La plage des Salines est considérée comme l’une des plus belles
Par Nathalie De Grandmont ---- Ces jours-ci, la Martinique entame sa prochaine saison hivernale avec un grand élan d’enthousiasme et d’optimisme. Les préventes affichent une hausse encourageante, plusieurs intervenants martiniquais ont bonifié leur offre et, pour couronner le tout, la compagnie Norwegian, une des compagnies low-cost les plus primées en Europe, y proposera trois vols hebdomadaires entre Montréal et Fort de France, jusqu’au 31 mars. D’ailleurs, nous avons participé à leur vol inaugural, jeudi dernier ; ce qui nous a aussi permis de renouer avec quelques atouts et nouveautés de cette destination, qui devient de plus en plus populaire auprès des Québécois.
L’équipage de Norwegian, en compagnie de Muriel Wiltord, la directrice zone Amériques pour le CMT et Lakdar Kamouche, directeur des opérations aériennes pour ADM
Un petit coin d’Europe dans les Caraïbes
Nul doute, il régnait une belle ambiance à l’aéroport Montréal-Trudeau le 1er novembre, alors que Muriel Wiltord, la directrice zone Amériques pour le Comité Martiniquais du Tourisme, se préparait à inaugurer le nouveau vol de Norwegian vers Fort de France, en compagnie de Lakdar Kamouche, directeur des opérations aériennes pour ADM et Marina Suberlyak, directrice du marketing Canada -USA pour Norwegian. « Grâce à ce nouveau partenaire, nous aurons jusqu’à 8 vols hebdomadaires vers la Martinique cet hiver », commentait Muriel Wiltord. « Depuis 2015, les vols proposés par Norwegian vers les États-Unis (vers New-York et Miami), nous apportent de nouvelles clientèles, notamment de nombreuses familles et groupes d’amies, par exemple. Et nous avons bon espoir que leur nouveau vol de Montréal ouvrira la voie à de nouveaux clients potentiels, tels que les milléniaux, les jeunes couples et les familles. » Dans la foulée, Muriel Wiltord précisait que, pour le marché canadien, les préventes pour l’hiver 2018-2019 sont en hausse de 49%, par rapport à l’an dernier. « Au Canada, le Québec demeure le marché le plus porteur (près de 95% des ventes). D’ailleurs, la haute direction du CMT vient tout juste de décréter que le Québec devient une de ses priorités ! Une excellente nouvelle, puisqu’on nous a aussi accordé des budgets supplémentaires, pour réaliser de nouvelles campagnes de promotion au cours des prochains mois » ; ajoutait-elle avec fierté.
Nul doute, il régnait une belle ambiance à l’aéroport Montréal-Trudeau le 1er novembre, alors que Muriel Wiltord, la directrice zone Amériques pour le Comité Martiniquais du Tourisme, se préparait à inaugurer le nouveau vol de Norwegian vers Fort de France, en compagnie de Lakdar Kamouche, directeur des opérations aériennes pour ADM et Marina Suberlyak, directrice du marketing Canada -USA pour Norwegian. « Grâce à ce nouveau partenaire, nous aurons jusqu’à 8 vols hebdomadaires vers la Martinique cet hiver », commentait Muriel Wiltord. « Depuis 2015, les vols proposés par Norwegian vers les États-Unis (vers New-York et Miami), nous apportent de nouvelles clientèles, notamment de nombreuses familles et groupes d’amies, par exemple. Et nous avons bon espoir que leur nouveau vol de Montréal ouvrira la voie à de nouveaux clients potentiels, tels que les milléniaux, les jeunes couples et les familles. » Dans la foulée, Muriel Wiltord précisait que, pour le marché canadien, les préventes pour l’hiver 2018-2019 sont en hausse de 49%, par rapport à l’an dernier. « Au Canada, le Québec demeure le marché le plus porteur (près de 95% des ventes). D’ailleurs, la haute direction du CMT vient tout juste de décréter que le Québec devient une de ses priorités ! Une excellente nouvelle, puisqu’on nous a aussi accordé des budgets supplémentaires, pour réaliser de nouvelles campagnes de promotion au cours des prochains mois » ; ajoutait-elle avec fierté.
