Jean-Pierre Kerten, éditeur de J'ai Mon Voyage !
l'ACTA a confié à Google Translate la version française de son site Internet, fraichement renouvelé. C'est une mauvaise nouvelle pour l'industrie car la traduction automatique, aussi utile qu'elle puisse être dans certains cas, couvre inévitablement de ridicule les organismes ou entreprises qui s'en servent à des fins de communications grand public. Qu'on s'en serve temporairement à l'interne, dans une association en difficulté financière et qui compte de nombreux membres bilingues, ça peut se discuter. Quoique ...
Mais d'espérer séduire le public francophone en l'exposant à ces diarrhées verbales incontrôlables relève de l'inconscience.
Circonstance aggravante, Google Translate et le projet qu'avait la Gendarmerie Royale du Canada de l'utiliser en Colombie britannique, il y a de cela quelques semaines à peine, avait soulevé l'ire du Canada francophone, faisant les manchettes. Et la GRC avait rapidement fait marche arrière.
L'ACTA n'est un organisme gouvernemental et , sans mettre en doute les bonnes intentions qui sont à l'origine de cette initiative, rappelons tout de même à ses dirigeants que la traduction automatique, c'est comme un avion sans pilote, cela n'existe pas et cela n'existera probablement jamais, du moins pour l'usage qu'en fait en ce moment l'association.
Avant que ce dossier irritant ne s'invite dans le quotidien des agents de voyages et des médias qui ont d'autres préoccupations à l'aube d'une saison chargée, ne vaudrait-il pas mieux que l'ACTA débarasse son nouveau site de cet outil qui risque de miner sérieusement la crédibilité de toute la profession et qu'elle prenne le temps de faire les choses comme il faut ?
Jean-Pierre Kerten
Éditeur, bilingue, Québécois, Canadien, immigrant et traducteur à ses heure$$$$$...
Mais d'espérer séduire le public francophone en l'exposant à ces diarrhées verbales incontrôlables relève de l'inconscience.
Circonstance aggravante, Google Translate et le projet qu'avait la Gendarmerie Royale du Canada de l'utiliser en Colombie britannique, il y a de cela quelques semaines à peine, avait soulevé l'ire du Canada francophone, faisant les manchettes. Et la GRC avait rapidement fait marche arrière.
L'ACTA n'est un organisme gouvernemental et , sans mettre en doute les bonnes intentions qui sont à l'origine de cette initiative, rappelons tout de même à ses dirigeants que la traduction automatique, c'est comme un avion sans pilote, cela n'existe pas et cela n'existera probablement jamais, du moins pour l'usage qu'en fait en ce moment l'association.
Avant que ce dossier irritant ne s'invite dans le quotidien des agents de voyages et des médias qui ont d'autres préoccupations à l'aube d'une saison chargée, ne vaudrait-il pas mieux que l'ACTA débarasse son nouveau site de cet outil qui risque de miner sérieusement la crédibilité de toute la profession et qu'elle prenne le temps de faire les choses comme il faut ?
Jean-Pierre Kerten
Éditeur, bilingue, Québécois, Canadien, immigrant et traducteur à ses heure$$$$$...