Communiqué
Aujourd'hui, des dirigeants syndicaux canadiens, représentant plus de 301 000 travailleurs canadiens, réclament des mesures urgentes et concrètes de la part du gouvernement Trudeau sous forme de soutien direct pour éviter que le secteur du transport aérien ne subisse des dommages permanents.
Jerry Dias, président national d'Unifor, Robert Giguere, chef de la direction de l'Association des pilotes d'Air Canada (APAC) et Tim Perry, président de l'Air Line Pilots Association (ALPA) Canada demandent aux gouvernements canadien et provinciaux de prendre des mesures immédiates pour apporter un soutien financier direct au secteur et approuver des tests rapides de dépistage.
La pandémie de COVID-19 a créé une crise sans précédent dans l'industrie canadienne du transport aérien. Les compagnies aériennes ont dû adopter des mesures de survie radicales pour faire face à une baisse de la demande et aux restrictions internationales et interprovinciales; le rétablissement pourrait prendre plusieurs années. De nombreuses entreprises soutenant le secteur ont dû fermer leurs portes. Les compagnies aériennes et les aéroports ont mis à pied ou en disponibilité des travailleurs hautement qualifiés et très bien formés; quelque 30 000 employés qualifiés de deux compagnies aériennes seulement (Air Canada et WestJet) ont perdu leur emploi. Il s'agit là d'un coup dévastateur pour un secteur qui employait auparavant environ 240 000 travailleurs et contribuait pour près de 37 milliards de dollars au produit intérieur brut (PIB) du Canada.
Certes, le gouvernement a fait allusion à un soutien dans son récent discours du Trône; mais, le Canada est le seul parmi les principaux pays développés, dont l'Allemagne, Singapour, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis, à ne pas annoncer de mesures directes et concrètes pour le secteur du voyage et du tourisme.
« Le Canada doit prendre les devants et soutenir son industrie comme la plupart des autres pays, a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor. « Il n'y a vraiment plus de temps à perdre. Nous avons besoin de fonds d'urgence pour le secteur du transport aérien. Sinon, nos compagnies aériennes canadiennes disparaîtront, et cela nous coûtera beaucoup plus cher à tous ».
Le secteur de l'aviation est crucial non seulement pour ses travailleurs, mais aussi pour l'économie canadienne et pour l'ensemble des Canadiens, pendant la pandémie et au-delà. Le secteur de l'aviation est un moteur critique du commerce national et international; il garantit que les produits, les services et le savoir-faire canadiens continuent de pénétrer le marché et, par conséquent, que les Canadiens aient accès aux biens, aux services et au savoir-faire nécessaires. Les travailleurs de l'aviation fournissent des services essentiels qui soutiennent l'ensemble de l'économie canadienne, y compris les affaires, le tourisme et le transport de marchandises.
« Le secteur du transport aérien fait partie de l'infrastructure stratégique nationale du Canada. Les compagnies aériennes et les aéroports sont vitaux non seulement pour l'économie du pays, mais aussi pour les communautés canadiennes qui en dépendent », a commenté Tim Perry, président de l'ALPA Canada.
« Nous devons garantir un secteur canadien du transport aérien fort pour stimuler notre économie, non seulement aujourd'hui, mais aussi à long terme », a déclaré Robert Giguere, président de l'APAC. « Nous ne voulons pas voir la relance post-pandémie du Canada étouffée par l'inaction, maintenant, car cela nous obligerait à reconstruire ce secteur essentiel et nuirait à la compétitivité et à la croissance future du pays ».
Les dirigeants syndicaux ont indiqué que depuis qu'il a commencé à gérer la pandémie, il y a sept mois, le gouvernement du Canada n'a pas apporté un soutien suffisant à l'industrie, ce qui laisse les travailleurs, les employeurs et les voyageurs dans une incertitude constante.
