ne ferons plus l'objet de rumeurs négatives quant à notre solidité financière.
JMV La fusion amène avec elle le ''discompteur'' Sell off Vacation. N'est-ce pas là un irritant possible pour le réseau de distribution au Québec ?
C.H. Au départ, Sell Off Vacations n'est pas du tout un joueur important au Québec où il existe déjà un grand nombre d'agences du même acabit. Nous n'avons jamais été actifs dans la distribution et nous ne savons pas encore en ce moment comment les choses vont évoluer avec ce volet d'activités dont nous héritons avec la fusion.
JMV L'ACTA mène campagne pour obtenir le commissionnement sur les prix totaux des forfaits ou encore, au Québec, pour obtenir une rémunération pour la surcharge de travail occasionnée par les consolidations de vol. Qu'en pensez-vous ?
C.H. Concernant les consolidations de vol, c'est un aspect qui regarde notre direction au Québec. Les agents doivent comprendre que pour être rentable, un tour opérateur doit impérativement afficher des coefficients de remplissage très élevés. De là vient la nécessité de parfois consolider des vols. Il y a des facteurs qui nécessitent des ajustements comme, par exemple, les Jeux Olympiques qui ont fait que bien des gens ont préféré ne pas voyager. Cet hiver, nous avons travaillé avec 12 appareils plutôt que les 14 prévus. Nous n'avons pas ébruité la chose pour éviter que quelqu'un ne rajoute de la capacité dans le marché. En ce qui concerne le dossier des prix totaux des forfaits, à mon avis cette question doit être résolue par des actions concurrentielles, c'est à dire que, si un des acteurs va de l'avant dans ce sens, les autres auront à réagir. C'est ce qui se passe en général dans l'industrie. En ce qui nous concerne, nous n'en parlons pas avec les autres opérateurs.
Sortant de sa poche un CD, Colin Hunter retrouve le sourire et annonce que son 5 ème album sera officielllemENt lancé le 28 mars à Toronto!
Convenant que la saison n'a pas été facile jusqu'ici et que les marges ont été plus faibles, entr'autre à cause des Jeux Olympiques et de l'agressivité de Westjet Vacations et Vacances Air Canada, l'homme d'affaire voit l'avenir avec optimisme, d'autant plus que la fusion ouvre bien des opportunités.
Commentant un article du Journal Metro qui titrait '' Sunwing: La position de tête dans la mire'' , le PDG apporte cette nuance. '' Il nous a fallu 5 années pour en arriver là où nous sommes et nous étions déjà numéro 2 dans le marché avant la fusion. Bien sûr, nous voulons être le plus gros et le meilleur tour opérateur au Canada mais pas dans la précipitation'', dit-il. Convaincu d'avoir le meilleur modèle d'affaires, notamment en exploitant ses propres avions, Colin Hunter précise. '' Nous avons pris de l'expansion quand nous jugions que nous pouvions le faire et nous avons réduit la voilure lorsque les circonstances le dictaient. Cet hiver, par exemple, nous avons exploité 12 appareils au lieu de 14.''
Mais au delà des impacts initiaux annoncés il y a un mois quel effet la fusion aura-t-elle à court terme pour la profession ? Colin Hunter a généreusement accepté de répondre à quelques questions pointues.
JMV: En quoi l'amalgamation du Groupe Sunwing et de Tui/First Choice /Vacances Signature peut-elle être bénéfique pour les agents de voyages du Québec ?
Colin Hunter: Il est trop tôt pour en saisir toute la portée mais il est clair que, une fois combinées, les deux entités disposent de beaucoup plus de ressources et par conséquent, les agents de voyages et les consommateurs vont avoir davantage de choix de produits à vendre ou à acheter. TUI, le plus grand groupe mondial de l'industrie, dispose de plus de 100 avions du même modèle que les nôtres, de bateaux de croisières et d'un parc hôtelier très important. Les retombées les plus visibles pour l'instant sont, par exemple, la capacité de programmer la France avec Corsairfly, une compagnie TUI, et donc, d'avoir une offre plus importante et cela, toute l'année. Un autre exemple très important, selon moi, c'est de pouvoir proposer aux agents et à leurs clients, des produits de haute qualité comme les Hôtels Riu . Un produit très recherché ailleurs au Canada et qui n'a pas bénéficié de beaucoup de visibilité ici. Nous proposerons bientôt, en exclusivité, 16 établissements Riu, ce qui devrait intéresser les agents car, si ce produit est déjà offert par Thomas Cook, il n'était en revanche pas disponible en quantité suffisante jusqu'ici. Et c'est le genre de produit qui se vent bien et qui se vend tôt dans la saison. Cette fusion signifie également que, puisque nous sommes '' backés'' par un chef de file mondial, nous ne ferons plus l'objet de rumeurs négatives quant à notre solidité financière.
JMV La fusion amène avec elle le ''discompteur'' Sell off Vacation. N'est-ce pas là un irritant possible pour le réseau de distribution au Québec ?
C.H. Au départ, Sell Off Vacations n'est pas du tout un joueur important au Québec où il existe déjà un grand nombre d'agences du même acabit. Nous n'avons jamais été actifs dans la distribution et nous ne savons pas encore en ce moment comment les choses vont évoluer avec ce volet d'activités dont nous héritons avec la fusion.
JMV L'ACTA mène campagne pour obtenir le commissionnement sur les prix totaux des forfaits ou encore, au Québec, pour obtenir une rémunération pour la surcharge de travail occasionnée par les consolidations de vol. Qu'en pensez-vous ?
C.H. Concernant les consolidations de vol, c'est un aspect qui regarde notre direction au Québec. Les agents doivent comprendre que pour être rentable, un tour opérateur doit impérativement afficher des coefficients de remplissage très élevés. De là vient la nécessité de parfois consolider des vols. Il y a des facteurs qui nécessitent des ajustements comme, par exemple, les Jeux Olympiques qui ont fait que bien des gens ont préféré ne pas voyager. Cet hiver, nous avons travaillé avec 12 appareils plutôt que les 14 prévus. Nous n'avons pas ébruité la chose pour éviter que quelqu'un ne rajoute de la capacité dans le marché. En ce qui concerne le dossier des prix totaux des forfaits, à mon avis cette question doit être résolue par des actions concurrentielles, c'est à dire que, si un des acteurs va de l'avant dans ce sens, les autres auront à réagir. C'est ce qui se passe en général dans l'industrie. En ce qui nous concerne, nous n'en parlons pas avec les autres opérateurs.
Sortant de sa poche un CD, Colin Hunter retrouve le sourire et annonce que son 5 ème album sera officielllemENt lancé le 28 mars à Toronto!