Ingrid Labeau, coordonnatrice promotion et marketing au CMT Montréal, et Muriel Wiltord, directrice zone Amériques pour le CMT
Pour Muriel Wiltord, « la beauté de la Martinique est d’offrir les vertus de l’Europe, dans les Caraïbes. » En réponse à une question sur les hôtels tout-inclus qui n’y sont pas présents (à l’exception du Club Med), elle ajoute qu’en contrepartie, « la Martinique offre la liberté de découverte » ; citant en exemple la vaste gamme d’hébergements possibles, les nombreux restaurants, la richesse de la cuisine et de la culture martiniquaises, ainsi que ses paysages variés. » D’ailleurs, en ce qui concerne les paysages, elle rappelait que le Parc régional de la Martinique protège les deux tiers de l’île et que des démarches ont été entreprises afin que les Pitons du Carbet soient reconnus au Patrimoine naturel de l’Unesco.
Vue de la baie de Saint-Pierre, avec le volcan de la Montagne Pelée en arrière-plan
Le nord : la Montagne Pelée, les mornes et bien plus…
Pour pouvoir apprécier toute la diversité des paysages martiniquais, il faut notamment aller faire un tour dans le centre et le nord de l’île, qui cachent d'immenses bananeraies, des forêts tropicales, des "mornes" qui ondulent vers la mer, au milieu desquels trônent les Pitons du Carbet et surtout, le volcan de la Montagne Pelée, qui a profondément marqué la morphologie et l’histoire de la région.
Pour pouvoir apprécier toute la diversité des paysages martiniquais, il faut notamment aller faire un tour dans le centre et le nord de l’île, qui cachent d'immenses bananeraies, des forêts tropicales, des "mornes" qui ondulent vers la mer, au milieu desquels trônent les Pitons du Carbet et surtout, le volcan de la Montagne Pelée, qui a profondément marqué la morphologie et l’histoire de la région.
Saint-Pierre a conservé des vestiges de l’éruption de 1902
A ses pieds, la ville de Saint-Pierre était la capitale de l’île, au 19ème siècle. D’ailleurs, son théâtre, ses commerces prospères et ses rues en pavés épataient la galerie.... au point qu’on la surnommait " le petit Paris des Antilles". Mais, le destin de Saint-Pierre bascula un matin de 1902 ; tous ses bâtiments et sa population étant anéantis par une éruption de la Montagne Pelée. Aujourd’hui, Saint-Pierre fait partie des villes d’art et d’histoire, qu’on surnomme parfois « le petit Pompéi des Caraïbes ». Chose certaine, elle ne cache pas son destin particulier, puisqu’elle nous dévoile sans pudeur les ruines de son ancienne prison, de son ancienne forteresse militaire, tout comme celles de son église et de son impressionnant théâtre, si avant-gardiste pour l’époque. Bien sûr, depuis, Saint-Pierre a fait la paix avec ce volcan, qui est désormais endormi et hautement surveillé. Et, bien qu’elle ait souvent la tête dans les nuages, cette montagne Pelée est devenue une alliée, qui contribue largement au charme de la région, en tandem avec la baie de Saint-Pierre, les plages de sable volcaniques et les mornes luxuriants.
Domaine d’Émeraude
Un peu au sud de Saint-Pierre, s’étire la plage volcanique du Carbet. Bien qu’elle soit moins populaire que ses consoeurs du sud (voir plus bas), cette plage a la cote parmi les locaux, d’autant plus qu’elle est bordée par plusieurs restaurants sympathiques et décontractés comme Le Petibonum, souvent cité parmi les meilleurs bars de l’île. Derrière, une enfilade de mornes verdoyants nous invite à entrer à l’intérieur des terres, pour y découvrir toute la richesse florale et la biodiversité de la Martinique, bien mise en valeur au Domaine d'Emeraude, par exemple. Situé à Morne-Rouge, au milieu des principaux massifs montagneux de l’île, ce domaine regroupe un jardin, quelques sentiers dans la forêt tropicale et un musée, qui dresse un survol de l’histoire, la faune et la flore martiniquaises.
Ingrid Labeau, devant le quai de l’Anse d’Arlets
Plages et ambiance balnéaires de la côte sud :
Au sud de Fort-de-France, les forêts tropicales cèdent leur place à des anses et des plages, qui font aussi le bonheur des vacanciers. Il y a plusieurs petites anses (dont l'Anse Dufour et l'Anse noire) tout autour de l’Anse d’Arlets, elle-même très populaire pour la plongée libre (forte présence de tortues dans la baie), son bourg et son église aux couleurs pastel.
