Éductour de Westjet à Whistler: luxe, volupté, bien - être.

(en reprise) Le nec plus ultra des voyages de familiarisation n'est pas forcément celui qui vous transporte aux antipodes ou sous le soleil des tropiques. Prenez trois partenaires qui offrent des services qui se complètent bien, confiez leur un petit groupe de professionnelles du voyage qui apprécient les bonnes choses, et envoyez cette vaillante équipée à la montagne, dans l'Ouest Canadien.

J'ai mon voyage! a accompagné une dizaine de conseillères du québec sur un éductour à Whistler, proposé par Westjet en collaboration avec les Locations National et le Four Seasons Resort Whistler, un tout nouvel hôtel que nous avons le plaisir de vous présenter ici. Un seul regret, ne pas avoir eu le temps de suivre le groupe pour toute la durée du voyage.

Escorté par Louis Gosselin, directeur de Westjet pour le Québec et Ottawa et par Éric Sauvé, représentant de National, le petit groupe s'est envolé de bonne heure le matin du dimanche 3 avril sur les ailes de Westjet, direction Vancouver. C'était l'occasion de faire l'essai des nouvelles télévisions par satellite dont le transporteur est à compléter l'installation à bord de tous ses appareils. lire notre reportage: zapper à 30,000 pieds

Un vol confortable et sans histoire à bord d'un Boeing 737-700 tout neuf, assez élégant avec cette fine ligne verte qui file sur son plafond et ses rangées de sièges en cuir couleur gris-taupe. Des sièges équipés, côté pile, d'appuis-têtes à géométrie variable donc, ajustables et, côté face, des fameux écrans de télévision individuels. Un univers feûtré et reposant, où le personnel de cabine distribue généreusement les boissons et les snacks offerts gratuitement, exception faite des alcools.

Tout en feuilletant le nouveau magazine de bord "up" dont 25% du contenu est en français, nous avons fait le test du sandwich, vendu 5$, et avons constaté avec bonheur qu'il était frais, dense, assez savoureux et bien garni, bref qu'il valait bien les 5$ demandés. La lecture dans le magazine "up", d'un article délirant sur la renaissance de la poutine à Montréal, facilita la digestion, juste à temps pour bien profiter du spectacle des neiges éternelles coiffant les montagnes rocheuses.

Arrivés à Vancouver, Éric Sauvé prenait possession au comptoir de National, des véhicules mis à notre disposition par la compagnie. Nous dûment toutefois patienter quelques minutes, le temps que Louis Gosselin termine sa "corvée nettoyage". Il est en effet de rigueur chez Westjet que les employés à bord d'un vol, donnent un coup de main au personnel de cabine pour faire le ménage de l'appareil.

Le trajet vers Whistler prend environ 2 heures. On traverse Vancouver, très en beauté avec ses cerisiers en fleur, ses trolleybus et son océan Pacifique. La route vers Whistler longe la côte sur plus de la moitié du trajet et, un arrêt à Squamish, petite ville auto-proclamée capitale mondiale du plein air, marque une étape idéale pour casser la croûte. "C'est ici que résident une bonne partie des gens qui travaillent à Whistler", explique Louis Gosselin, lui-même un ex-résidant de Vancouver.

Prenant de l'avance sur le petit convoi, à bord de son rutilant jeep sherokee, Éric Sauvé et son groupe tombent pile sur un ours noir au bord de la route. L'animal coopère et attend que nos trois véhicules l'aient rejoint, avant de déguerpir dans la forêt. Il est fréquent de rencontrer des ours dans la région. La montée vers Whistler est en pente douce et, en l'absence de neige, la route ne présente aucune difficulté au niveau de la conduite.

Whistler est une des quatre stations dans le monde à offrir le ski 12 mois par année. Avec ses 200 pistes balisées et une déclivité de 1,524 mètres (5000 pieds), c'est un véritable paradis pour les skieurs. On y skie principalement sur deux montagnes : Whistler et Blackcomb qui sont côte à côte. Mais le ski n'est que la composante vedette d'une offre beaucoup plus large qui, du golf, au vélo de montagne à l'observation des ours et à la descente de rivières, répond aux besoins des clientèles les plus diverses. Soixante dix pourcents des visiteurs de la station proviennent de l'extérieur de la Province et transitent par l'aéroport de Vancouver.

Pour comprendre Whistler, osons faire la comparaison avec la station de Tremblant, la cousine québécoise, et multiplions donc par trois la taille du village et l'ampleur de l'expérience, qu'il s'agisse des activités proposées ou de la hauteur des montagnes. À Whistler, on retrouve partout le style Intrawest, et l'atmosphère à la fois amicale et sophistiquée d'un village au charme européen, rehaussé, comme Tremblant l'est au Québec, d'un savoir faire local.

