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Des amoureux du Mexique témoignent



Serge Parenteau Directeur fondateur du grossiste Spa Tours .
Serge Parenteau Directeur fondateur du grossiste Spa Tours .
Le Conseil de Promotion Touristique du Mexique partage les témoignages reçus de voyageurs canadiens gagnants du concours « Votre histoire mexicaine ». Partez en compagnie de Pierre Beauparlant, Serge Parenteau et Nynon Corriveau pour découvrir les trésors cachés du Mexique.

LE MEXIQUE, C’EST POUR LA VIE!

Nynon Corriveau

J'ai maintenant 53 ans et j'ai encore la nostalgie du Mexique. A chaque fois que j'y retourne, j'ai un petit pincement au cœur et plein de souvenirs qui affluent. La première fois que j'y suis allé, j'avais 14 ans. J'ai fait un échange étudiant avec une jeune mexicaine qui voulait apprendre le français et moi je rêvais de pyramides alors je me suis dit pourquoi pas? À cette époque, il n'était pas aussi facile que maintenant de voyager seule et mineure (majorité 21 ans). La jeune fille vivait dans un quartier riche de Mexico. Pendant la période où je suis allé vivre chez elle, j'ai vécu vraiment à la mexicaine.

C'est un peuple chaud, vibrant et qui crée des occasions pour fêter. J'ai vu le Mexique dans sa vraie nature et j'ai adoré. J'ai pu visiter la très belle bibliothèque et le stade olympique, les pyramides du soleil et de la lune, Taxco et je suis même allé à Cuernavaca et Acapulco. Les gens disaient que Mexico est la ville la plus polluée du monde mais pour moi c'est le plus beau souvenir de mon adolescence. J'ai commencé à porter des bijoux en argent là-bas et maintenant je ne les enlève jamais. Je retourne là-bas une fois par année environ mais j'essaie de visiter des endroits différents à chaque fois. Une chose qui est certaine c'est que n’ importe où que j'aille, je retrouve cette ambiance tant aimée.


DES PAYSAGES À COUPER LE SOUFFLE!

Serge Parenteau

J’arrive en soirée à Mexico. Aussitôt sorti de l’aéroport, ma valise en main, je me rends vers le premier Hôtel que je vois, juste en face, afin de pouvoir repartir facilement le lendemain matin à l’aube vers le lieu où je vais pour travailler comme massothérapeute : au Club Med de Sonora Bay, Guaymas, Mexique.

En soirée, la vue de ma chambre sur cette ville trépidante me fait sourire. De voir toutes ses petites coccinelles Volkswagen multicolores rouler partout dans un trafic fou, j’imagine avec enthousiasme le début de cette nouvelle aventure qui s’ouvre à moi au Mexique.

Le lendemain, arrivé à Sonora Bay, j’entre dans ma chambre du Club Med. Je veux en ressortir aussitôt voir ce décor si féerique. Le film de Zorro venait juste d’être filmé dans ce décor au style Western mexicain, à vous faire voyager dans le temps comme dans le bon vieux temps des Cowboys. Ce décor était là tout autour et bien réel, une plaine désertique immense jusqu’aux montagnes, remplies de cactus, avec un sol tout sec aux couleurs de terre brulée par le soleil, presque rouge, qui enrobait ce paysage. Magnifique, magique!

J’ai ensuite vu à mes priorités, puis j’ai choisi parmi le choix multiple d’activités offertes au Club, celles auxquelles je voulais participer après mes heures de travail. Je devais absolument les réaliser avant de partir de ce paradis.

J’ai donc pris le temps de parcourir cette plaine jusqu'à la montagne, de découvrir tous ses recoins. Être réellement là était réjouissant! En plus, j’ai profité de quelques cours de formation d’équitation pour m’améliorer un peu et cela a été fantastique. Cela faisait partie de mes rêves, comblés à la perfection. Les autres activités que j’avais choisies étaient la pêche en haute mer, le golf et la plongée sous-marine. Mon contrat était de six mois, quel bonheur, c’était magnifique. J’ai fait toutes les plongées que j’ai pu, exploré tous les sites de la région. J’ai beaucoup aimé nager avec les phoques.

Les visites des villages et des villes de la région m’ont permis de découvrir ce peuple accueillant de par sa simplicité et sa culture, en particulier la danse et la musique.

