Les voyages à Cuba vont-ils coûter plus cher ? Cela risque bien sûr d'arriver dès que les Américains obtiendront de leur gouvernement l'autorisation de voyager librement à Cuba, ce que laisse présager l'avancée historique du 17 décembre dans les relations entre les deux pays. Mais avant d'en arriver là il reste des obstacles à franchir et probablement quelques années de sursit.
En fouillant dans les médias ce matin on constate que la question est préoccupante et c'est normal puisqu'avec plus de 1 million de visiteurs le Canada est le premier marché source de la destination. Certains professionnels parlent d'une augmentation des prix de l'ordre de 20 à 30 % s, d'autres prévoient un intérêt accru pour Cuba à court terme, chez ceux qui voudraient profiter des bons prix avant qu'il ne soit trop tard. Une chose semble certaine, tôt ou tard, les Américains pourront voyager librement à Cuba et ils prendront beaucoup de place, laissant aux Canadiens moins d'opportunités de s'y payer des vacances au soleil pour pas cher. Seul le Congrès américain peut lever l'embargo sur Cuba imposé il y a plus de 50 ans, et ce sont les Républicains, plutôt hostiles à la détente, qui y détiennent la majorité. Il pourrait donc s'écouler des années avant une levée de l'embargo.
Quoi qu'il advienne, un acteur majeur sur la destination, le Groupe de Voyage Sunwing, s'estime bien positionné pour faire face à un éventuel déferlement touristique états-unien et il accueille les rapprochements États-Unis- Cuba avec sérénité comme le suggère cette déclaration aux médias émise hier par le Groupe.
« Le Groupe de Voyage Sunwing est le plus important fournisseur de voyages sur Cuba à l’échelle internationale, envoyant plus de 700 000 vacanciers canadiens par année, et ce, dans dix régions touristiques. En tant que plus grand voyagiste intégré verticalement en Amérique du Nord, le Groupe de Voyage Sunwing est bien positionné pour bénéficier des changements potentiels du marché, associés à la décision de lever l’embargo qui empêche aux Américains de voyager à Cuba. Le Groupe est propriétaire de Vacation Express, basé à Atlanta, le voyagiste qui a connu la croissance la plus rapide aux États-Unis. Le groupe est aussi propriétaire des hôtels Blue Diamond, lesquels gèrent déjà onze propriétés et plus de 6 000 chambres dans une gamme grandissante d’hôtels à Cuba, notamment les marques hôtelières tout compris comme les hôtels Royalton, les hôtels Memories et la plus récente marque, les hôtels Starfish. On prévoit que si l’embargo est levé, il y aurait un important intérêt de la part du marché des États-Unis de voyager à Cuba. La demande grandissante de ce marché pourrait avoir un impact sur les vacanciers canadiens sous la forme d’une disponibilité réduite, particulièrement pour le marché des voyages de dernière minute. Des voyagistes canadiens qui ne sont pas verticalement intégrés pourraient se voir forcés de repositionner leurs appareils vers d’autres destinations en raison d’un manque d’hébergements. »
Cela dit, si moins de Canadiens passent des vacances à Cuba, peut être trouveront-ils leur bonheur ailleurs dans les Caraïbes. Après tout l'industrie a fait la démonstration qu'elle peut s'adapter à à peu près n'importe quoi.
En fouillant dans les médias ce matin on constate que la question est préoccupante et c'est normal puisqu'avec plus de 1 million de visiteurs le Canada est le premier marché source de la destination. Certains professionnels parlent d'une augmentation des prix de l'ordre de 20 à 30 % s, d'autres prévoient un intérêt accru pour Cuba à court terme, chez ceux qui voudraient profiter des bons prix avant qu'il ne soit trop tard. Une chose semble certaine, tôt ou tard, les Américains pourront voyager librement à Cuba et ils prendront beaucoup de place, laissant aux Canadiens moins d'opportunités de s'y payer des vacances au soleil pour pas cher. Seul le Congrès américain peut lever l'embargo sur Cuba imposé il y a plus de 50 ans, et ce sont les Républicains, plutôt hostiles à la détente, qui y détiennent la majorité. Il pourrait donc s'écouler des années avant une levée de l'embargo.
Quoi qu'il advienne, un acteur majeur sur la destination, le Groupe de Voyage Sunwing, s'estime bien positionné pour faire face à un éventuel déferlement touristique états-unien et il accueille les rapprochements États-Unis- Cuba avec sérénité comme le suggère cette déclaration aux médias émise hier par le Groupe.
« Le Groupe de Voyage Sunwing est le plus important fournisseur de voyages sur Cuba à l’échelle internationale, envoyant plus de 700 000 vacanciers canadiens par année, et ce, dans dix régions touristiques. En tant que plus grand voyagiste intégré verticalement en Amérique du Nord, le Groupe de Voyage Sunwing est bien positionné pour bénéficier des changements potentiels du marché, associés à la décision de lever l’embargo qui empêche aux Américains de voyager à Cuba. Le Groupe est propriétaire de Vacation Express, basé à Atlanta, le voyagiste qui a connu la croissance la plus rapide aux États-Unis. Le groupe est aussi propriétaire des hôtels Blue Diamond, lesquels gèrent déjà onze propriétés et plus de 6 000 chambres dans une gamme grandissante d’hôtels à Cuba, notamment les marques hôtelières tout compris comme les hôtels Royalton, les hôtels Memories et la plus récente marque, les hôtels Starfish. On prévoit que si l’embargo est levé, il y aurait un important intérêt de la part du marché des États-Unis de voyager à Cuba. La demande grandissante de ce marché pourrait avoir un impact sur les vacanciers canadiens sous la forme d’une disponibilité réduite, particulièrement pour le marché des voyages de dernière minute. Des voyagistes canadiens qui ne sont pas verticalement intégrés pourraient se voir forcés de repositionner leurs appareils vers d’autres destinations en raison d’un manque d’hébergements. »
Cela dit, si moins de Canadiens passent des vacances à Cuba, peut être trouveront-ils leur bonheur ailleurs dans les Caraïbes. Après tout l'industrie a fait la démonstration qu'elle peut s'adapter à à peu près n'importe quoi.