Par David Nathan ---- À l'invitation de Nolitours, Jaimonvoyage.ca vient de participer à un voyage à Santa Lucia (Cuba). Le but de ce fam trip de quatre jours était de présenter la noliZONE, un concept imaginé pour les voyageurs qui souhaitent sortir du site de leur hôtel tout inclus.
Renée Boisvert, vice-présidente produits marché sud de Transat Tour Canada
Pour l'occasion, 160 agents de voyage venus de tout le pays ont fait le déplacement. Arrivés jeudi à l'aéroport de Camagüey, à 500 km de La Havane, nous avons été accueillis en grande pompe par les représentants du ministère du tourisme mais également par un groupe de danseurs locaux qui ont transformé le hall de l'aéroport en piste de danse. Un verre de « Cuba libre » dans la main, un chapeau de paille vissé sur la tête, les représentants des différentes agences de voyage ont admiré le spectacle en battant la mesure, avant de se diriger vers l'un des cinq bus affrétés spécialement pour eux. Nous serons répartis entre les trois hôtels qui font partie de la noliZONE de Santa Lucia, le Las Brisas Santa Lucia, le Club Amigo Caracol et le Club Amigo Mayanabo. Notons que ces trois établissements se jouxtent et donnent directement sur la plage.
La noliZONE est la continuité du concept de Zone Branchée que Nolitours a lancé en 2011 à Puerto Plata. La noliZONE s’est étendue cette année à trois nouvelles destinations: Santa Lucia, Riviera Nayarit et Puerto Vallarta. Pour en savoir un peu plus sur ce concept, nous avons rencontré sur place Renée Boisvert, vice-présidente produits marché sud de Transat Tour Canada.
La noliZONE est la continuité du concept de Zone Branchée que Nolitours a lancé en 2011 à Puerto Plata. La noliZONE s’est étendue cette année à trois nouvelles destinations: Santa Lucia, Riviera Nayarit et Puerto Vallarta. Pour en savoir un peu plus sur ce concept, nous avons rencontré sur place Renée Boisvert, vice-présidente produits marché sud de Transat Tour Canada.
Découverte du quotidien des Cubains
« La noliZONE c'est un concept de vacances qui va au-delà du tout inclus. En travaillant avec des focus groupes de consommateurs, on s'est rendu compte qu'il y avait une véritable demande de leur part pour ne pas rester tout leur séjour dans l'hôtel. Ils veulent avoir une histoire à raconter quand ils rentrent alors qu'avec le système du tout-inclus, tout ce dont ils parlent quand ils retournent chez eux, c'est du buffet et de la plage, qu'ils soient au Mexique, à Cuba ou en République dominicaine. Nous avons donc travaillé en collaboration avec le ministère du tourisme cubain et mis en place plusieurs activités et excursions qui avaient un lien avec la communauté cubaine, qui leur faisaient rencontrer la réalité cubaine en l’occurrence».
Découverte du quotidien des Cubains
Parmi ces activités en prise directe avec la vraie vie de l'île, on retrouve la visite d'un village de pêcheur ou d'une école, la découverte d'ateliers d'artistes, mais aussi prendre le café dans une maison cubaine.
« L'idée est de faire se mélanger les clients aux cubains mais aussi de les faire participer à des activités concrètes de leur vie, de leur quotidien, continue Renée Boisvert. Par exemple on peut leur proposer de participer aux activités de peinture d'une école ou bien d'aller faire quelques achats au marché local et de faire un cours de cuisine ensuite avec une cuisinière cubaine. Les gens aiment ça, c'est une façon pour eux de laisser une trace et de ne pas simplement être passif. Nos statistiques nous montrent que les gens sont en train de changer dans la façon dont ils abordent leurs vacances. Ils veulent vivre une expérience qui soit imprégnée d'authenticité».
Ce virage dans la façon de consommer des vacances, le ministère du tourisme cubain l'a bien senti et n'a pas hésité à l'appuyer.
