Les fondateurs de la Coalition des Agents de Voyages: Michel Morin, Robert Turcotte et Janick Laberge
La Coalition des Agents de voyages (CAV) tenait sa première réunion hier soir dans un hôtel de l'Est de Montréal. Les trois fondateurs, Robert Turcotte, de Voyages Hone , Janick Laberge de Voyages Vasco & Univers de la Croisière à Mercier et Michel Morin de Cap Voyages se sont relayés pour expliquer à la quinzaine d'agents de voyages présents, les tenants et les aboutissants de ce nouvel organisme dont on comprend maintenant qu'il se propose de jouer un rôle à la fois très important et très délicat, celui de négocier avec les fournisseurs sur le terrain brûlant de la rémunération.
Bien sûr, la coalition vise également d'autres objectifs qui sont d'ailleurs clairement formulés dans son site web www.goagents.ca mais plusieurs de ces autres objectifs s'apparentent aux objectifs poursuivis par l'ACTA ou encore par l'AAVQ, deux associations qui, nous dit-on, ne sont pas en mesure ou n'entendent pas s'engager dans les négociations de nature financière avec les fournisseurs.
Bien sûr, la coalition vise également d'autres objectifs qui sont d'ailleurs clairement formulés dans son site web www.goagents.ca mais plusieurs de ces autres objectifs s'apparentent aux objectifs poursuivis par l'ACTA ou encore par l'AAVQ, deux associations qui, nous dit-on, ne sont pas en mesure ou n'entendent pas s'engager dans les négociations de nature financière avec les fournisseurs.
Une quinzaine d'agents assistaient à la réunion
Des appuis importants
En fait, l'idée de la coalition a pris racine au sein d'un comité consultatif de l'ACTA sur les commissions mais, selon Robert Turcotte, qui est également président du Conseil de l'Acta au Québec, l'association (ACTA) estime que ce n'est pas son rôle de négocier avec les fournisseurs, alors que de son côté l'AAVQ, estime que ce genre de négociations est du ressor des regroupements.
Cela dit, le conseil régional de l'ACTA au Québec a donné son aval à la coalition, comme l'a confirmé hier le directeur général de l'ACTA au Québec, Jean-Luc Beauchemin. Et, bien qu'ils ne se soient pas prononcés officiellement, selon Robert Turcotte, des chefs de réseau et des administrateur de l'AAVQ auraient également signifié, sous le sceau de la confidentialité, leur appui à la coalition.
Dès lors, la CAV entend occuper le terrain des négociations pécunières, laissé vacant par les autres associations, et présenter à qui de droit les revendications de ses membres.
'' la coalition est totalement indépendante de l'ACTA et de l'AAVQ, c'est un rôle et une fonction très différente, c'est de rassembler le plus de monde possible pour qu'on dise aux fournisseurs: c'est fini, arrêtez de jouer avec des rémunérations qui sont ridicules. On veut se parler et on veut travailler de façon plus efficace'', résumé Robert Turcotte en répétant toutefois que l'intention de la CAV n'est pas d'entrer en guerre contre les fournisseurs.
Dans ce contexte, la CAV espère obtenir l'adhésion d'au moins 500 membres et récolter 10,000$ d'ici la fin de l'année. A ce jour, 18 propriétaires d'agence et une trentaine de conseillers se sont inscrits et 800 $ ont été reçus. Les fondateurs ne sont pas déçus par ce résultat. Ils attribuent cette mollesse notamment à la difficulté qu'auraient les agents à comprendre ce qui différencie l'AAVQ de la CAV. Par ailleurs, à la lueur des commentaires favorables qu'ils disent recevoir, ils se disent '' absolument convaincus de la réussite de leur initiative.''
En fait, l'idée de la coalition a pris racine au sein d'un comité consultatif de l'ACTA sur les commissions mais, selon Robert Turcotte, qui est également président du Conseil de l'Acta au Québec, l'association (ACTA) estime que ce n'est pas son rôle de négocier avec les fournisseurs, alors que de son côté l'AAVQ, estime que ce genre de négociations est du ressor des regroupements.
Cela dit, le conseil régional de l'ACTA au Québec a donné son aval à la coalition, comme l'a confirmé hier le directeur général de l'ACTA au Québec, Jean-Luc Beauchemin. Et, bien qu'ils ne se soient pas prononcés officiellement, selon Robert Turcotte, des chefs de réseau et des administrateur de l'AAVQ auraient également signifié, sous le sceau de la confidentialité, leur appui à la coalition.
