ÉVA en Vénétie : Les menus se suivent mais ne se ressemblent pas…

Eva Gabonde est une conseillère en voyages qui a participé en novembre dernier à l'éductour de Tours Chanteclerc sur le circuit "Trésors de Vénétie". Sous forme de récit, elle désirait partager ses bons souvenirs avec ceux et celles qui l'ont accompagnée dans ce périple, ainsi qu'avec ses collègues de l'industrie qui n'ont pas eu encore la chance d'y aller. ----

Voici son récit ----

Chapitre trois---

En quittant le château à Fumane, le soleil remplissait nos cœurs mais le ciel commençait à pleurer. Lui aussi, aurait aimé qu’on reste... Mais faut repartir, si on veut donner la chance à d’autres de découvrir ce coin de paradis. On racontera notre histoire à nos clients, et nos hôtes, mission accomplie, en prendront soin… Au travail, camarades! Allons découvrir un autre trésor : Vérone.

La romance et la fiction, une recette payante… Les personnages de Roméo et Juliette auront rendu cette ville « la romantique la plus visitée du monde », grâce à Shakespeare. L’incontournable pour les touristes, y photographier le célèbre balcon, et prendre la pose à côté de la statue de Juliette, en y apposant une main sur son sein... Parait que ca attire la chance… En constatant le changement de couleur de la statue où on la touche… je crois que ca attire surtout les microbes… Je ne suis pas très romantique, vous l’aurez compris. Je préfère l’autre Vérone, patrimoine de l’Unesco, pour son architecture, le charme de ses rues médiévales, son marbre rose, ses vestiges romains, surtout l’impressionnant amphithéâtre (l’arène de Vérone), dans lequel j’assisterais volontiers à un opéra durant son célèbre festival annuel.

Après notre trop brève visite de Vérone, retour à Vicence pour une seconde expérience gastronomique aujourd’hui. Avec notre virée de ce matin au palais, faut dire qu’on a moins faim. Mais allons goûter au traditionnel menu « baccalà alla Vicentina », un plat de morue mijotée, dans une sauce à l’oignon, servie avec de la polenta. Spécialité de Vicence. On arrose avec un vin du terroir, le Tocai Rosso, on termine avec une gelato au dessert et une grappa pour digérer le tout.

J’aime la polenta. Mais personnellement, je trouve que c’est un sacrilège de traiter ainsi la morue, elle, si délicate… Ma belle-mère gaspésienne (celle d’un autre ex…) concoctait une recette très semblable. Je comprends que la morue salée leur permettait autrefois de survivre à l’hiver, je sais que ça prend quasiment deux jours pour préparer la baccala, mais je gagne sur tous les plans en la sautant nature, un petit cinq minutes…
Le tocai est d’un rubis bien pâle. Méchant contraste avec mon Amarone de ce midi. Les autres ont choisi le blanc, plus chanceux… La journée était mal choisie pour les comparaisons. Faudra les séparer, dans le programme.

Mon ex est d’accord avec moi… On s’entend de mieux en mieux…

À suivre…

ÉVA en Vénétie : La grappa, meilleure qu’on pensait…

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