La chaîne hôtelière Four Seasons vient d'y construire, au coût de 180 millions$, un superbe hôtel de villégiature de 272 chambres, qui fait honneur à la réputation d'excellence de la marque, comme ont pu le constater les conseillères participant à l'éductour. C'était notre destination, c'est là que nous avons posé nos valises. Petit état des lieux....

Ici, La qualité des aménagements, la noblesse des matériaux et le soin apporté à la décoration sortent vraiment de l'ordinaire. On pénètre dans la chambre et tout de suite on se sent bien, en sécurité, choyé et privilégié.

Une première impression de bien être qui ne se dément pas, que ce soit dans le restaurant, au bar, autour du foyer dans le lobby ou encore dans la cour intérieure d'où s'élève la vapeur de la piscine chauffée. L'ensemble impressionne en dépit du fait que mère nature ne révèle pas Whistler sous son meilleur jour en cette saison charnière où ce n'est plus l'hiver et ce n'est pas encore vraiment le printemps. Mais le Four Seasons est, après tout, l'établissement le mieux coté de Whistler, on s'attend donc à l'excellence et elle est au rendez-vous.

Outre la qualité des bâtiments et des aménagements, ce qui fait la grande réputation de Four Seasons à travers le monde c'est surtout l'accueil, le service. Qu'en est-il à Whistler?

Le plus difficile en fait, c'est de s'habituer aux sourires, aux petits mots gentils, aux petites attentions bien senties qui, au contact du personnel, agrémentent le séjour. "Est-ce qu'ils en mettent trop ?"vient-on à se demander...On découvre, heureusement assez rapidement, que toutes ces attentions, même si elles font somme toute parties des normes de Four Seasons, sont dispensées spontanément par des personnes qui sont naturellement souriantes, serviables et visiblement contentes d'être là.

La directrice des relations publiques de l'hôtel, Laurie Cooper confirme:" La philosophie d'embauche du fondateur de Four Seasons, M. Isidore Sharp, s'appuie sur deux principes qui se recoupent.

Premier principe:" Chez un(e) candidat(e), ce que nous embauchons, c'est essentiellement le sourire. Par la suite, si nécessaire, nous inculquons les compétences."

Deuxième principe:" ce n'est pas nous qui avons formé nos employés. Ils ont été formés par leurs parents."

Le processus d'embauche, quelque soit le poste brigué, est donc pris très au sérieux. Il prévoit au minimum trois entrevues incluant, au niveau de l'établissement, une entrevue avec le directeur ou la directrice générale."

Chose certaine, les agents de voyages en éductour dans cet établissement, sont traités en VIP. La direction n'a d'ailleurs pas hésité à s'investir personnellement et à faire preuve d'originalité pour nous assurer un accueil à la fois professionnel et chaleureux.

Invités en début de soirée à partager un cocktail et des bouchées de bienvenue dans une des suites de l'hôtel, nous avons été accueillis par une dizaine d'employés dont le directeur général, M. Scott Tarber et la directrice des ventes de groupes, Mme Sara Bolton, une Montréalaise d'origine parfaitement bilingue. Après les salutations d'usage, et une véritable avalanche de bouchées et de coktails rivalisant d'originalité et préparés sur place par le chef et le maître d'hôtel, une surprise de taille nous attendait...

Sur notre photo, Marie-Josée Dion, de Memberworks, Jacques Sauvé des locations National, Mélanie Bernier , de Club Voyages St Hyacinthe, Nathalie Morin d'Uniglobe Première, Catherine Séguin de BTI Canada, Sarah c. Bolton du Fours Seasons Resort Whistler, Marianne Brien de Voyages Vision 2000, Marylin Paquette, Helga Kriska de Amex, Marc du Groupe Vobe, Joanna Aifantis de Voyages Vision 2000 et Louis Gosselin , directeur Québec et Ottawa de Westjet.

Comme on le sait, faire le tour des chambres et des suites d'un hôtel après un long voyage, ça risque d'être un peu ennuyeux. La direction et Les employés de l'hôtel se sont penchés sur cette question précise, peu après l'ouverture de l'hôtel en juin 2004.

"Pourquoi pas s'amuser un peu et rendre les visites de l'hôtel, mémorables..."ont-ils pensé.
Résultat, le directeur général enjoint tout naturellement ses invités à faire le tour des différents modèles de chambres et de suites. Au départ, tout cela semble normal .

Le gag c'est qu'il y a des employés déguisés en clients, cachés dans les salles de bains ou dans les chambres. Le directeur ouvre la porte d'une salle de bain et hop! il y a un monsieur en peignoir qui à l'air de sortir du bain. Le bain est, en fait, rempli de glace et de bouteilles qui nous sont destinées. Dans une chambre où nous entrons, une ravissante jeune femme est allongée sur l'édredon d'un lit king size et, les yeux dans la graisse de bine, elle nous propose des fraises immenses enrobées de chocolat. Tout cela est fait avec bonhommie, bon goût et, dans la bonne humeur.