Les dirigeants syndicaux demandent au gouvernement d'apporter un soutien financier immédiat pour protéger cette infrastructure stratégique d'une grande importance pour tous les Canadiens. Plus précisément, ils demandent sept milliards de dollars en soutien financier direct se composant :
- d'une combinaison de garanties d'emprunt et d'une aide financière directe au rétablissement et/ou au maintien des services aériens proportionnelle aux répercussions de la pandémie sur l'industrie et semblable au soutien offert par d'autres pays; et
- de financement pour l'élaboration d'un plan évolutif de quarantaine et de dépistage basé sur la science et visant à assurer la sécurité de tous.
Une aide financière pour le rétablissement et/ou le maintien des services aériens (qui sont parfois appelés « ponts aériens ») comblerait les manques actuels, au pays et ailleurs, en protégeant des lignes qui serviront de liens entre les collectivités, les pays et les gens d'affaires, ce dont profiteront tous les Canadiens.
De plus, même si la prolongation du programme SSUC (qui cible les employeurs) offre une certaine protection aux employés, nous avons assisté à la mise à pied de milliers de personnes, y compris d'un nombre disproportionné de travailleurs de l'aviation. La triste réalité est que les transporteurs aériens sont des entreprises qui requièrent une énorme quantité de capitaux, qui ont un taux d'épuisement de trésorerie élevé, et qui doivent protéger leurs liquidités pour entretenir leurs appareils, assurer leurs liaisons et payer leur personnel. Le programme SSUC ne tient pas compte de cette réalité.
En plus d'exiger un soutien financier immédiat et direct, les syndicats réclament au gouvernement de soutenir l'approbation scientifique et le déploiement d'un test rapide de dépistage pour la COVID-19 afin de faciliter le rétablissement des déplacements en toute sécurité. Ce test sera indispensable pour la sécurité des employés et du public.
L'aviation et les industries du voyage, de l'hôtellerie et du tourisme sont le liant de notre pays. Restaurer la connectivité du transport aérien et du voyage est essentiel à la relance de notre économie, et sans un soutien immédiat, les pertes d'emplois et les annulations de dessertes aériennes causées par les risques de la pandémie risquent de devenir permanentes.
SOURCE Les dirigeants syndicaux d'Unifor, de l''Association des pilotes d''Air Canada (APAC), et du volet canadien de l''Association des pilotes de ligne (ALPA Canada)
Jerry Dias, président national d'Unifor, Robert Giguere, chef de la direction de l'Association des pilotes d'Air Canada (APAC) et Tim Perry, président de l'Air Line Pilots Association (ALPA) Canada demandent aux gouvernements canadien et provinciaux de prendre des mesures immédiates pour apporter un soutien financier direct au secteur et approuver des tests rapides de dépistage.
La pandémie de COVID-19 a créé une crise sans précédent dans l'industrie canadienne du transport aérien. Les compagnies aériennes ont dû adopter des mesures de survie radicales pour faire face à une baisse de la demande et aux restrictions internationales et interprovinciales; le rétablissement pourrait prendre plusieurs années. De nombreuses entreprises soutenant le secteur ont dû fermer leurs portes. Les compagnies aériennes et les aéroports ont mis à pied ou en disponibilité des travailleurs hautement qualifiés et très bien formés; quelque 30 000 employés qualifiés de deux compagnies aériennes seulement (Air Canada et WestJet) ont perdu leur emploi. Il s'agit là d'un coup dévastateur pour un secteur qui employait auparavant environ 240 000 travailleurs et contribuait pour près de 37 milliards de dollars au produit intérieur brut (PIB) du Canada.
Certes, le gouvernement a fait allusion à un soutien dans son récent discours du Trône; mais, le Canada est le seul parmi les principaux pays développés, dont l'Allemagne, Singapour, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis, à ne pas annoncer de mesures directes et concrètes pour le secteur du voyage et du tourisme.
« Le Canada doit prendre les devants et soutenir son industrie comme la plupart des autres pays, a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor. « Il n'y a vraiment plus de temps à perdre. Nous avons besoin de fonds d'urgence pour le secteur du transport aérien. Sinon, nos compagnies aériennes canadiennes disparaîtront, et cela nous coûtera beaucoup plus cher à tous ».
