Éducotour en Égypte avec Rêvatours : au coeur de l'histoire (reportage)

Par David Nathan ---- J'ai mon voyage ! (md) participe présentement à un éducotour en Égypte organisé par le voyagiste Rêvatours. Le groupe comprend neuf agents de voyages et est accompagnné par Renée Boisvert, directrice générale et Louis Michaud, représentant des ventes. Nous avons décollé de Montréal le dimanche 29 mai, direction Le Caire.

Arrivés dans la capitale Égyptienne, nous avons fait une courte escale au Ramsès Hilton. Quelques heures de sommeil et dès 4h30 du matin tout le monde était debout, prêt à prendre un deuxième avion. Une heure et quart de vol vers le sud et nous voici arrivés à Assouan.

Notre première rencontre avec l'histoire égyptienne fut le splendide temple d'Isis, situé sur l'île de Philae. Sans l'intervention de l'Unesco et son déplacement sur ce site, ce temple aurait été englouti par les eaux une fois le haut barrage achevé. Nous prenons ensuite la route et atteignons quelque 280 kilomètres plus loin le majestueux site d'Abou Simbel. Émerveillement collectif face à ces deux temples vieux de 3 000 ans. Le plus grand des deux est dédié au pharaon Ramsès II.

Sur la façade de 33 mètres de haut, quatre colosses à l'effigie du pharaon toisent les visiteurs. À l'intérieur du temple les murs racontent la légende de celui qui est considéré comme le plus grand constructeur de l'histoire de l'Égypte. Les dizaines de hiéroglyphes perdent leur ésotérisme grâce à Tarek, notre guide, égyptologue aguerri et véritable « bibliothèque vivante » comme le qualifiera très justement Louison Fortier de Travelonly (www.Travelonly.com).

C'est dans un hôtel aussi charmant que vide, le Seti Abu Simbel, que nous passerons la nuit, non sans avoir profité de l'imprenable vue sur le lac.

Puis nous embarquons à bord du Monaco, un bateau de croisière sur quatre étages qui nous fera découvrir le Nil et ses rivages pendant trois jours. Sur le pont, il est impossible de ne pas succomber à la beauté des paysages qui défilent lentement devant nous.

L'histoire du pays se déroule au fil de l'eau et de nos arrêts, comme celui que nous ferons pour visiter nuitamment le temple d'Horus. Les murs des chambres hypostyles continuent de perdre un peu plus de leur mystère grâce à notre guide qui vulgarise la complexité de la culture Égyptienne avec une facilité déconcertante.

À mesure que nous progressons sur le Nil, les signes de bienvenue des enfants qui se baignent dans le fleuve se multiplient. Les récents événements qui ont secoué le pays semblent ici bien loin, nous ne ressentons aucune pression, aucun danger. «On ne s'est jamais senti bousculé par les événements, dit Louis Michaud, de Rêvatours. Les Égyptiens sont heureux de nous voir, cela se voit qu'il nous attendaient. C'est très sécuritaire de venir ici, et l'avantage c'est que les sites sont très accessibles, c'est le meilleur moment pour venir visiter le pays ». Effectivement, il est très agréable de déambuler parmi les sites millénaires sans un flot de touristes crépitant de flashes.

Parmi les nombreux sites que nous visiterons, la Vallée des Rois laissera sans aucun doute une trace indélébile dans nos mémoires. Et il vaut mieux avoir une bonne mémoire visuelle, étant donné que les appareils photo sont interdits sur ce site. Mais peu importe, nous jouissons de la splendeur de cette nécropole de 63 tombeaux de nos seuls sens.

Samedi nous quittons le Monaco pour entamer la deuxième partie de notre voyage. Le temps semble avoir suspendu son vol et nous succombons chaque jour un peu plus aux charmes millénaires de cette désertique Égypte.

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