Dès lors, la CAV entend occuper le terrain des négociations pécunières, laissé vacant par les autres associations, et présenter à qui de droit les revendications de ses membres.
'' la coalition est totalement indépendante de l'ACTA et de l'AAVQ, c'est un rôle et une fonction très différente, c'est de rassembler le plus de monde possible pour qu'on dise aux fournisseurs: c'est fini, arrêtez de jouer avec des rémunérations qui sont ridicules. On veut se parler et on veut travailler de façon plus efficace'', résumé Robert Turcotte en répétant toutefois que l'intention de la CAV n'est pas d'entrer en guerre contre les fournisseurs.
Dans ce contexte, la CAV espère obtenir l'adhésion d'au moins 500 membres et récolter 10,000$ d'ici la fin de l'année. A ce jour, 18 propriétaires d'agence et une trentaine de conseillers se sont inscrits et 800 $ ont été reçus. Les fondateurs ne sont pas déçus par ce résultat. Ils attribuent cette mollesse notamment à la difficulté qu'auraient les agents à comprendre ce qui différencie l'AAVQ de la CAV. Par ailleurs, à la lueur des commentaires favorables qu'ils disent recevoir, ils se disent '' absolument convaincus de la réussite de leur initiative.''
Janick Laberge
Un site web prometteur
Il faut dire que si la feuille de route est maintenue, la CAV entend équiper son site Internet de façon à permettre aux membres d'échanger dans des forums, de tenir des réunions virtuelles et surtout de signer des pétitions.
'' C'est la première fois qu'un telle structure existe,observe Robert Turcotte en parlant du site web. Une structure avec laquelle ont peut communiquer facilement et rapidement entre nous sur des idées et sur des points pouvant améliorer la situation ''.
Le site qui, jusqu'ici, a coûté zéro dollar, sera protégé par mot de passe mais, expliquait Michel Morin , '' il faudra que les membres s'identifient par leur nom réel et non pas par un pseudo. Il faut qu'ils s'assument , comme nous le faisons ici aujourd'hui ! ''
'' Ce qui était important au départ, disait Janick Laberge c'était d'avoir une présentation claire et professionnelle qui nous permette de montrer aux founisseurs que nous sommes sérieux. D'où l'idée d'avoir des forums et des pétitions en ligne. Nous avons attendu 6 mois pour lancer la coalition car nous voulions être prêts.''
Le site n'est pas encore doté de toutes les fonctions envisagées mais des démarches ont été entreprises pour acquérir l'expertise requise. La coalition fait appel aux agents de voyages pour contribuer à l'effort par une implication personnelle ou financière.
Financement
Si il y a une constante qui revient dans les déboires des associations qui se sont succédées au fil des années, c'est bien la question du financement. Une question incontournable et qui ne fait pas exception pour la CAV. Sauf qu'avec l'outil potentiellement puissant que constitue son site Internet, la CAV pourrait brandir, à peu de frais, devant les fournisseurs, des pétitions et des revendications arborant la signature de centaines voire, de milliers d'agents de voyages. Et elle pourrait ainsi motiver les troupes à délier progressivement les cordons de la bourse. C'est en somme sur cet effet d'entraînement que comptent les fondateurs qui sont bien conscients de la rétiscence des agents '' quand vient le temps de donner 5 $ ''.
A toutes fins pratique, l'adhésion à la coalition est gratuite, (il suffit de s'inscrire dans le site) mais les fondateurs espèrent obtenir des contribution et ils suggèrent par ailleurs une contribution de 100$ pour les propriétaires d'agences.
Il faut dire que si la feuille de route est maintenue, la CAV entend équiper son site Internet de façon à permettre aux membres d'échanger dans des forums, de tenir des réunions virtuelles et surtout de signer des pétitions.
'' C'est la première fois qu'un telle structure existe,observe Robert Turcotte en parlant du site web. Une structure avec laquelle ont peut communiquer facilement et rapidement entre nous sur des idées et sur des points pouvant améliorer la situation ''.
Le site qui, jusqu'ici, a coûté zéro dollar, sera protégé par mot de passe mais, expliquait Michel Morin , '' il faudra que les membres s'identifient par leur nom réel et non pas par un pseudo. Il faut qu'ils s'assument , comme nous le faisons ici aujourd'hui ! ''
'' Ce qui était important au départ, disait Janick Laberge c'était d'avoir une présentation claire et professionnelle qui nous permette de montrer aux founisseurs que nous sommes sérieux. D'où l'idée d'avoir des forums et des pétitions en ligne. Nous avons attendu 6 mois pour lancer la coalition car nous voulions être prêts.''
