Yves Ouellet ----- Lorsque le vol quotidien d’Air Canada atterrit à l’aéroport international de Denver, on se demande bien où on est rendu. La Grande Plaine s’étend sur l’infini à l’Est. À l’Ouest, une impressionnante frange montagneuse coiffée de neige offre un premier repaire visuel. Mais, pas de ville en vue ! En plein mois de février, une brise chaude souffle et le soleil force l’utilisation de la climatisation dans l’auto. L’aéroport se trouvant à plus de 30 km de la ville, je ne découvrirai cette dernière qu’à mon retour.
« Mile-High City »
Elle s’est attribué le surnom de « Mile High City » puisque son altitude correspond exactement au mile anglais (1 609 m). Ce qui explique qu’on y ait parfois le souffle court. Plus encore si on se rend en montagne où les Rocheuses dépassent les 3 000 m d’altitude. Si on ne tient compte que du Denver métropolitain, la population de la ville approche les 700 000 habitants, ce qui confirme une croissance phénoménale depuis les derniers 25 ans. Un afflux de nouveaux habitants qui va en s’accentuant et qui contribue à la baisse de l’âge médian des citoyens qui se situe à 33 ans.
Ville ouverte, accueillante, progressiste, tolérante, festive… Démocrate ! La capitale du Colorado vit des industries lourdes (sidérurgie, raffinage), des secteurs énergétique, financier, commercial, administratif, technologique, agroalimentaire et… du tourisme. C’est ce qui nous intéresse !
Elle s’est attribué le surnom de « Mile High City » puisque son altitude correspond exactement au mile anglais (1 609 m). Ce qui explique qu’on y ait parfois le souffle court. Plus encore si on se rend en montagne où les Rocheuses dépassent les 3 000 m d’altitude. Si on ne tient compte que du Denver métropolitain, la population de la ville approche les 700 000 habitants, ce qui confirme une croissance phénoménale depuis les derniers 25 ans. Un afflux de nouveaux habitants qui va en s’accentuant et qui contribue à la baisse de l’âge médian des citoyens qui se situe à 33 ans.
Ville ouverte, accueillante, progressiste, tolérante, festive… Démocrate ! La capitale du Colorado vit des industries lourdes (sidérurgie, raffinage), des secteurs énergétique, financier, commercial, administratif, technologique, agroalimentaire et… du tourisme. C’est ce qui nous intéresse !
Premier contact
Je ne me suis donc rendu à Denver qu’à la fin d’un séjour dans les Rocheuses du Colorado consacré au ski alpin, à la motoneige, à la raquette, aux bains thermaux, à la bonne bouffe et aux bières de microbrasseries. Y a pire ! Lire le reportage
Mon premier coup d’œil sur cette ville qui joue à la cachette dans la praire, je l’ai eu à partir du Red Rock Park & Amphitheater d’où j’ai enfin aperçu la cité et ses gratte-ciel. Ce sont d’abord les attraits géologiques de ce vaste parc qui sautent aux yeux. Ses immenses falaises rouges qui dominent une vallée gigantesques. Malgré son éloignement de la ville, Red Rock fait partie du territoire municipal et accueille une abondante faune bigarrée de sportifs : marcheurs, coureurs et cyclistes, en plus des petites familles et des touristes. Le principal attrait de l’endroit demeure toutefois son gigantesque amphithéâtre en plein air, sculpté entre deux colosses de pierre et pouvant accueillir 90 000 spectateurs.
Je ne me suis donc rendu à Denver qu’à la fin d’un séjour dans les Rocheuses du Colorado consacré au ski alpin, à la motoneige, à la raquette, aux bains thermaux, à la bonne bouffe et aux bières de microbrasseries. Y a pire ! Lire le reportage
Mon premier coup d’œil sur cette ville qui joue à la cachette dans la praire, je l’ai eu à partir du Red Rock Park & Amphitheater d’où j’ai enfin aperçu la cité et ses gratte-ciel. Ce sont d’abord les attraits géologiques de ce vaste parc qui sautent aux yeux. Ses immenses falaises rouges qui dominent une vallée gigantesques. Malgré son éloignement de la ville, Red Rock fait partie du territoire municipal et accueille une abondante faune bigarrée de sportifs : marcheurs, coureurs et cyclistes, en plus des petites familles et des touristes. Le principal attrait de l’endroit demeure toutefois son gigantesque amphithéâtre en plein air, sculpté entre deux colosses de pierre et pouvant accueillir 90 000 spectateurs.