Je me réjouis encore aujourd’hui et me mets à sourire en me remémorant ces bons souvenirs. Les six mois passèrent trop rapidement, le travail et les clients qui appréciaient les soins, les amis, et toutes ces activités. Tout ça a passé à une vitesse folle comme un bon film qu’on ne veut pas qu’il se termine.

Comme toute bonne chose à une fin, le retour à Montréal m’a ramené à mes différences et quelle joie de savoir qu’il y a encore tant de belles choses à voir et à découvrir dans ce beau pays qu’est le Mexique.

Et j’ai toujours mes beaux souvenirs. Viva Mexico !



RETOUR DE VACANCES DU MEXIQUE.

Pierre Beauparlant

Le teint est peut-être basané, mais le cœur est à la flotte. Je me suis toujours demandé pourquoi, lors des retours de vacances, j’ai comme le sentiment qu’il faudrait que je prenne une autre semaine de vacances pour me remettre de la précédente.

J’avoue, je suis un peu nostalgique, la preuve, vingt-quatre heures après mon retour au bercail, j’avais encore au poignet mon bracelet de tout inclus.

C’est les yeux globuleux, encore pleins de soleil et d’une main hésitante que je manipule les ciseaux, pour faire disparaître ce dernier témoin tangible des derniers jours.

Et pourtant! Cette semaine j’ai été sans cesse agressé par un taux d’humidité qui chaque jour avait la prétention de battre le record Guinness de la veille. Mes pauvres pores de peau, sollicités à l’extrême, pour exsuder le trop-plein de Cervesa, criaient à corps perdu de les prendre en pitié.

Mes belles chemises, repassées avec passion et amour, sortaient de la valise, fripées comme un accordéon oublié dans le coin d’un grenier.

C’est sans compter les mille hésitations devant les buffets gargantuesques qui se présentent l’air goguenard à mon estomac qui déjà est en pièces détachées et à mon foie qui désespère a retrouver un rythme plus normal.

Le choix est tellement immense que je me prends à regarder dans les assiettes des autres, les expériences gastronomiques de chacun. Ce qui donne comme résultat que la plupart des autres convives ont déjà terminé leurs plats, pendant que je tourne encore autour des comptoirs avec la solitude d’une assiste vide.

Évidemment, lorsque les premiers clients quittent le restaurant, je remplis à ras bord mon assiette de n’importe quoi, quitte à passer pour un glouton en manque de nourriture depuis trois jours. Par chance que je suis bien vêtu parce que je suis certain que je passerais pour un sans abri. En me rendant à ma table, j’évite tous les regards envieux ou moqueurs. Pas question de m’étaler de tout mon long dans les allées du restaurant.

Je ne suis pas aussitôt assis devant cette promesse culinaire que j’entends déjà la musique qui annonce le spectacle de fin de soirée. Je m’empiffre donc de ces mets aux saveurs exquises, sans prendre le temps de savourer les épices et nuances qui composent ces mets étrangers.

C’est avec la serviette de table encore accrochée au pantalon que je me lève en catastrophe, de peur de manquer les magnifiques jambes des danseuses dans le numéro d’ouverture du spectacle. Pas de chance, aujourd’hui elles portaient ces infâmes pantalons qui cachent chaque centimètre de peau. Mais, bonheur extrême. Malgré mon retard, je pus trouver une place de choix. Mon bonheur fut de courte durée. Ladite place était exactement dans l’angle d’un luminaire qui faisait de ma personne une attraction supplémentaire pour les centaines de spectateurs présents.

D’autant qu’avec l’amas de nourriture ingurgité, l’ensommeillement me gagnait rapidement. Il suffisait de regarder ma tête dodeliner de gauche à droite pour comprendre que je n’irai pas danser la samba, la meringue ou la salsa ce soir.

C’est donc lourdaud et repu que je rejoignis les bras de Morphée en me promettant que le lendemain je mangerais que de la salade. Promesse non tenue…….

Et, je me demande encore pourquoi j’ai besoin d’une autre semaine de vacances après celle-ci. J’y retourne dès que possible. Vive le Mexique.


(Source: CPTM)





Mercredi 30 Décembre 2009 - 10:34






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