Deux appareils d'Air Transat ont ramené à Montréal ce matin 500 touristes québécois qui étaient restés "coincés" au Yucatan. Un autre vol est attendu cet après midi.
Environ 300 personnes ont décidé de poursuivre leurs vacances dans la région en dépit des dégats infligés par Emily.
Quelques échos glanés à la télé ce matin
Les passagers interrogés à leur arrivée par une journaliste d'Air Canada, semblaient sereins et satisfaits d'être rentrés aux pays. Malgré l'insistance de la journaliste pour leur soutirer quelque récriminations à l'endroit de Air Transat, ils se montraient plutôt indifférents, disant " comprendre la situation et être heureux d'être de retour".
Toutefois, selon Radio Canada, plusieurs passagers auraient exprimé hors caméra, leur intention d'intenter un recours collectif à l'encontre du transporteur. "Il est trop tôt pour commenter cette possibilité" déclarait Pierre Tessier, le porte parole de Air Transat qui se réjouissait avant tout du fait que tous les passagers soient sains et saufs.
Du côté de la chaine de nouvelles LCN, les propos étaient mois tendres à l'endroit du transporteur à qui des passagers reprochaient de les avoir laissés dans le noir au niveau des communications. " On n'a vu personne et on n'a pas eu de nouvelles de chez Transat" se lamentait l'un d'eux.
Une situation que Pierre Tessier, le porte parole de Air Transat, réfutait, estimant que les personnels sur place avaient fait tout ce qui était en leur pouvoir pour assurer avant tout la sécurité des passagers, disséminés sur une vaste territoire et cela dans des conditions difficiles.
" Personne ne nous donnait d'information sur place, on s'informait à Montréal dans nos familles " ajoutait une autre passagère qui estimait que Air Transat n'avait pas été à la hauteur au niveau de la gestion de crise, mais se refusait toutefois à blâmer la représentante à destination".
Interrogée au téléphone par LCN, une cliente de VAT qui avait annulé son voyage à la dernière minute compte tenu des prévisions persistantes à l'effet que Emily allait frapper la Péninsule du Yucatan, s'insurgeait du fait que, en annulant son voyage, elle venait de perdre les 6000$ payés pour les vacances de sa famille au Mexique.
Ce à quoi Pierre Tessier réagissait en disant que jusqu'à vendredi, la trajectoire d'Emily était encore susceptible changer.
Intervenant sur RDI, l'avocat de l'OPC, Marie-Hélène Beaulieu n'était pas en mesure d'indiquer avec certitude si , selon les différents cas d'espèces - voyageurs sur place au moment de l'ouragan, voyageurs ayant annulé par peur de l'ouragan, voyageurs sur le point de partir - des recours étaient possibles à l'encontre des grossistes, des agents de voyages ou des transporteurs. Ayant mis en conjonction , d'une part l'obligation de sécurité faite aux vendeurs et d'autre part le cas de force majeure (act of God) que constitue un ouragan, elle émettait de forte réserves quant aux possibilités d'un recours mais indiquait néanmoins que "ce serait intéressant de voir ce qui arriverait".
En revanche, concernant les voyageurs qui n'ont pas pu partir en vacances en raison de l'annulation des vols causée par la fermeture de l'aéroport de Cancun, Marie Hélène Beaulieu indiquait que les voyageurs avaient droit à un remboursement mais ne pouvaient réclamer de dommages et intérêts.
Les météorologues prévoient entre 4 et 5 ouragans dans la région d'ici novembre, l'année va être longue.
Environ 300 personnes ont décidé de poursuivre leurs vacances dans la région en dépit des dégats infligés par Emily.
Quelques échos glanés à la télé ce matin
Les passagers interrogés à leur arrivée par une journaliste d'Air Canada, semblaient sereins et satisfaits d'être rentrés aux pays. Malgré l'insistance de la journaliste pour leur soutirer quelque récriminations à l'endroit de Air Transat, ils se montraient plutôt indifférents, disant " comprendre la situation et être heureux d'être de retour".
Toutefois, selon Radio Canada, plusieurs passagers auraient exprimé hors caméra, leur intention d'intenter un recours collectif à l'encontre du transporteur. "Il est trop tôt pour commenter cette possibilité" déclarait Pierre Tessier, le porte parole de Air Transat qui se réjouissait avant tout du fait que tous les passagers soient sains et saufs.
Du côté de la chaine de nouvelles LCN, les propos étaient mois tendres à l'endroit du transporteur à qui des passagers reprochaient de les avoir laissés dans le noir au niveau des communications. " On n'a vu personne et on n'a pas eu de nouvelles de chez Transat" se lamentait l'un d'eux.
Une situation que Pierre Tessier, le porte parole de Air Transat, réfutait, estimant que les personnels sur place avaient fait tout ce qui était en leur pouvoir pour assurer avant tout la sécurité des passagers, disséminés sur une vaste territoire et cela dans des conditions difficiles.
" Personne ne nous donnait d'information sur place, on s'informait à Montréal dans nos familles " ajoutait une autre passagère qui estimait que Air Transat n'avait pas été à la hauteur au niveau de la gestion de crise, mais se refusait toutefois à blâmer la représentante à destination".
Interrogée au téléphone par LCN, une cliente de VAT qui avait annulé son voyage à la dernière minute compte tenu des prévisions persistantes à l'effet que Emily allait frapper la Péninsule du Yucatan, s'insurgeait du fait que, en annulant son voyage, elle venait de perdre les 6000$ payés pour les vacances de sa famille au Mexique.
Ce à quoi Pierre Tessier réagissait en disant que jusqu'à vendredi, la trajectoire d'Emily était encore susceptible changer.
Intervenant sur RDI, l'avocat de l'OPC, Marie-Hélène Beaulieu n'était pas en mesure d'indiquer avec certitude si , selon les différents cas d'espèces - voyageurs sur place au moment de l'ouragan, voyageurs ayant annulé par peur de l'ouragan, voyageurs sur le point de partir - des recours étaient possibles à l'encontre des grossistes, des agents de voyages ou des transporteurs. Ayant mis en conjonction , d'une part l'obligation de sécurité faite aux vendeurs et d'autre part le cas de force majeure (act of God) que constitue un ouragan, elle émettait de forte réserves quant aux possibilités d'un recours mais indiquait néanmoins que "ce serait intéressant de voir ce qui arriverait".
En revanche, concernant les voyageurs qui n'ont pas pu partir en vacances en raison de l'annulation des vols causée par la fermeture de l'aéroport de Cancun, Marie Hélène Beaulieu indiquait que les voyageurs avaient droit à un remboursement mais ne pouvaient réclamer de dommages et intérêts.
Les météorologues prévoient entre 4 et 5 ouragans dans la région d'ici novembre, l'année va être longue.