Dégustation au bar Ratio
Inauguré en 1908 puis en 1941 pour les installations actuelles, cette scène exceptionnelle a permis à Denver de s’inscrire au cœur de la vie culturelle et musicale américaine. Ce qu’on constate en visitant son Hall of Fame où est exposée la nomenclature interminable des superstars qui se sont produits ici. Les Beatles en 1964, les Rolling Stones, Bob Dylan… Nommez-les ! Même Céline y a chanté. Denver était aussi la ville du célèbre folk singer au nom prédestiné, John Denver, décédé en 1997.
Le jour, il est étonnant d’observer le nombre de marcheurs et coureurs qui arpentent systématiquement les rangées de bas en haut pour une distance totale de 1,6 km (1 mille). La nuit, on ose à peine imaginer la beauté du lieu lorsque la scène s’illumine avec toute la ville en arrière-plan.
Le jour, il est étonnant d’observer le nombre de marcheurs et coureurs qui arpentent systématiquement les rangées de bas en haut pour une distance totale de 1,6 km (1 mille). La nuit, on ose à peine imaginer la beauté du lieu lorsque la scène s’illumine avec toute la ville en arrière-plan.
Bières à la carte au First Draft
Larimer Square
La ville aux 200 parcs voue une véritable vénération à ses microbrasseries et ses habitants y célèbrent en foule l’amitié et les plaisirs de la vie. La ville compte une bonne centaine de ces brasseries artisanales et on en dénombre une soixantaine dans le quartier Larimer uniquement.
En ce samedi après-midi, toutes les brasseries et leurs terrasses sont pleines à craquer. Entre amis, parfois en famille ou avec le chien, on met à jour son placotage, on joue aux cartes, on mène sa cour… On passe le temps de belle façon en sirotant qui une stout impériale, qui une brune anglaise, qui une Ale, une pilsner, une India Pale, une blanche ou une fruitée acidulée. Autant prendre la palette de dégustation des saveurs maison tant qu'à faire !
Plusieurs de ces microbrasseries servent des repas. La plupart vendent leur production sur place en bouteille ou en cannette. Une d’entre elles, First Draft, utilise une formule d’achat originale consistant à acquérir une carte prépayée et à se servir soi-même la quantité désirée en débitant la carte automatiquement.
La ville aux 200 parcs voue une véritable vénération à ses microbrasseries et ses habitants y célèbrent en foule l’amitié et les plaisirs de la vie. La ville compte une bonne centaine de ces brasseries artisanales et on en dénombre une soixantaine dans le quartier Larimer uniquement.
En ce samedi après-midi, toutes les brasseries et leurs terrasses sont pleines à craquer. Entre amis, parfois en famille ou avec le chien, on met à jour son placotage, on joue aux cartes, on mène sa cour… On passe le temps de belle façon en sirotant qui une stout impériale, qui une brune anglaise, qui une Ale, une pilsner, une India Pale, une blanche ou une fruitée acidulée. Autant prendre la palette de dégustation des saveurs maison tant qu'à faire !
Plusieurs de ces microbrasseries servent des repas. La plupart vendent leur production sur place en bouteille ou en cannette. Une d’entre elles, First Draft, utilise une formule d’achat originale consistant à acquérir une carte prépayée et à se servir soi-même la quantité désirée en débitant la carte automatiquement.
Larimer, un ancien quartier d’entrepôts tombé en désuétude, grouille aujourd’hui de vie et de couleurs avec ses dizaines de murales exubérantes et son incontournable marché public intérieur avec ses espaces restauration et comptoirs alimentaires variés.
Resto concept
À l’affut des nouveaux concepts en restauration, Denver a naturellement cédé à la vogue des fameux food trucks. Mais comment perpétuer cette approche décontractée toute l’année ? Sans le quartier artistique de Rino, Avanti Food & Beverage propose un collectif de sept restaurateurs aux spécialités diverses, dans un complexe architectural modulaire composé de containers recyclés. Au milieu d’une enveloppe extérieure de bois et de vitrines, l’espace bar et restauration accueille une clientèle jeune et curieuse de goûts et de présentations inusitées.
Le container recyclé est définitivement à la mode à Denver et on trouve même de petits centre commerciaux et de restauration, installés dans des amoncellements de ces boîtes de métal agréablement revampées.