« L'idée est de faire se mélanger les clients aux cubains mais aussi de les faire participer à des activités concrètes de leur vie, de leur quotidien, continue Renée Boisvert. Par exemple on peut leur proposer de participer aux activités de peinture d'une école ou bien d'aller faire quelques achats au marché local et de faire un cours de cuisine ensuite avec une cuisinière cubaine. Les gens aiment ça, c'est une façon pour eux de laisser une trace et de ne pas simplement être passif. Nos statistiques nous montrent que les gens sont en train de changer dans la façon dont ils abordent leurs vacances. Ils veulent vivre une expérience qui soit imprégnée d'authenticité».
Ce virage dans la façon de consommer des vacances, le ministère du tourisme cubain l'a bien senti et n'a pas hésité à l'appuyer.
Victor Veloso, responsable du tourisme de Camagüey
« On veut donner aux gens plus que du soleil et des belles plages de sable fin, résume Victor Veloso, responsable du tourisme de Camagüey. Nous avons tout de suite été séduit par le projet de noliZONE et on a depuis entrepris des rénovations dans plusieurs hôtels de Camagüey afin d'augmenter la qualité du service et de l'offre. C'est la première fois qu'un tel concept est développé à Cuba et nous croyons que c'est le futur de l'industrie ». Cette initiative se met en place dans un contexte plutôt favorable pour le tourisme à Cuba qui est, selon Victor Veloso, au beau fixe. « Le tourisme à Cuba se porte bien, notre estimation pour 2012 est de 2,9 millions de visiteurs contre 2,7 l'an passé ».
Leta Seegmiller-Free, de l'agence Flight Center à Kitchener
Pour les agents de voyage qui étaient sur place et qui ont testé quatre jours la noliZONE les réactions étaient plutôt positives. Leta Seegmiller-Free, de l'agence de voyage Flight Center à Kitchener (Ontario), a trouvé l'expérience enrichissante. « Ce que je trouve d'intéressant, c'est cet échange avec la communauté du pays qui est visité. C'est à la fois intime et interactif et on rencontre de vraies gens dans un contexte complètement cubain. Mes clients sont de plus en plus à la recherche de ce genre d'initiatives. Ça nous permet d'ajouter une option à notre offre et je pense que ça va changer l'état d'esprit du voyage ».
Emmanuel Sapina de Voyages Aquanautes
Mêmes retours positifs pour Emmanuel Sapina de Voyages Aquanautes (Québec). « Je trouve l'idée intéressante car je suis depuis toujours contre l'idée du forfait tout inclus où les gens sont captifs d'un hôtel et n'ont jamais l'occasion de rencontrer le peuple du pays dans lequel ils séjournent. Finalement, le principe de la NoliZONE c'est un retour en marche arrière mais que je qualifierais de positif. Faire rencontrer aux gens les traditions locales, et faire en sorte qu'il y ait un retour de l'argent investi qui va à la communauté est une excellente façon de faire. En plus, on constate que cela correspond à une vraie demande de la part des clients. Beaucoup d'entre eux veulent faire du bénévolat, ils sont en retraite ou en pré-retraite, ils ont du temps et veulent s'impliquer de façon concrète. C'est pour moi un tourisme plus humain, plus intelligent».
En plus des activités communautaires et culturelles, la noliZONE essaye de créer des liens entre les différents clients des hôtels en mutualisant les excursions et en mettant en place des activités communes comme des tournois de volley-ball (clients contre locaux) ou l'hebdomadaire party en blanc qui se tient sur la plage.
(suite du reportage lundi) Lire la suite
En plus des activités communautaires et culturelles, la noliZONE essaye de créer des liens entre les différents clients des hôtels en mutualisant les excursions et en mettant en place des activités communes comme des tournois de volley-ball (clients contre locaux) ou l'hebdomadaire party en blanc qui se tient sur la plage.
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