Au sud de Fort-de-France, les forêts tropicales cèdent leur place à des anses et des plages, qui font aussi le bonheur des vacanciers. Il y a plusieurs petites anses (dont l'Anse Dufour et l'Anse noire) tout autour de l’Anse d’Arlets, elle-même très populaire pour la plongée libre (forte présence de tortues dans la baie), son bourg et son église aux couleurs pastel.
La plage du Diamant
Il y a aussi une charmante plage face au rocher du Diamant : un emblème qui trône au large et une ancienne forteresse militaire, devenu un refuge pour les oiseaux.
Plage des Salines
Mais, quand il est question des plus belles plages de l’île, plusieurs évoquent surtout la plage de Pointe Marin ou encore, celle des Salines, située à la pointe sud de l’île. Bien sûr, toutes ces plages se trouvent du côté ouest, face à la mer des Caraïbes, où l'eau s'avère plus calme, plus propice à la baignade et de cette couleur turquoise que les vacanciers aiment tant !
Club Med Les Boucaniers
D’ailleurs, c’est à proximité de la plage des Salines et du bourg de Sainte-Anne qu’on retrouve le Club Med les Boucaniers : le pionnier dans la zone des Caraïbes (ouvert en 1969), entièrement rénové en 2005 et reconnu notamment pour son programme de ski nautique et son ponton, qui s’étire au-dessus des eaux turquoise.
Club Med Les Boucaniers
Comme nous l’expliquait Aline Charllec-Sinor, la directrice de l’hébergement, ce Club propose 13 catégories de chambres, dont les plus populaires sont celles avec vues mer et terrasse. « Les nouveaux vols de Norwegian ouvrent la porte à de plus courts séjours, comme nous l’avons constaté avec la clientèle américaine. Dernièrement, nous avons aussi rénové et redécoré complètement le restaurant principal (les Pays Mêlés) ainsi que le bar de plage (l’Ô), pour y créer de nouveaux espaces plus épurés, plus conviviaux et au goût du jour. » Et, comme cet établissement plaît beaucoup aux Québécois, signalons qu’on y propose aussi des passes pour les visiteurs extérieurs, qui permettent d’aller profiter de la restauration et des activités, pour la journée ou la soirée (93 Euros, par adulte).
Hôtel Bakoua
Bien sûr, tel que le précisait Muriel Wiltord, la Martinique propose une gamme d’hébergements variés, qui vont du petit gîte rural jusqu’aux hôtels 5 étoiles comme le Relais & Châteaux de Cap Est ou la Suite Villa, à Trois-Ilets, qui propose des suites, des villas et un restaurant gastronomique au décor très artistique. D’ailleurs, le secteur de Pointe du Bout et de Trois-Ilets (face à la baie de Fort-de-France) compte aussi plusieurs commerces et restos animés, qui côtoient plusieurs hôtels indépendants, dont Le Bambou (qui vient d’ajouter une nouvelle section, plus dédiée aux couples) et l’Hôtel La Pagerie, très bien tenu par sa propriétaire – Véronique Bidault des Chaumes – qui invite souvent des chefs renommés, notamment lors du Créole Rhum & Food Festival, en octobre. A cela s’ajoute aussi l'Hôtel Bakoua, classé 4 étoiles. Bien que certaines chambres mériteraient d’être rénovées, il offre l’avantage d’être directement sur la plage, alors que son bar en surplomb de l’eau, son restaurant et sa piscine à débordement offrent une vue incroyable sur la baie de Fort-de-France. D’ailleurs, des navettes maritimes (fréquentes et peu coûteuses) permettent de rejoindre la capitale martiniquaise rapidement et de façon très agréable.
le rhum agricole martiniquais est une appellation contrôlée
Culture et saveurs :
Chose certaine, sur cette île, la culture et la cuisine font définitivement partie des « valeurs ajoutées », d’autant plus qu’elles nous sont servies en français, avec des accents et expressions créoles qui nous font bien sourire… Commençons par leur produit vedette : le rhum agricole, c'est à dire fait directement à partir du jus de canne à sucre (et non de la mélasse, qui est un résidu). D’ailleurs, le rhum agricole martiniquais est le seul produit des DOM-TOM à avoir sa propre appellation contrôlée. Chose certaine, il justifie largement la visite d’une rhumerie, telle que l'Habitation Clément, à Le François. Bien que la véritable distillerie soit désormais ailleurs, ce domaine réunit plusieurs choses au même endroit, dont un jardin de sculptures, des expositions d’art contemporain, les chais de vieillissement et une superbe "habitation" du 18ème siècle.
