Image par Airbus
Airbus a procédé ce mercredi 15 juin à Hambourg au vol inaugural de son plus grand et plus récent avion de ligne à fuselage étroit, l'A321XLR, alors que le groupe aéronautique cherche à tirer parti de la demande lucrative d'avions monocouloirs pour les vols long-courrier. La campagne d'essais va se poursuivre en vue d'une mise en service prévue en 2024. 450 exemplaires de l'appareil ont été commandés notamment par Air Canada.
Airbus présente l'A321XLR comme un modèle qui changera la donne parmi sa flotte d'avions à fuselage étroit, permettant aux compagnies aériennes de desservir de manière rentable des liaisons long-courrier peu fréquentées, plutôt que de contraindre les passagers à passer par des hubs pour gros porteurs. L'appareil peut parcourir 8700 km, soit 15% de plus que son monocouloir actuel le plus performant, ce qui pourrait permettre aux compagnies aériennes d'assurer des liaisons telles que Houston-Santiago, New York-Rome ou Tokyo-Sydney sans avoir à supporter le coût d'un gros biréacteur. L'autonomie supplémentaire est rendue possible par l'ajout d'un nouveau réservoir de carburant central arrière, moulé dans la partie inférieure du fuselage.
Airbus doit cependant faire face aux questions des régulateurs sur le risque d'incendie lié à ce nouveau réservoir et a été contraint de retarder l'entrée en service de l'avion d'au moins trois mois, jusqu'à début 2024, pour permettre la modification de sa structure inférieure.
Airbus présente l'A321XLR comme un modèle qui changera la donne parmi sa flotte d'avions à fuselage étroit, permettant aux compagnies aériennes de desservir de manière rentable des liaisons long-courrier peu fréquentées, plutôt que de contraindre les passagers à passer par des hubs pour gros porteurs. L'appareil peut parcourir 8700 km, soit 15% de plus que son monocouloir actuel le plus performant, ce qui pourrait permettre aux compagnies aériennes d'assurer des liaisons telles que Houston-Santiago, New York-Rome ou Tokyo-Sydney sans avoir à supporter le coût d'un gros biréacteur. L'autonomie supplémentaire est rendue possible par l'ajout d'un nouveau réservoir de carburant central arrière, moulé dans la partie inférieure du fuselage.
Airbus doit cependant faire face aux questions des régulateurs sur le risque d'incendie lié à ce nouveau réservoir et a été contraint de retarder l'entrée en service de l'avion d'au moins trois mois, jusqu'à début 2024, pour permettre la modification de sa structure inférieure.