Resto concept
À l’affut des nouveaux concepts en restauration, Denver a naturellement cédé à la vogue des fameux food trucks. Mais comment perpétuer cette approche décontractée toute l’année ? Sans le quartier artistique de Rino, Avanti Food & Beverage propose un collectif de sept restaurateurs aux spécialités diverses, dans un complexe architectural modulaire composé de containers recyclés. Au milieu d’une enveloppe extérieure de bois et de vitrines, l’espace bar et restauration accueille une clientèle jeune et curieuse de goûts et de présentations inusitées.
Le container recyclé est définitivement à la mode à Denver et on trouve même de petits centre commerciaux et de restauration, installés dans des amoncellements de ces boîtes de métal agréablement revampées.
En contrepartie, le Rioja, rue Larimer, s’impose comme la meilleure table en ville, sous la baguette de la chef-propriétaire Jennifer Jasinski. Cuisine méditerranéenne inspirée des produits du marché et, surtout, recherche de saveurs audacieuses de simplicité, créatives et harmonieuses. Superbe carte de vins proposant maints produits locaux qui gagnent à être découverts.
Partout à Denver, il faut souligner l’excellence du service, amical et attentionné, qui va toujours un peu au-delà des attentes du client.
Partout à Denver, il faut souligner l’excellence du service, amical et attentionné, qui va toujours un peu au-delà des attentes du client.
Centre-ville la nuit…
Illuminée de mille feux, la 16e rue reste calme. Les joueurs d’échec ont déserté les tables du terre-plein. On saute dans les bus gratuits sur la main. Les très nombreux bars sont pleins à craquer. Les amateurs de jazz savourent goutte à goutte un cocktail au Brown Palace Hotel. Couples et amis font la file à l’ancien guichet du Terminal de la gare de l’Union, divinement restaurée après avoir fêté son centenaire en 2014. Comme les plus grandes stars, on reluque les chemises country à boutons pression du Rockmount Ranch Wear. On bouquine tardivement au Tattered Cover et magasine au 16th Street Mall, à moins d’aller voir l’Avalanche ou les Broncos… On a le choix!
Illuminée de mille feux, la 16e rue reste calme. Les joueurs d’échec ont déserté les tables du terre-plein. On saute dans les bus gratuits sur la main. Les très nombreux bars sont pleins à craquer. Les amateurs de jazz savourent goutte à goutte un cocktail au Brown Palace Hotel. Couples et amis font la file à l’ancien guichet du Terminal de la gare de l’Union, divinement restaurée après avoir fêté son centenaire en 2014. Comme les plus grandes stars, on reluque les chemises country à boutons pression du Rockmount Ranch Wear. On bouquine tardivement au Tattered Cover et magasine au 16th Street Mall, à moins d’aller voir l’Avalanche ou les Broncos… On a le choix!
Et la mari ?
Vous pensiez que j’en parlerais pas hein ? Eh ben oui ! La vente du cannabis a été légalisée en 2014 au Colorado, pour les résidents comme pour les touristes. Tout résident majeur (21 ans) peut se procurer jusqu’à 28 grammes (1 once) de mari, le quart pour les visiteurs. Les amateurs trouvent partout des commerces on ne peut plus respectables et surveillées, sur les comptoirs desquelles on trouve nombre d’échantillons en pots, qu’on peut sentir avant d’acheter. Aucune consommation sur place. Aucune consommation permise dans les lieux publics non plus. Le plus drôle est d’entendre la publicité de ces commerces à la radio, annonçant leurs spéciaux de la semaine. Les touristes n’entrent pas sans leur passeport.
À lire sur place : 100 Things to do in Denver Before you Die / Rich Grant et Irene Rawlings
Visit Denver : denver.org
Vous pensiez que j’en parlerais pas hein ? Eh ben oui ! La vente du cannabis a été légalisée en 2014 au Colorado, pour les résidents comme pour les touristes. Tout résident majeur (21 ans) peut se procurer jusqu’à 28 grammes (1 once) de mari, le quart pour les visiteurs. Les amateurs trouvent partout des commerces on ne peut plus respectables et surveillées, sur les comptoirs desquelles on trouve nombre d’échantillons en pots, qu’on peut sentir avant d’acheter. Aucune consommation sur place. Aucune consommation permise dans les lieux publics non plus. Le plus drôle est d’entendre la publicité de ces commerces à la radio, annonçant leurs spéciaux de la semaine. Les touristes n’entrent pas sans leur passeport.
À lire sur place : 100 Things to do in Denver Before you Die / Rich Grant et Irene Rawlings
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