L’Association du transport aérien international (IATA) demande une fois de plus au gouvernement canadien de mettre fin de toute urgence aux restrictions de voyage actuelles liées à la COVID-19. Celles-ci sont maintenant en décalage avec la tendance mondiale à la levée des restrictions de voyage et sont en partie responsables des retards et des perturbations continus qui touchent les voyageurs aériens partout au Canada, estime l'association.
« Le Canada est devenu une exception totale dans la gestion de la COVID-19 et des voyages. Alors que les gouvernements du monde entier annulent les restrictions, le gouvernement du Canada les rétablit. Le gouvernement devrait suivre l’exemple de ses pairs, y compris, par exemple, l’Australie. Alors que ce pays avait certaines des restrictions de voyage les plus strictes au plus fort de la pandémie, il les a maintenant levées, y compris l’exigence de vaccination. Plutôt que de suivre cet exemple et de permettre aux voyages et au tourisme de se rétablir, ceux qui sont au pouvoir au Canada croient que d'ajouter des obstacles administratifs c'est la voie à suivre », a déclaré Peter Cerda, vice-président régional de l’IATA pour les Amériques.
Par conséquent, l’IATA demande au gouvernement du Canada de s’attaquer rapidement aux questions suivantes :
Supprimer les tests aléatoires à l'arrivée des passagers internationaux
Si, comme annoncé, les tests aléatoires sont rétablis à partir du 19 juillet 2022, les voyageurs seront obligés de se rendre dans un centre de test désigné ou d’administrer un autotest après leur arrivée. En cas de résultat positif, les voyageurs doivent s’isoler pendant 10 jours, ce qui est deux fois plus long que la période d’isolement moyenne recommandée par toute autorité sanitaire provinciale ou territoriale au Canada et une fois de plus distingue les voyageurs par rapport au reste de la population.
Mettre fin à l’obligation de vaccination pour les voyages internationaux
Le mandat de vaccination pour les voyages internationaux au Canada est essentiellement obsolète, car seule la vaccination de base (et pas les vaccins de rappel) est nécessaire pour que la personne soit considérée comme entièrement vaccinée. De plus, la preuve de vaccination n’est plus utilisée dans la vie quotidienne au Canada. La fin de ce mandat lié aux voyages éliminerait la nécessité d’effectuer une vérification manuelle et fastidieuse des documents à l’origine des vols à l’extérieur du Canada et pendant l’immigration à l’arrivée.
Utiliser ArriveCAN uniquement comme outil d’entrée pour les douanes
La suppression du mandat de vaccination permettrait également à ArriveCAN d’être utilisé uniquement à des fins douanières et d’immigration et non pour capturer et valider des informations de santé et de vaccination liées à la COVID-19. C’est ce qui ralentit le traitement frontalier. De plus, on demande maintenant aux compagnies aériennes de fournir une liste des passagers qui n’ont pas complété ArriveCAN au plus tard une heure après le départ d’un vol international à destination du Canada. Cela immobilise le personnel essentiel à un moment où les ressources sont déjà mises à rude épreuve.
Mettre fin aux mandats de port du masque
Le port du masque dans les aéroports et à bord des aéronefs doit être retiré, d’autant plus qu’il n’est plus en place dans la plupart des lieux publics au Canada, y compris les transports en commun et les sites sportifs.
« Après plus de deux ans de restrictions onéreuses liées à la COVID-19, les gens veulent pouvoir voyager à nouveau, comme nous pouvons le voir clairement à partir du niveau actuel de la demande. L’accélération de l’ensemble de la chaîne de valeur s’est accompagnée de certains défis. Le maintien de restrictions désuètes liées à la COVID-19 contribue aux retards que subissent les passagers aux principales portes d’entrée internationales canadiennes. Les gouvernements doivent veiller à ce que les restrictions de voyage soient conçues pour tenir compte de l’environnement actuel, et non de celui des deux années précédentes. Le moment est venu pour le gouvernement du Canada de se joindre à ses homologues du monde entier et d’éliminer les mesures inutiles et désuètes », a déclaré M. Cerda.
