L'Institut économique de Montréal (IEDM) salue le dévoilement aujourd'hui par le ministre canadien des Transports Lawrence Cannon d'une nouvelle politique de "Ciel bleu" sur le
transport aérien international.
"Il s'agit d'une étape importante dans la mise en place d'un marché dutransport aérien plus ouvert à l'échelle mondiale", a commenté l'ex-dirigeant d'Air Canada et de l'IATA, Pierre Jeanniot, qui a publié deux études sur la question en tant que chercheur associé de l'IEDM. Selon M. Jeanniot, la nouvelle politique se distingue par le côté "proactif" de l'approche du gouvernement canadien dans la recherche de nouveaux accords de ciel ouvert. Les négociations que le gouvernement proposera ont par ailleurs un caractère plus ambitieux dans la mesure où elles incluront dès le début le droit de 5e liberté, c'est-à-dire celui d'embarquer des passagers dans un autre pays pour les amener dans un pays tiers. Le
chercheur de l'IEDM note aussi que le gouvernement sera dorénavant guidé par les priorités non seulement des lignes aériennes, mais aussi des aéroports, qui se sont souvent plaintes par le passé de voir leurs intérêts ignorés.
Le document de Transports Canada souligne dans sa liste de principes que les transporteurs canadiens devraient pouvoir rivaliser avec leurs concurrents sur les marchés internationaux "avec des règles du jeu raisonnablement équitables". Dans cette optique, Pierre Jeanniot espère que le gouvernement tiendra compte des loyers d'aéroport et des taxes sur l'essence et pour la sécurité qui sont plus lourds au Canada qu'aux Etats-Unis. La semaine dernière, l'IEDM publiait une Note économique où il était souligné que dans un
contexte d'ouverture croissante des marchés, le fardeau fiscal élevé qui pèse sur les compagnies aériennes canadiennes menace leur compétitivité.
transport aérien international.
"Il s'agit d'une étape importante dans la mise en place d'un marché dutransport aérien plus ouvert à l'échelle mondiale", a commenté l'ex-dirigeant d'Air Canada et de l'IATA, Pierre Jeanniot, qui a publié deux études sur la question en tant que chercheur associé de l'IEDM. Selon M. Jeanniot, la nouvelle politique se distingue par le côté "proactif" de l'approche du gouvernement canadien dans la recherche de nouveaux accords de ciel ouvert. Les négociations que le gouvernement proposera ont par ailleurs un caractère plus ambitieux dans la mesure où elles incluront dès le début le droit de 5e liberté, c'est-à-dire celui d'embarquer des passagers dans un autre pays pour les amener dans un pays tiers. Le
chercheur de l'IEDM note aussi que le gouvernement sera dorénavant guidé par les priorités non seulement des lignes aériennes, mais aussi des aéroports, qui se sont souvent plaintes par le passé de voir leurs intérêts ignorés.
Le document de Transports Canada souligne dans sa liste de principes que les transporteurs canadiens devraient pouvoir rivaliser avec leurs concurrents sur les marchés internationaux "avec des règles du jeu raisonnablement équitables". Dans cette optique, Pierre Jeanniot espère que le gouvernement tiendra compte des loyers d'aéroport et des taxes sur l'essence et pour la sécurité qui sont plus lourds au Canada qu'aux Etats-Unis. La semaine dernière, l'IEDM publiait une Note économique où il était souligné que dans un
contexte d'ouverture croissante des marchés, le fardeau fiscal élevé qui pèse sur les compagnies aériennes canadiennes menace leur compétitivité.