Chose certaine, sur cette île, la culture et la cuisine font définitivement partie des « valeurs ajoutées », d’autant plus qu’elles nous sont servies en français, avec des accents et expressions créoles qui nous font bien sourire… Commençons par leur produit vedette : le rhum agricole, c'est à dire fait directement à partir du jus de canne à sucre (et non de la mélasse, qui est un résidu). D’ailleurs, le rhum agricole martiniquais est le seul produit des DOM-TOM à avoir sa propre appellation contrôlée. Chose certaine, il justifie largement la visite d’une rhumerie, telle que l'Habitation Clément, à Le François. Bien que la véritable distillerie soit désormais ailleurs, ce domaine réunit plusieurs choses au même endroit, dont un jardin de sculptures, des expositions d’art contemporain, les chais de vieillissement et une superbe "habitation" du 18ème siècle.
L’Habitation Clément
Parmi les plus beaux exemples des maisons de maîtres, elle a été restaurée et remeublée comme à l'époque, avec ses lits à baldaquin, ses récamiers en acajou et ses persiennes à lamelles, qui permettaient une meilleure ventilation. Les visites se font avec l’aide d’un audio-guide et, bien sûr, se terminent, avec une dégustation de quelques-uns de leurs produits, dont ces fameux rhums vieux, qui font la réputation de la maison.
La Savane des Esclaves
Après avoir visité une ancienne maison de « maîtres », il faut aussi découvrir le point de vue des esclaves ; ce qui est raconté avec brio à La Savane des Esclaves, à Trois-Ilets. Ce projet est l’oeuvre d’un autodidacte passionné - Gilbert Larose - qui y a reconstitué un village traditionnel d'antan, illustrant l'histoire des premiers colons arrivés de Normandie, puis les conditions de vie des esclaves, qui travaillaient dans les champs de canne à sucre. En circulant au milieu de ces cases créoles, les guides nous présentent également les arbres fruitiers et les plantes médicinales, qui ont donné naissance à un grand nombre de traditions martiniquaises. Au fil des années, ce site est devenu le troisième plus visité en Martinique et on vient encore de le bonifier, avec l’ajout récent d’un salon de thé, du village Kalinago (dédié au premier peuple de l’île) et d’un théâtre, où l’on présente des spectacles culturels tous les samedis.
Nous remercions Norwegian, le Comité Martiniquais du Tourisme et ses nombreux partenaires.
Plus d'info sur www.lamartinique.ca
Nous remercions Norwegian, le Comité Martiniquais du Tourisme et ses nombreux partenaires.
Plus d'info sur www.lamartinique.ca
La Martinique avec Norwegian
Suite au succès de ses vols vers JFK et Miami (depuis 5 ans), la compagnie Norwegian a décidé de lancer cet hiver de nouveaux vols directs entre Montréal et Fort-de-France (de même que vers Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe). La Martinique sera donc desservie par trois vols hebdomadaires et ce, jusqu’au 31 mars. Pour ces vols, la compagnie utilise notamment des B737 très récents, relativement confortables (espace correct entre les sièges). Le commandant et l’équipage y font quelques annonces en français, mais l’équipage demeure principalement anglophone. Le petit plus pour un low-cost ? La possibilité d’enregistrer jusqu’à 2 bagages sans frais, sans compter le bagage à main autorisé (de 10kg). Par contre, il n’y a aucun service gratuit à bord, toutes les boissons et les snacks proposés doivent être achetés (avec carte de crédit) www.norwegian.com
Suite au succès de ses vols vers JFK et Miami (depuis 5 ans), la compagnie Norwegian a décidé de lancer cet hiver de nouveaux vols directs entre Montréal et Fort-de-France (de même que vers Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe). La Martinique sera donc desservie par trois vols hebdomadaires et ce, jusqu’au 31 mars. Pour ces vols, la compagnie utilise notamment des B737 très récents, relativement confortables (espace correct entre les sièges). Le commandant et l’équipage y font quelques annonces en français, mais l’équipage demeure principalement anglophone. Le petit plus pour un low-cost ? La possibilité d’enregistrer jusqu’à 2 bagages sans frais, sans compter le bagage à main autorisé (de 10kg). Par contre, il n’y a aucun service gratuit à bord, toutes les boissons et les snacks proposés doivent être achetés (avec carte de crédit) www.norwegian.com