« Le Canada est devenu une exception totale dans la gestion de la COVID-19 et des voyages. Alors que les gouvernements du monde entier annulent les restrictions, le gouvernement du Canada les rétablit. Le gouvernement devrait suivre l’exemple de ses pairs, y compris, par exemple, l’Australie. Alors que ce pays avait certaines des restrictions de voyage les plus strictes au plus fort de la pandémie, il les a maintenant levées, y compris l’exigence de vaccination. Plutôt que de suivre cet exemple et de permettre aux voyages et au tourisme de se rétablir, ceux qui sont au pouvoir au Canada croient que d'ajouter des obstacles administratifs c'est la voie à suivre », a déclaré Peter Cerda, vice-président régional de l’IATA pour les Amériques.
Par conséquent, l’IATA demande au gouvernement du Canada de s’attaquer rapidement aux questions suivantes :
Supprimer les tests aléatoires à l'arrivée des passagers internationaux
Si, comme annoncé, les tests aléatoires sont rétablis à partir du 19 juillet 2022, les voyageurs seront obligés de se rendre dans un centre de test désigné ou d’administrer un autotest après leur arrivée. En cas de résultat positif, les voyageurs doivent s’isoler pendant 10 jours, ce qui est deux fois plus long que la période d’isolement moyenne recommandée par toute autorité sanitaire provinciale ou territoriale au Canada et une fois de plus distingue les voyageurs par rapport au reste de la population.
Mettre fin à l’obligation de vaccination pour les voyages internationaux
Le mandat de vaccination pour les voyages internationaux au Canada est essentiellement obsolète, car seule la vaccination de base (et pas les vaccins de rappel) est nécessaire pour que la personne soit considérée comme entièrement vaccinée. De plus, la preuve de vaccination n’est plus utilisée dans la vie quotidienne au Canada. La fin de ce mandat lié aux voyages éliminerait la nécessité d’effectuer une vérification manuelle et fastidieuse des documents à l’origine des vols à l’extérieur du Canada et pendant l’immigration à l’arrivée.
Utiliser ArriveCAN uniquement comme outil d’entrée pour les douanes
La suppression du mandat de vaccination permettrait également à ArriveCAN d’être utilisé uniquement à des fins douanières et d’immigration et non pour capturer et valider des informations de santé et de vaccination liées à la COVID-19. C’est ce qui ralentit le traitement frontalier. De plus, on demande maintenant aux compagnies aériennes de fournir une liste des passagers qui n’ont pas complété ArriveCAN au plus tard une heure après le départ d’un vol international à destination du Canada. Cela immobilise le personnel essentiel à un moment où les ressources sont déjà mises à rude épreuve.
Mettre fin aux mandats de port du masque
Le port du masque dans les aéroports et à bord des aéronefs doit être retiré, d’autant plus qu’il n’est plus en place dans la plupart des lieux publics au Canada, y compris les transports en commun et les sites sportifs.
« Après plus de deux ans de restrictions onéreuses liées à la COVID-19, les gens veulent pouvoir voyager à nouveau, comme nous pouvons le voir clairement à partir du niveau actuel de la demande. L’accélération de l’ensemble de la chaîne de valeur s’est accompagnée de certains défis. Le maintien de restrictions désuètes liées à la COVID-19 contribue aux retards que subissent les passagers aux principales portes d’entrée internationales canadiennes. Les gouvernements doivent veiller à ce que les restrictions de voyage soient conçues pour tenir compte de l’environnement actuel, et non de celui des deux années précédentes. Le moment est venu pour le gouvernement du Canada de se joindre à ses homologues du monde entier et d’éliminer les mesures inutiles et désuètes », a déclaré M. Cerda.