En 2006, l'Espagne a accueilli 58,5 millions de touristes étrangers , un nouveau record historique, soit 4,5% de plus qu'en 2005, selon l'étude officielle des Mouvements touristiques aux frontières.
Comme les années précédentes, les visiteurs sont venus principalement du Royaume-Uni (16,2 millions; +0,6%), d'Allemagne (10,1 millions; +2,3%) et de France (9,2 millions; +3,1%). De ces trois pays sont partis 60,8% des touristes étrangers reçus l'an dernier en Espagne.
Suivent, dans l'ordre, les visiteurs en provenance d'Italie (3,3 millions; +13,6%), des pays nordiques, des Pays-Bas, du Portugal, de Belgique, d'Irlande, de Suisse et des Etats-Unis. Tous ces contingents sont en progression.
Six des dix-sept régions autonomes espagnoles ont accueilli 90% des 58,5 millions de touristes étrangers: la Catalogne (15 millions; +6,9%), l'archipel des Baléares (10,1 millions; +4,7%), l'archipel des Canaries (9,6 millions; +1,8%), l'Andalousie (8,5 millions; +2,3%), la région de Valence (5,5 millions; +1,5%) et la région de Madrid (3,9 millions; +14,7%).
Les Français ont choisi en majorité la Catalogne, la plupart des Britanniques allant de préférence aux Canaries et le plus grand nombre d'Allemands aux Baléares.
En hausse de 4,1% par rapport à 2005, les touristes étrangers qui ont choisi l'hôtel en 2006 se chiffraient à 36,6 millions (62,6% des 58,5 millions de visiteurs). Dans les logements non hôteliers, le nombre de touristes a progressé de 4,4%.
Pour se rendre en Espagne, l'avion a été utilisé en 2006 par 72,6% des visiteurs étrangers (42,4 millions de passagers; +4,2%). L'augmentation de ceux transportés par des compagnies aériennes à bas prix reste forte (+14% par rapport à 2005), mais les compagnies conventionnelles ont aussi enregistré un accroissement du nombre de touristes à destination de l'Espagne (+3,8%), le premier après quatre années consécutives de baisse.
La formule du paquet touristique a été ignorée par 38,3 millions de touristes (+8,6%), soit 65,5% du total. Il s'agit d'une tendance lourde. A titre indicatif, cette proportion était de 57,2% en 2004. Le ministre Joan Clos croit que cette évolution est renforcée par l'intensification des liaisons aériennes à bas prix. Vers l'Espagne, la part de marché des compagnies aériennes "low cost" atteint 30%.
Le ministre n'a pas encore révélé le montant des revenus du tourisme étranger pour l'Espagne en 2006. Il a sous-entendu une éventuelle stagnation en jugeant "non problématique que les dépenses [des touristes] baissent un peu" lorsque "la possibilité de voyager se démocratise" et que "la diminution des tarifs aériens a été la clef de la récupération touristique dans le monde entier".
L'offre conventionnelle plage-soleil reste le pilier essentiel du secteur touristique espagnol. La hausse sensible du tourisme culturel et urbain, surtout à Madrid et Barcelone, ainsi que la croissance de secteurs spécifiques tels que le golf et la chasse accentuent néanmoins la désaisonnalisation et donc la croissance des flux touristiques au-delà de l'été.
Comme les années précédentes, les visiteurs sont venus principalement du Royaume-Uni (16,2 millions; +0,6%), d'Allemagne (10,1 millions; +2,3%) et de France (9,2 millions; +3,1%). De ces trois pays sont partis 60,8% des touristes étrangers reçus l'an dernier en Espagne.
Suivent, dans l'ordre, les visiteurs en provenance d'Italie (3,3 millions; +13,6%), des pays nordiques, des Pays-Bas, du Portugal, de Belgique, d'Irlande, de Suisse et des Etats-Unis. Tous ces contingents sont en progression.
Six des dix-sept régions autonomes espagnoles ont accueilli 90% des 58,5 millions de touristes étrangers: la Catalogne (15 millions; +6,9%), l'archipel des Baléares (10,1 millions; +4,7%), l'archipel des Canaries (9,6 millions; +1,8%), l'Andalousie (8,5 millions; +2,3%), la région de Valence (5,5 millions; +1,5%) et la région de Madrid (3,9 millions; +14,7%).
Les Français ont choisi en majorité la Catalogne, la plupart des Britanniques allant de préférence aux Canaries et le plus grand nombre d'Allemands aux Baléares.
En hausse de 4,1% par rapport à 2005, les touristes étrangers qui ont choisi l'hôtel en 2006 se chiffraient à 36,6 millions (62,6% des 58,5 millions de visiteurs). Dans les logements non hôteliers, le nombre de touristes a progressé de 4,4%.
Pour se rendre en Espagne, l'avion a été utilisé en 2006 par 72,6% des visiteurs étrangers (42,4 millions de passagers; +4,2%). L'augmentation de ceux transportés par des compagnies aériennes à bas prix reste forte (+14% par rapport à 2005), mais les compagnies conventionnelles ont aussi enregistré un accroissement du nombre de touristes à destination de l'Espagne (+3,8%), le premier après quatre années consécutives de baisse.
La formule du paquet touristique a été ignorée par 38,3 millions de touristes (+8,6%), soit 65,5% du total. Il s'agit d'une tendance lourde. A titre indicatif, cette proportion était de 57,2% en 2004. Le ministre Joan Clos croit que cette évolution est renforcée par l'intensification des liaisons aériennes à bas prix. Vers l'Espagne, la part de marché des compagnies aériennes "low cost" atteint 30%.
Le ministre n'a pas encore révélé le montant des revenus du tourisme étranger pour l'Espagne en 2006. Il a sous-entendu une éventuelle stagnation en jugeant "non problématique que les dépenses [des touristes] baissent un peu" lorsque "la possibilité de voyager se démocratise" et que "la diminution des tarifs aériens a été la clef de la récupération touristique dans le monde entier".
L'offre conventionnelle plage-soleil reste le pilier essentiel du secteur touristique espagnol. La hausse sensible du tourisme culturel et urbain, surtout à Madrid et Barcelone, ainsi que la croissance de secteurs spécifiques tels que le golf et la chasse accentuent néanmoins la désaisonnalisation et donc la croissance des flux touristiques au-delà de l'été.