Du coup on se sent détendu, en confiiance et on aimerait que la visite des chambres se poursuive toute la nuit.

Un service exceptionnel, c'est aussi démontrer par des gestes concrets que l'on respecte ses clients. Exemple:

Whistler a connu une saison 2004-2005 médiocre en raison des conditions climatiques. Beaucoup de pluie et pas assez de neige, bref, des conditions de ski loin d'être idéales. Cela s'est traduit, par une baisse d'achalandage de 2% cet hiver pour l'ensemble de la station. "Une situation inusitée qui risquait de déçevoir nos clients", se rappelle Laurie Cooper.

" Chez Four Seasons, nous nous efforçons d'être proactifs et, devant cette situation par exemple, nous avons appelé tous nos clients pour leur faire part des mauvaises conditions de ski, au risque de perdre des réservations. En fin de compte rares sont ceux qui ont annulé ou reporté leur séjour, mais tous ont énormément apprécié que nous les prévenions de la situation."

L'hôtel offre tout ce qu'on peut désirer dans un centre de villégiature quatre saisons, et plus. Une visite ou, à défaut, une brochure, saura vous en convaincre.

Rien n'étant parfait dans ce monde, on peut toutefois regretter que, selon l'orientation de la chambre, la vue n'est pas d'égale qualité. Une petite partie des chambres donne sur un court de tennis et un terrain de stationnement. Toutefois, par temps clair, la montagne est visible à divers degrés ou que l'on soit.

Signalons également que pour les skieurs, l'hôtel offre un service "Ski concierge" situé à mi-distance entre l'établissement et le téléphérique de Blackcomb située à 400 mètres de l'hôtel. On peut s'y procurer les équipements de ski, et se changer en tout confort.

Un service de navette vers le téléphérique de Whistler est également disponible à proximité de ce centre. En bas des pentes du coté Whistler, l'hôtel met à la disposition de ses clients un service d'acheminement des équipements vers la conciergerie, permettant ainsi à ceux qui le désirent, de flâner, les mains libres, dans le village qui regorge de boutiques, et de restaurants. Le lendemain ils récupèreront leur équipement à la conciergerie.

Au chapitre des réunions, l'hôtel peut recevoir des groupes de petites à moyenne taille. La salle de bal a une capacité de 350 personnes en configuration banquet. Toutes les salles jouissent de la même qualité et du même soin apporté à l'ensemble de l'édifice et sont équipées de ce qui se fait de mieux en matière d'équipements, audio-visuels et autres.

Une des activités spectaculaires à recommander à Whistler, en conjonction avec une réunion ou un congrès, c'est une réception sur la Montagne, côté Whistler, au "Round House". Ce bâtiment est le point d'arrivée du téléphérique de Whistler. Durant le jour, Il est ouvert au public et dispense des services de restauration; magasins, équipements etc... et le soir il peut être loué comme salle de réunion pour 1400 personnes en configuration théâtre et 900 personnes en configuration banquet .

Construit à une altitude de 1809 mètres et rénové en 1998, le bâtiment qui, contrairement à ce que son nom suggère, n'est plus rond, peut être décoré en fonction du thème choisi par les cliens. Pour grimper jusque là les convives empruntent le service de téléphérique qui est alors mis à leur disposition exclusive. "Du meilleur effet pour les voyages de motivation", explique Leslie Hallam, chargée de compte pour Whistler et Blackcomb, qui nous fait faire le tour du propriétaire. Bien sûr toutes ces bonnes choses ont un prix. À titre d'exemple, le coût pour la location du téléphérique est de 5200$ l'heure. obtenir des renseignements

En somme , le tout nouveau Four seasons Resort Whistler, mérite d'être connu et si vous cherchez une destination haut de gamme pour des clients qui en ont le moyens, vous pouvez les y envoyer en toute confiance.

Après avoir dévalé les pentes, fait des sparages dans le jacuzzi ou encore laissé les mains expertes des masseuses dénouer des muscles endoloris, la sympathique cordée des conseillères a repris le chemin de Vancouver et s'y est installée à l'hôtel ... Four Seasons. Au programme, excursions et découverte de la ville. J'ai mon voyage était déjà de retour à Montréal à ce moment mais le échos que nous avons reçus de cette dernière journée étaient des plus élogieux.

Plusieurs membres du groupe nous ont gentiment fait parvenir des images que nous avons ajoutées à notre galerie photo

Ce voyage fait suite à une invitation de Westjet et ses partenaires Locations National et les Hôtels Four Seasons.