En se servant de modèles mathématiques, des chercheurs de la Britain's Health Protection Agency ont conclu que même si l'on arrivait à garder au sol 99,9 pour cent de tous les avions, la progression de la pandémie dans la plupart des grandes villes de la planète ne serait retardée que de quatre mois au maximum.
"De fortes restrictions, mais malgré tout réalistes dans leur ampleur et appliquées avec ardeur aux voyages aériens, ne ralentiraient une épidémie de seulement quelques jours, signalent les auteurs de l'étude publiée dans la revue Public Library of Science Medicine. Pour avoir un impact majeur, il faudrait imposer une restriction presque totale et instantanée des vols aériens."
Un expert américain en modèles mathématiques estime que la dernière étude vient confirmer sa propre étude et celles d'autres chercheurs.
"L'épidémie est si explosive et s'étend si rapidement que vous ne pourriez l'empêcher, quoi que vous fassiez, à moins d'être incroyablement efficace à interrompre les transports aériens", affirme Ira Longini, de la School of Public Health and Community Medicine à l'Université de Washington.
L'étude n'a pas intégré dans ses calculs la possibilité que l'Organisation mondiale de la santé puisse contenir la pandémie à la source.
Dans ce cas, les modèles mathématiques sont basés sur la possibilité qu'en réagissant très rapidement, on puisse mettre en quarantaine la région affectée et empêcher une pandémie.
En fait, les auteurs de la nouvelle étude estiment que cette dernière approche aurait probablement plus de chance de réussir qu'une interdiction totale du transport aérien, qui aurait par ailleurs un impact majeur sur cette industrie déjà considérée comme fragile.
Le problème c'est qu'une infection comme l'influenza a une très courte période d'incubation, entre trois et quatre jours, une période malgré tout suffisante pour que la maladie soit transmise dans le monde entier avant même que les personnes porteuses du virus ne réalisent qu'elles sont malades.
"De fortes restrictions, mais malgré tout réalistes dans leur ampleur et appliquées avec ardeur aux voyages aériens, ne ralentiraient une épidémie de seulement quelques jours, signalent les auteurs de l'étude publiée dans la revue Public Library of Science Medicine. Pour avoir un impact majeur, il faudrait imposer une restriction presque totale et instantanée des vols aériens."
Un expert américain en modèles mathématiques estime que la dernière étude vient confirmer sa propre étude et celles d'autres chercheurs.
"L'épidémie est si explosive et s'étend si rapidement que vous ne pourriez l'empêcher, quoi que vous fassiez, à moins d'être incroyablement efficace à interrompre les transports aériens", affirme Ira Longini, de la School of Public Health and Community Medicine à l'Université de Washington.
L'étude n'a pas intégré dans ses calculs la possibilité que l'Organisation mondiale de la santé puisse contenir la pandémie à la source.
Dans ce cas, les modèles mathématiques sont basés sur la possibilité qu'en réagissant très rapidement, on puisse mettre en quarantaine la région affectée et empêcher une pandémie.
En fait, les auteurs de la nouvelle étude estiment que cette dernière approche aurait probablement plus de chance de réussir qu'une interdiction totale du transport aérien, qui aurait par ailleurs un impact majeur sur cette industrie déjà considérée comme fragile.
Le problème c'est qu'une infection comme l'influenza a une très courte période d'incubation, entre trois et quatre jours, une période malgré tout suffisante pour que la maladie soit transmise dans le monde entier avant même que les personnes porteuses du virus ne réalisent qu'elles sont malades.