Le site n'est pas encore doté de toutes les fonctions envisagées mais des démarches ont été entreprises pour acquérir l'expertise requise. La coalition fait appel aux agents de voyages pour contribuer à l'effort par une implication personnelle ou financière.
Financement
Si il y a une constante qui revient dans les déboires des associations qui se sont succédées au fil des années, c'est bien la question du financement. Une question incontournable et qui ne fait pas exception pour la CAV. Sauf qu'avec l'outil potentiellement puissant que constitue son site Internet, la CAV pourrait brandir, à peu de frais, devant les fournisseurs, des pétitions et des revendications arborant la signature de centaines voire, de milliers d'agents de voyages. Et elle pourrait ainsi motiver les troupes à délier progressivement les cordons de la bourse. C'est en somme sur cet effet d'entraînement que comptent les fondateurs qui sont bien conscients de la rétiscence des agents '' quand vient le temps de donner 5 $ ''.
A toutes fins pratique, l'adhésion à la coalition est gratuite, (il suffit de s'inscrire dans le site) mais les fondateurs espèrent obtenir des contribution et ils suggèrent par ailleurs une contribution de 100$ pour les propriétaires d'agences.
Michel Morin et Robert Turcotte
Le ras le bol
La soirée a donné lieu à une évocation soutenue des problèmes auxquels font face les agents de voyages dans le contexte actuel. Des propos semblables à ceux maintes fois entendus dans ce genre de réunions, notamment celles que tenaient l'APAV ou encore l'Association Québécoise des Conseillers en Voyages (AQCV) aujourd'hui disparues et qui avaient à leur époque réussi à mobiliser quelques centaines d'agents avant de s'éteindre, exangues ou en proie à des conflits internes. Lorsqu'on leur rappelle les difficultés rencontrées au fil des ans par les associations pour obtenir de leur membres une implication personnelle ou financière, les instigateurs de la CAV ne s'en émeuvent pas. Ils estiment que cette fois-ci sera la bonne.
'' La situation a changé, le ras le bol est plus fort que jamais, les agents sont en colère, c'est notre printemps arabe'', entendait-on hier soir.
Mais la crainte qui semble les habiter davantage c'est la timidité, voir la peur des agents de voyages. '' On nous dit qu'on va nous suivre, une fois qu'on aura montré ce qu'on peut faire, d'autres nous assurent de leur support mais refusent qu'on les cite par peur de représailles, disent - ils.
'' Il faut que les agents se tiennent debout s'ils veulent négocier d'égal à égal avec les fournisseurs!'' tranche Michel Morin.
Dans l'immédiat, la coalition préparera un plan d'affaire bien étoffé qui s'inspirera notamment des idées et suggestions que lui fourniront les membres par le biais de la boite à idée située sur la page d'accueil du site. '' Les Québécois sont connus pour être inventifs et créatifs, rappelle Michel Morin, et les idées, pour nous à ce stade-ci, c'est très important !'
La soirée a donné lieu à une évocation soutenue des problèmes auxquels font face les agents de voyages dans le contexte actuel. Des propos semblables à ceux maintes fois entendus dans ce genre de réunions, notamment celles que tenaient l'APAV ou encore l'Association Québécoise des Conseillers en Voyages (AQCV) aujourd'hui disparues et qui avaient à leur époque réussi à mobiliser quelques centaines d'agents avant de s'éteindre, exangues ou en proie à des conflits internes. Lorsqu'on leur rappelle les difficultés rencontrées au fil des ans par les associations pour obtenir de leur membres une implication personnelle ou financière, les instigateurs de la CAV ne s'en émeuvent pas. Ils estiment que cette fois-ci sera la bonne.
'' La situation a changé, le ras le bol est plus fort que jamais, les agents sont en colère, c'est notre printemps arabe'', entendait-on hier soir.
Mais la crainte qui semble les habiter davantage c'est la timidité, voir la peur des agents de voyages. '' On nous dit qu'on va nous suivre, une fois qu'on aura montré ce qu'on peut faire, d'autres nous assurent de leur support mais refusent qu'on les cite par peur de représailles, disent - ils.
'' Il faut que les agents se tiennent debout s'ils veulent négocier d'égal à égal avec les fournisseurs!'' tranche Michel Morin.
Dans l'immédiat, la coalition préparera un plan d'affaire bien étoffé qui s'inspirera notamment des idées et suggestions que lui fourniront les membres par le biais de la boite à idée située sur la page d'accueil du site. '' Les Québécois sont connus pour être inventifs et créatifs, rappelle Michel Morin, et les idées, pour nous à ce stade-ci, c'est très important !'