La Cour supérieure met fin à la poursuite civile de Manon Hubert contre Christian Guillet, ancien propriétaire de Club Voyages Langelier

La Cour supérieure du Québec a mis fin, le 13 décembre dernier, à la poursuite civile en diffamation intentée par Manon Hubert contre Christian Guillet.

Manon Hubert, son conjoint Daniel Roy, ainsi que Ressource Lafontaine et Centre La Transition Inc., avaient intenté, en décembre 2012, une poursuite en diffamation contre Christian Guillet et Club Voyages Langelier pour près de 700 000 $. Les demandeurs alléguaient dans leurs procédures judiciaires qu'ils auraient été diffamés par Christian Guillet. Les demandeurs prétendaient que Christian Guillet les avaient publiquement traités de fraudeurs et de voleurs à la suite de la fermeture de son agence de voyages.

Rappelons que Manon Hubert se présentait à titre de conseillère extérieure de l'ancienne agence de voyages de Christian Guillet, Club Voyages Langelier. Selon des centaines de documents déposés auprès de Raymond Chabot Grant Thornton., administrateur provisoire de l'Office de la Protection du Consommateur du Québec (OPC), Manon Hubert aurait fabriqué ses propres factures et encaissé elle-même l'argent des consommateurs, soit par chèques à son ordre, soit en argent comptant, soit en utilisant le terminal bancaire installé chez Ressource Lafontaine et Centre La Transition Inc.

Les agissements de Manon Hubert ont entraîné la fermeture de l'agence de voyages Club Voyages Langelier le 4 février 2012. Avant la fermeture de l'agence, Christian Guillet avait déposé une plainte au Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM). Une longue et minutieuse enquête policière a mené au dépôt d'accusations criminelles de fraudes pour près de 2,5 millions de dollars et fabrication de faux documents contre Manon Hubert. Son enquête préliminaire doit s'amorcer en juin 2014.

L'OPC a aussi déposé une série de 17 accusations pénales contre Manon Hubert, alléguant de multiples infractions à la Loi et au Règlement sur les agents de voyages.

Pour sa part, Christian Guillet n'est l'objet d'aucune enquête et ne fait face à aucune poursuite civile ou accusation criminelle ou pénale.

Le 13 décembre 2013, le juge Benoît Emery de la Cour supérieure a refusé à Manon Hubert et aux autres demandeurs la permission d'inscrire la poursuite en diffamation. Dans sa décision, le juge Emery estime « précaire » le recours en diffamation et constate que Manon Hubert a refusé de se présenter à un interrogatoire hors cour « sans compter que celle-ci a été arrêtée par la police et fait maintenant face à des accusations de fraude pour les mêmes faits que ceux faisant l'objet du présent recours ».

En refusant à Manon Hubert, Daniel Roy, ainsi qu'à Ressource Lafontaine et Centre La Transition Inc., la permission d'inscrire le dossier en vue d'un procès, le juge Emery met un terme final à la poursuite.

Le juge Emery condamne aussi Manon Hubert, Daniel Roy, ainsi qu'à Ressource Lafontaine et Centre La Transition Inc., aux frais judiciaires entraînés par le dépôt de cette poursuite.

M. Christian Guillet se dit heureux de ce dénouement au terme de plusieurs mois de procédures judiciaires.

Monsieur Guillet est représenté devant les tribunaux par Me Daniel Guay.

SOURCE CG & ASS inc.