La Riviera Maya vue du Sandos Playacar - reportage

Par Loïc Pravaz --- Jaimonvoyage.ca était à la Riviera Maya la semaine dernière dans le cadre du lancement préliminaire de la cinquième édition du festival de jazz de Riviera Maya, rendez-vous tropical incontournable des amateurs de jazz., qui battra son plein en novembre prochain. Voir l'article précédent.

C’est avec beaucoup de questions que je sors de l’avion. Nous sommes au Mexique, pour le lancement d'un festival de jazz.. La destination a souffert d'une mise à l'écart temporaire causée par
la grippe A(H1N1). À quoi faut-il s'attendre ? Le voyage commence sur les chapeaux de roues. Rencontre avec le groupe des journalistes, invités comme moi par le Conseil de Promotion Touristique du Mexique. Un groupe dynamique, souriant et intéressant. C'est sur cette note que débute mon '' enquête.''

Nous sommes hébergés au Sandos Playacar Resort & Spa, un établissement situé dans la zone hôtelière de Playacar, en plein coeur de la Riviera Maya. La réception est vaste et accueillante, présageant d'un complexe hôtelier de grande taille. Les premières heures de repérage en confirment l'ampleur. Avec 4 piscines gigantesques (dont une réservée aux adultes), et une multitude de bars, de sentiers et de restaurants, ca donne presque le vertige. Côté plage, c'est la magnificience avec, en prime, la vue sur l’île de Cozumel. L'architecture rappelle à merveille les haciendas mexicaines.

Vu les épreuves récemment traversées par le Mexique, on pouvait s’attendre à trouver un hôtel désert, voire... triste. Pas du tout !

Bien au contraire, les touristes sont là en nombre et batiffolent avec insouciance, la plupart serrant dans leurs mains des cocktails bien garnis, pas loin de l'extase, dans le bleu des piscines ou de la mer. Vérifications faites, le jour de notre arrivée l’hôtel était rempli à 40%. Lorsque nous l'avons quitté, son coefficient d’occupation dépassait les 90%.

Le tourisme s'est donc remis en marche à la Riviera Maya et tout indique qu'il saura remonter la pente plus vite que prévu. Les grands transporteurs remplissent d’ailleurs tous leurs avions, nous dit-on au CPTM.

L’été s’annonce donc prometteur et puisque la Riviera Maya demeure une des grandes destinations favorites des québécois, c'est peut être le meilleur moment pour en profiter.

Le Sandos Playacar Resort & Spa

Le Sandos Playacar compte 156 chambres, réparties en 3 sections : la Riviera, l’Hacienda, et la Section plage.

Dans chacune des sections il est possible de choisir parmi 4 types de chambres différentes : la chambre standard, la hacienda junior suite, la hacienda royal club junior suite, et la chambre standard vue mer.

Ce dernier choix peut s’accompagner d’un service Sélect Club qui comprend plus d’options et d’un accès au club sélect où l’on peut déguster des snacks frais toute la journée, consulter internet, ou simplement se détendre dans un salon climatisé.

Les fines bouches pourront se délecter dans l’un des 4 restaurants à la carte de l’hôtel. Il y en a pour tous les goûts : cuisine française , italienne, asiatique et bien sûr, mexicaine. On compte aussi une rôtisserie, deux buffets (mexicain, et italien), un pool bar-restaurant, et quatre bars dont un sur la plage et un autre à la discothèque de l’hôtel où les rythmes endiablés se succèdent jusqu’à deux heures du matin. Contrairement à de nombreux hôtels tout-inclus, cette discothèque fait souvent salle comble et le plancher de danse ne dérougit pas.

J’avoue mon faible pour le restaurant français '' Le Gourmet'' . On peut s'y gouinfrer de plats venus du vieux continent, pleins de douceur et de légèreté. Après avoir englouti une soupe à l’oignon, une entrée de pétoncles, du magret de canard en plat principal et une crème brûlée au dessert, on ne peut qu’avoir envie d’y retourner le jour suivant.

Attention cependant au code vestimentaire. On ne vous y acceptera que si vous portez un pantalon et des chaussures fermées.

Le retour à la chambre, le soir, est tout aussi agréable. Une habitation confortable, avec écran plat, (catégorie Select Club) et le câble. Des lits vastes et accueillants et, pour les plus chanceux, un jacuzzi de belle taille trône dans la salle de bain. Quel réconfort après une nuit de party !

Les divertissements ne manquent pas au Sandos Playacar. Le théâtre propose un spectacle différent chaque soir pendant deux semaines. Ceux qui ont besoin d’une petite cure de repos apprécieront un spa tout neuf (environ un an) qui les accueillera dans l’une de ses 22 cabines.

Les plus sportifs seront contents de voir des courts de tennis, et pourront aussi faire de la voile, du parachute ascensionnel ou encore du jet ski. Un club pour enfants permet aussi aux tous petits de se retrouver entre gens du même âge.

L’hôtel a été agrandi l’année dernière et l’ancien lobby à été converti en espace commercial et centre d'information. On y propose une grande variété d'excursions. C’est également à cet endroit que sont stationnées les voiturettes qui font office de transport en commun, et qui vous amènent à la demande, du point A au point B. Vu la taille de l’hôtel, ces petites voitures peuvent s’avérer salutaires si l’on a oublié sa crème solaire dans la chambre!

Vu les installations du Sandos Playacar, grande est la tentation de ne pas sortir de cet univers confortable et protégé. Mais comme vous le savez, la région regorge d’attraits et d'activités que, personnellement, j'ai trouvées subjuguantes. Et pas besoin de casser la tirelire pour en profiter.

Rendez-vous à Punta Venado chez les spécialistes de l'aventure douce ''Eco Aventura Punta Venado''. Pour 80$ par personne et par jour, vous passerez une journée inoubliable en véhicule tout terrain (quad) tout en découvrant à l'écoparc Kantun-Chi d'inoubliables Cenotes et des grottes spectaculaires. Vu la qualité de la journée que vous allez passer à Punta Venado, le prix devient presque symbolique, et vous aurez envie de recommencer aussi tôt que le tour prend fin.

Et qui dit Riviera Maya, dit culture locale. Il serait évidemment dommage de passer dans la région sans visiter les pyramides de Chichen Itza, ou même de Coba. Plus petite, la pyramide de Coba propose aussi une expérience un peu plus authentique.

Moins de touristes, et plus d’activités insolites. Comme cet endroit où l’on peut s'initier à l'art de la poterie tel que le pratiquaient les Mayas. Et vos professeurs seront… des enfants !

Eh oui, de petits Mayas pleins d’énergie et de sourires se chargent de transmettre la culture de leurs ancêtres, le tout dans un esprit de développement durable et de coopération locale. On peut également assister à des spectacles qui font revivre l’ambiance et la culture Maya.

En conclusion, les évènements récents qui ont mis le Mexique à l'avant-scène de la pandémie de grippe ont évidemment ébranlé le tourisme local. Mais maintenant la destination reprend vigueur. La beauté des sites, la gentillesse des Mexicains et la qualité du service demeurent des valeurs sûres pour les Québéois qui, déjà, retournent en grand nombre à la Riviera Maya.


Quelques repères:

www.sandoshotels.com
www.puntavenado.com (quads)
www.kantunchi.com

Texte et photos de Loïc Pravaz
Notre reporter /photographe était l'invité du Conseil de Promotion Touristique du Mexique, de US Airways et de l'Hôtel Sandos Playacar.