La députée de Rosemont et porte-parole de l'opposition officielle en matière de relations internationales et de Francophonie, Louise Beaudoin, s'inquiète vivement de l'absence de réactions du ministre des Relations internationales du Québec, Pierre Arcand, concernant l'obligation d'obtenir un visa pour entrer au Canada, depuis jeudi dernier, pour les ressortissants du Mexique et de la République tchèque, peut-on lire dans un ecommuniqué émis hier .
«Ottawa a pris cette décision unilatéralement, sans consultation aucune du gouvernement du Québec, décision qui affecte profondément les relations entre le Québec et le Mexique. En plus de l'impact négatif sur notre industrie touristique, c'est l'image du Québec qui est grandement affectée dans ces deux pays, notamment au Mexique, par la décision du Canada. Pourquoi le gouvernement du Québec demeure-t-il silencieux dans ce dossier?», s'interroge Louise Beaudoin.
Le gouvernement fédéral fait valoir l'importante croissance du volume de réfugiés en provenance de ces deux pays pour justifier cette grave mesure restreignant les mouvements des personnes. Or, cette décision affecte tout spécialement le Mexique, un des principaux partenaires politiques et économiques du Québec
«Est-ce qu'il y avait vraiment péril en la demeure? », s'interroge la députée. Les dernières données disponibles indiquent le contraire pour le Québec. En 2008, le Québec a accueilli, toutes régions confondues, à peine 4520 réfugiés, soit 24 % de moins qu'en 2007. On est loin de constater un mouvement de réfugiés déferlant chez-nous!», a -t-elle relevé .
«Si les ressortissants mexicains se sentent obligés de venir au Canada via le programme d'accueil des réfugiés, n'est-ce pas l'illustration de l'échec de la représentation du Québec au Mexique qui n'est pas en mesure de sélectionner correctement les Mexicains qui désirent travailler au Québec? Est-ce que le silence du ministre Arcand ne masque pas la faiblesse de la promotion de l'immigration par la Délégation générale du Québec à Mexico et, dans une certaine mesure du Bureau du Québec à Vienne, responsable de la République tchèque?», se questionne Louise Beaudoin.
L'inaction du ministre des Relations internationales dans une affaire aussi importante pour les relations du Québec avec l'Amérique latine souligne l'absence de sensibilité du gouvernement libéral à promouvoir et défendre efficacement les intérêts du Québec dans le monde, poursuit le communiqué. «J'espère que le ministre n'annoncera pas, comme cela devient son habitude, qu'il désire une simple rencontre avec son homologue fédéral pour discuter du dossier. Il est urgent que Québec exige d'Ottawa qu'il révise sa décision et que des mesures soient prises pour éviter de restreindre indûment l'accès au Québec aux ressortissants mexicains», a souligné Louise Beaudoin.
De son côté, le député de Vachon et porte-parole en matière d'immigration et de communautés culturelles, Camil Bouchard, fait remarquer que le Québec est, encore une fois, mal servi par le Canada. «Seule une gestion entièrement québécoise des dossiers de l'immigration permettrait une cohérence dans nos choix migratoires et nous protégerait de décisions qui, manifestement, nuisent au Québec», a conclu Camil Bouchard.
«Ottawa a pris cette décision unilatéralement, sans consultation aucune du gouvernement du Québec, décision qui affecte profondément les relations entre le Québec et le Mexique. En plus de l'impact négatif sur notre industrie touristique, c'est l'image du Québec qui est grandement affectée dans ces deux pays, notamment au Mexique, par la décision du Canada. Pourquoi le gouvernement du Québec demeure-t-il silencieux dans ce dossier?», s'interroge Louise Beaudoin.
Le gouvernement fédéral fait valoir l'importante croissance du volume de réfugiés en provenance de ces deux pays pour justifier cette grave mesure restreignant les mouvements des personnes. Or, cette décision affecte tout spécialement le Mexique, un des principaux partenaires politiques et économiques du Québec
«Est-ce qu'il y avait vraiment péril en la demeure? », s'interroge la députée. Les dernières données disponibles indiquent le contraire pour le Québec. En 2008, le Québec a accueilli, toutes régions confondues, à peine 4520 réfugiés, soit 24 % de moins qu'en 2007. On est loin de constater un mouvement de réfugiés déferlant chez-nous!», a -t-elle relevé .
«Si les ressortissants mexicains se sentent obligés de venir au Canada via le programme d'accueil des réfugiés, n'est-ce pas l'illustration de l'échec de la représentation du Québec au Mexique qui n'est pas en mesure de sélectionner correctement les Mexicains qui désirent travailler au Québec? Est-ce que le silence du ministre Arcand ne masque pas la faiblesse de la promotion de l'immigration par la Délégation générale du Québec à Mexico et, dans une certaine mesure du Bureau du Québec à Vienne, responsable de la République tchèque?», se questionne Louise Beaudoin.
L'inaction du ministre des Relations internationales dans une affaire aussi importante pour les relations du Québec avec l'Amérique latine souligne l'absence de sensibilité du gouvernement libéral à promouvoir et défendre efficacement les intérêts du Québec dans le monde, poursuit le communiqué. «J'espère que le ministre n'annoncera pas, comme cela devient son habitude, qu'il désire une simple rencontre avec son homologue fédéral pour discuter du dossier. Il est urgent que Québec exige d'Ottawa qu'il révise sa décision et que des mesures soient prises pour éviter de restreindre indûment l'accès au Québec aux ressortissants mexicains», a souligné Louise Beaudoin.
De son côté, le député de Vachon et porte-parole en matière d'immigration et de communautés culturelles, Camil Bouchard, fait remarquer que le Québec est, encore une fois, mal servi par le Canada. «Seule une gestion entièrement québécoise des dossiers de l'immigration permettrait une cohérence dans nos choix migratoires et nous protégerait de décisions qui, manifestement, nuisent au Québec», a conclu Camil Bouchard.