Le secteur de l'aviation est crucial non seulement pour ses travailleurs, mais aussi pour l'économie canadienne et pour l'ensemble des Canadiens, pendant la pandémie et au-delà. Le secteur de l'aviation est un moteur critique du commerce national et international; il garantit que les produits, les services et le savoir-faire canadiens continuent de pénétrer le marché et, par conséquent, que les Canadiens aient accès aux biens, aux services et au savoir-faire nécessaires. Les travailleurs de l'aviation fournissent des services essentiels qui soutiennent l'ensemble de l'économie canadienne, y compris les affaires, le tourisme et le transport de marchandises.
« Le secteur du transport aérien fait partie de l'infrastructure stratégique nationale du Canada. Les compagnies aériennes et les aéroports sont vitaux non seulement pour l'économie du pays, mais aussi pour les communautés canadiennes qui en dépendent », a commenté Tim Perry, président de l'ALPA Canada.
« Nous devons garantir un secteur canadien du transport aérien fort pour stimuler notre économie, non seulement aujourd'hui, mais aussi à long terme », a déclaré Robert Giguere, président de l'APAC. « Nous ne voulons pas voir la relance post-pandémie du Canada étouffée par l'inaction, maintenant, car cela nous obligerait à reconstruire ce secteur essentiel et nuirait à la compétitivité et à la croissance future du pays ».
Les dirigeants syndicaux ont indiqué que depuis qu'il a commencé à gérer la pandémie, il y a sept mois, le gouvernement du Canada n'a pas apporté un soutien suffisant à l'industrie, ce qui laisse les travailleurs, les employeurs et les voyageurs dans une incertitude constante.
Les dirigeants syndicaux demandent au gouvernement d'apporter un soutien financier immédiat pour protéger cette infrastructure stratégique d'une grande importance pour tous les Canadiens. Plus précisément, ils demandent sept milliards de dollars en soutien financier direct se composant :
- d'une combinaison de garanties d'emprunt et d'une aide financière directe au rétablissement et/ou au maintien des services aériens proportionnelle aux répercussions de la pandémie sur l'industrie et semblable au soutien offert par d'autres pays; et
- de financement pour l'élaboration d'un plan évolutif de quarantaine et de dépistage basé sur la science et visant à assurer la sécurité de tous.
Une aide financière pour le rétablissement et/ou le maintien des services aériens (qui sont parfois appelés « ponts aériens ») comblerait les manques actuels, au pays et ailleurs, en protégeant des lignes qui serviront de liens entre les collectivités, les pays et les gens d'affaires, ce dont profiteront tous les Canadiens.
De plus, même si la prolongation du programme SSUC (qui cible les employeurs) offre une certaine protection aux employés, nous avons assisté à la mise à pied de milliers de personnes, y compris d'un nombre disproportionné de travailleurs de l'aviation. La triste réalité est que les transporteurs aériens sont des entreprises qui requièrent une énorme quantité de capitaux, qui ont un taux d'épuisement de trésorerie élevé, et qui doivent protéger leurs liquidités pour entretenir leurs appareils, assurer leurs liaisons et payer leur personnel. Le programme SSUC ne tient pas compte de cette réalité.
En plus d'exiger un soutien financier immédiat et direct, les syndicats réclament au gouvernement de soutenir l'approbation scientifique et le déploiement d'un test rapide de dépistage pour la COVID-19 afin de faciliter le rétablissement des déplacements en toute sécurité. Ce test sera indispensable pour la sécurité des employés et du public.
L'aviation et les industries du voyage, de l'hôtellerie et du tourisme sont le liant de notre pays. Restaurer la connectivité du transport aérien et du voyage est essentiel à la relance de notre économie, et sans un soutien immédiat, les pertes d'emplois et les annulations de dessertes aériennes causées par les risques de la pandémie risquent de devenir permanentes.
SOURCE Les dirigeants syndicaux d'Unifor, de l''Association des pilotes d''Air Canada (APAC), et du volet canadien de l''Association des pilotes de ligne (ALPA Canada)