Le transporteur Emirates, a décidé d'inclure la surtaxe carburant dans ses prix à compter du 1er novembre 2006 dans le marché français. Une stratégie de transparence qui constitue un précédent et qui n'est pas sans risque, puisque ses tarifs officiels seront ainsi plus élevés. "Emirates France va inclure ces taxes carburant dans le prix des billets à partir du 1er novembre", a déclaré Jean-Luc Grillet, directeur général France et Benelux du transporteur de Dubai cité par l'AFP. "Sous un an, l'ensemble de la compagnie aérienne aura intégré dans ses prix la surcharge", qui n'apparaîtra donc plus de manière distincte, a-t-il ajouté, en précisant qu'Emirates appliquait déjà ce système de tarification à Dubaï et dans quelques "pays-test", comme la Nouvelle-Zélande et l'Autriche.
"Nous avons décidé d'en terminer avec l'aberration que représente la notion de surcharge carburant. Nous considérons que le fuel fait partie du prix du billet. En l'occurence, il représente 29,1% des dépenses de notre compagnie aérienne", a encore commenté M. Grillet, dont la compagnie facture actuellement 164 euros de surcharge carburant pour un aller-retour sur son réseau.
"Le mouvement est inéluctable vers des prix TTC et les consommateurs le réclament", a-t-il souligné.
Apparues en 2004 à l'initiative de quelques compagnies aériennes, ces surcharges tarifaires se sont généralisées à la quasi-totalité des transporteurs, à l'exception des "low-cost", et augmentent régulièrement en fonction des fluctuations du cours du baril, qui s'échangeait autour des 70 dollars à Londres --à ses plus hauts depuis août 2006, observe l'AFP.
Ces surcharges ne sont généralement pas inclues dans le prix hors taxes des billets. Elles s'ajoutent aux diverses taxes (aéroport, sûreté...) et frais de service qui s'additionnent au tarif du vol.
Désormais, "Emirates fera évoluer le prix de ses billets en fonction de l'évolution du prix du carburant", a indiqué M. Grillet.
Selon le directeur d'Emirates France, "initialement, le coût de nos billets pourra paraître plus élevé que celui des autres transporteurs, mais au bout du compte, les passagers auront la garantie d'acheter une billet sans coût supplémentaire dissimulé".
Or "nous avons découvert que 99% des agents de voyages acceptaient nos 7% et ajoutaient quand même des frais. La bonne volonté d'Emirates a pénalisé nos ventes", a expliqué M. Grillet.
(Avec AFP et Vacances Pratiques)
"Nous avons décidé d'en terminer avec l'aberration que représente la notion de surcharge carburant. Nous considérons que le fuel fait partie du prix du billet. En l'occurence, il représente 29,1% des dépenses de notre compagnie aérienne", a encore commenté M. Grillet, dont la compagnie facture actuellement 164 euros de surcharge carburant pour un aller-retour sur son réseau.
"Le mouvement est inéluctable vers des prix TTC et les consommateurs le réclament", a-t-il souligné.
Apparues en 2004 à l'initiative de quelques compagnies aériennes, ces surcharges tarifaires se sont généralisées à la quasi-totalité des transporteurs, à l'exception des "low-cost", et augmentent régulièrement en fonction des fluctuations du cours du baril, qui s'échangeait autour des 70 dollars à Londres --à ses plus hauts depuis août 2006, observe l'AFP.
Ces surcharges ne sont généralement pas inclues dans le prix hors taxes des billets. Elles s'ajoutent aux diverses taxes (aéroport, sûreté...) et frais de service qui s'additionnent au tarif du vol.
Désormais, "Emirates fera évoluer le prix de ses billets en fonction de l'évolution du prix du carburant", a indiqué M. Grillet.
Selon le directeur d'Emirates France, "initialement, le coût de nos billets pourra paraître plus élevé que celui des autres transporteurs, mais au bout du compte, les passagers auront la garantie d'acheter une billet sans coût supplémentaire dissimulé".
Or "nous avons découvert que 99% des agents de voyages acceptaient nos 7% et ajoutaient quand même des frais. La bonne volonté d'Emirates a pénalisé nos ventes", a expliqué M. Grillet.
(Avec AFP et Vacances Pratiques)