Les incendies dont est victime l'archipel espagnol des Canaries ont entrainé l'évacuation de plus de 10 mille personnes. Les flammes ont ravagé 35.000 hectares de forêt. Ce sont les pires incendies de saison que l'archipel ait connu depuis ces dernières décennies.
L'état d'alerte maximale a été décrété aux Îles Canaries par le ministre espagnol de l'Environnement qui a annoncé l'envoi de renforts aériens supplémentaires depuis le continent pouyr combattre les incendies. Les vents forts et les massifs montagneux très escarpés rendent l'intervention des pompiers et des moyens aériens très périlleuses. La situation est d'autant plus compliquée que les fortes températures n'arrangent rien et maintiennent l'archipel dans une atmosphère insoutenable.
"Il s'agit des incendies les plus importants qu'ait connus l'archipel au cours de ces dernières décennies", a expliqué M. Rivero, le président du gouvernement régional des Canaries. Il a également annoncé le déblocage d'aides financières pour ceux dont les maisons et les biens ont été emportés par les flammes. Aujourd'hui, le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, doit se rendre sur place pour évaluer la situation et rencontrer pompiers et victimes.
Depuis la semaine dernière, le premier incendie a brûlé un total de 20.000 hectares de forêt. Selon la fondation pour la reforestation des Canaries, Foresta, le feu a détruit plus d'un tiers de la surface boisée de la Grande Canarie et met en péril la survie d'une trentaine d'espèces de la flore et de la faune sauvages de l'île. Hier, les flammes se concentraient principalement dans le sud de l'île sur la commune de San Bartolomé de Tirajana. Ce week end, un garde forestier a reconnu être l'auteur de cet incendie criminel qu'il avait été un des premiers à signaler.
Le deuxième incendie, s'est déclaré hier sur l'île touristique de Tenerife, il a entraîné l'évacuation rapide de 8.500 personnes et a ravagé 15.000 hectares. Un membre du gouvernement régional chargé de la sécurité et de la justice, José Miguel Ruano, a indiqué que la situation y était "difficile" en raison de la virulence du feu. Son origine reste pour l'heure inconnue.
L'état d'alerte maximale a été décrété aux Îles Canaries par le ministre espagnol de l'Environnement qui a annoncé l'envoi de renforts aériens supplémentaires depuis le continent pouyr combattre les incendies. Les vents forts et les massifs montagneux très escarpés rendent l'intervention des pompiers et des moyens aériens très périlleuses. La situation est d'autant plus compliquée que les fortes températures n'arrangent rien et maintiennent l'archipel dans une atmosphère insoutenable.
"Il s'agit des incendies les plus importants qu'ait connus l'archipel au cours de ces dernières décennies", a expliqué M. Rivero, le président du gouvernement régional des Canaries. Il a également annoncé le déblocage d'aides financières pour ceux dont les maisons et les biens ont été emportés par les flammes. Aujourd'hui, le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, doit se rendre sur place pour évaluer la situation et rencontrer pompiers et victimes.
Depuis la semaine dernière, le premier incendie a brûlé un total de 20.000 hectares de forêt. Selon la fondation pour la reforestation des Canaries, Foresta, le feu a détruit plus d'un tiers de la surface boisée de la Grande Canarie et met en péril la survie d'une trentaine d'espèces de la flore et de la faune sauvages de l'île. Hier, les flammes se concentraient principalement dans le sud de l'île sur la commune de San Bartolomé de Tirajana. Ce week end, un garde forestier a reconnu être l'auteur de cet incendie criminel qu'il avait été un des premiers à signaler.
Le deuxième incendie, s'est déclaré hier sur l'île touristique de Tenerife, il a entraîné l'évacuation rapide de 8.500 personnes et a ravagé 15.000 hectares. Un membre du gouvernement régional chargé de la sécurité et de la justice, José Miguel Ruano, a indiqué que la situation y était "difficile" en raison de la virulence du feu. Son origine reste pour l'heure inconnue.
Pas de panique pour le tourisme
L'activité touristique sur l'archipel situé dans l'Atlantique au large du Maroc, ne semble pas souffrir pour le moment des deux incendies qui affectent des zones plutôt isolées dans les terres, à l'écart des grands centres touristiques qui eux se concentrent sur le littoral.
L'office de tourisme de Grande-Canarie a tenu à "envoyer un message de tranquillité" aux visiteurs garantissant "la normalité des séjours" à tous les touristes "étant donné que les infrastructures touristiques fonctionnent normalement". L'archipel avait accueilli 774.000 touristes en août 2006.
(Avec Fenêtre sur l'Europe et AFP)
L'office de tourisme de Grande-Canarie a tenu à "envoyer un message de tranquillité" aux visiteurs garantissant "la normalité des séjours" à tous les touristes "étant donné que les infrastructures touristiques fonctionnent normalement". L'archipel avait accueilli 774.000 touristes en août 2006.
(Avec Fenêtre sur l'Europe et AFP)