La Commission Européenne a ordonné à l'Italie d'autoriser les guides touristiques étrangers à exercer leur profession dans les sites touristiques italiens, rapporte E Turbo -News.
En Italie, seuls les guides détenant un permis délivré par les autorités ont le droit de faire visiter les principaux monuments du pays. Les guides doivent toujours avoir ce permis sur eux et doivent pouvoir l'exhiber sur demande à la police touristique. Une mesure, disent les Italiens, destinée à protéger les touristes contre les pseudo-guides à la petite semaine.
La Commission Européenne reconnait la pertinence du concept mais s'insurge contre la longueur de la liste des monuments et sites où l'Italie le fait appliquer. Plus de 2500 sites sont ainsi réservés aux guides "officiels", incluant, toute la ville de Venise, le centre historique de 30 villes dont Rome, Florence, Sienne et Perugia et toute une série de sites et monuments accessibles au public à travers le pays.
Une liste que la Commission juge excessive et qui contrevient à l'esprit d'un jugement de la Cour Européenne de Justice en 1991 à l'effet que la pratique du guide " officiel" devait relever de l'exception et non pas de la règle.
En ce moment , il est courant que des guides étrangers accompagnant des groupes en Italie se retrouvent confinés dans leur autocar, même dans des sites où les touristes peuvent circuler librement. La moindre explication donnée à leurs clients pourrait en effet leur valoir une amende salée, administrée par la police touristique.
Un cas typique, rapporté par le journal Messaggero, s'est présenté la semaine dernière à Rome, rapporte E turbo news. Un dame avait emmené des amis à la Fontaine de Trévi et leur donnait des explications lorsqu'elle fut arrêtée par la police et condamnée à payer une amende de 300$ pour avoir décrit la beauté artistique et la valeur historique de la Fontaine.... sans autorisation!
Le problème ne se limite pas à l'Italie: des remontrances du même ordre de la part de la Commission Européenne ont été servies à la France à qui on reproche notamment d'empêcher les guides étrangers d'obtenir une permis de guide français.
L'Association des Tour Opérateurs Européens (ETOA) a réservé à l'ordonnance de la Commission Européenne un accueil sans réserve. Son directeur exécutif, Tom Jenkins , déclarait :" Cette action de la Commission représente un pas en avant majeur pour l'éradication d'une pratique restrictive outrageuse qui a été une tache sur l'industrie touristique européenne depuis des décennies."
Selon Tom Jenkins, les accompagnateurs de groupes professionnels européens sont souvent en mesure de mieux présenter l'Italie à leurs groupes que ne le peuvent les guides locaux, car ils connaissent les intérêts de leurs clients, ils parlent la même langue et ils ont bâti une relation personnelle avec eux.
" La situation qui prévaut aujourd'hui en Italie est une entrave aux affaires, disgracieuse et qui équivaut, dans les faits, à du protectionnisme d'État,“ajoute Jenkis.
"Comme industrie, nous n'avons d'autre choix que de donner à nos clients un service minable, dans la mesure où ils se retrouvent à payer pour des guides locaux qui n'ajoutent rien à l'appréciaton de leur voyage. Quand les clients découvrent le pot aux roses, ils se sentent floués. La situation actuelle est mauvaise pour nos affaires et elle crée l' impression que l'Europe est une destination où les visiteurs se font arnaquer. Des changements sont requis d'urgence et la Commission mérite nos félicitations pour ses actions dans ce sens."
(source E turbo news)
En Italie, seuls les guides détenant un permis délivré par les autorités ont le droit de faire visiter les principaux monuments du pays. Les guides doivent toujours avoir ce permis sur eux et doivent pouvoir l'exhiber sur demande à la police touristique. Une mesure, disent les Italiens, destinée à protéger les touristes contre les pseudo-guides à la petite semaine.
La Commission Européenne reconnait la pertinence du concept mais s'insurge contre la longueur de la liste des monuments et sites où l'Italie le fait appliquer. Plus de 2500 sites sont ainsi réservés aux guides "officiels", incluant, toute la ville de Venise, le centre historique de 30 villes dont Rome, Florence, Sienne et Perugia et toute une série de sites et monuments accessibles au public à travers le pays.
Une liste que la Commission juge excessive et qui contrevient à l'esprit d'un jugement de la Cour Européenne de Justice en 1991 à l'effet que la pratique du guide " officiel" devait relever de l'exception et non pas de la règle.
En ce moment , il est courant que des guides étrangers accompagnant des groupes en Italie se retrouvent confinés dans leur autocar, même dans des sites où les touristes peuvent circuler librement. La moindre explication donnée à leurs clients pourrait en effet leur valoir une amende salée, administrée par la police touristique.
Un cas typique, rapporté par le journal Messaggero, s'est présenté la semaine dernière à Rome, rapporte E turbo news. Un dame avait emmené des amis à la Fontaine de Trévi et leur donnait des explications lorsqu'elle fut arrêtée par la police et condamnée à payer une amende de 300$ pour avoir décrit la beauté artistique et la valeur historique de la Fontaine.... sans autorisation!
Le problème ne se limite pas à l'Italie: des remontrances du même ordre de la part de la Commission Européenne ont été servies à la France à qui on reproche notamment d'empêcher les guides étrangers d'obtenir une permis de guide français.
L'Association des Tour Opérateurs Européens (ETOA) a réservé à l'ordonnance de la Commission Européenne un accueil sans réserve. Son directeur exécutif, Tom Jenkins , déclarait :" Cette action de la Commission représente un pas en avant majeur pour l'éradication d'une pratique restrictive outrageuse qui a été une tache sur l'industrie touristique européenne depuis des décennies."
Selon Tom Jenkins, les accompagnateurs de groupes professionnels européens sont souvent en mesure de mieux présenter l'Italie à leurs groupes que ne le peuvent les guides locaux, car ils connaissent les intérêts de leurs clients, ils parlent la même langue et ils ont bâti une relation personnelle avec eux.
" La situation qui prévaut aujourd'hui en Italie est une entrave aux affaires, disgracieuse et qui équivaut, dans les faits, à du protectionnisme d'État,“ajoute Jenkis.
"Comme industrie, nous n'avons d'autre choix que de donner à nos clients un service minable, dans la mesure où ils se retrouvent à payer pour des guides locaux qui n'ajoutent rien à l'appréciaton de leur voyage. Quand les clients découvrent le pot aux roses, ils se sentent floués. La situation actuelle est mauvaise pour nos affaires et elle crée l' impression que l'Europe est une destination où les visiteurs se font arnaquer. Des changements sont requis d'urgence et la Commission mérite nos félicitations pour ses actions dans ce sens."
(source E turbo news)