La course effrénée que se livrent les deux avionneurs les pousse à faire des promesses inconsidérées à leurs clients, rapporte France 2. Côté Boeing, les ingénieurs se heurtent à des difficultés industrielles et techniques risquant de retarder la livraison du dernier avion commercial, le 787, prévue en 2008, selon le site web de BusinessWeek.
Cette nouvelle tombe mal pour le géant américain qui souriait récemment des malheurs d'Airbus qui vient de décaler la livraison de son A380.
Boeing serait confronté à un défaut du fuselage de son futur 787 "Dreamliner". Comme le constructeur américain ne s'autorise qu'une très faible marge d'erreur, ses récents soucis pourraient provoquer un effet domino, estime l'hebdomadaire économique.
Mardi 13 juin, l'européen Airbus, grand rival de Boeing, a annoncé un "recalage" des livraisons de son dernier né, l'A380, en raison de "problèmes de production" dus à des "difficultés pour la fabrication et l'installation des systèmes électriques". "Une revue complète du programme A380 a mis en évidence un recalage nécessaire des livraisons prévues de 6 à 7 mois, qui devrait limiter à 9 le nombre d'appareils livrés en 2007", contre 20 à 25 initialement prévus, avait indiqué l'avionneur européen dans un communiqué.
La maison mère d'Airbus , EADS, avait prévenu dans la foulée que ces ratés de production lui coûteraient très cher: 500 millions de bénéfice d'exploitation en moins par an entre 2007 et 2010.
C'était la deuxième fois qu'Airbus retardait le calendrier de livraisons de l'A380, déjà décalé de 6 mois par rapport au plan initial de 2005.Ce nouveau retard a provoqué une dégringolade du titre EADS en Bourse et ouvert une "crise majeure" au sein de la maison mère de l'avionneur européen.
L'A380 avait été commandé juque-là à 159 exemplaires par 16 compagnies aériennes.
Les difficultés de l'A380 surviennent alors que l'avionneur européen doit déjà revoir sa copie à propos de son futur A350, censé être le rival direct du... 787 "Dreamliner" de Boeing. L'A350 a dû retourner sur la planche à dessin après avoir été critiqué par plusieurs compagnies clientes.
A la fin mai, le Dreamliner avait engrangé 350 commandes contre un peu plus de 100 pour l'A350...
(source France 2)
Cette nouvelle tombe mal pour le géant américain qui souriait récemment des malheurs d'Airbus qui vient de décaler la livraison de son A380.
Boeing serait confronté à un défaut du fuselage de son futur 787 "Dreamliner". Comme le constructeur américain ne s'autorise qu'une très faible marge d'erreur, ses récents soucis pourraient provoquer un effet domino, estime l'hebdomadaire économique.
Mardi 13 juin, l'européen Airbus, grand rival de Boeing, a annoncé un "recalage" des livraisons de son dernier né, l'A380, en raison de "problèmes de production" dus à des "difficultés pour la fabrication et l'installation des systèmes électriques". "Une revue complète du programme A380 a mis en évidence un recalage nécessaire des livraisons prévues de 6 à 7 mois, qui devrait limiter à 9 le nombre d'appareils livrés en 2007", contre 20 à 25 initialement prévus, avait indiqué l'avionneur européen dans un communiqué.
La maison mère d'Airbus , EADS, avait prévenu dans la foulée que ces ratés de production lui coûteraient très cher: 500 millions de bénéfice d'exploitation en moins par an entre 2007 et 2010.
C'était la deuxième fois qu'Airbus retardait le calendrier de livraisons de l'A380, déjà décalé de 6 mois par rapport au plan initial de 2005.Ce nouveau retard a provoqué une dégringolade du titre EADS en Bourse et ouvert une "crise majeure" au sein de la maison mère de l'avionneur européen.
L'A380 avait été commandé juque-là à 159 exemplaires par 16 compagnies aériennes.
Les difficultés de l'A380 surviennent alors que l'avionneur européen doit déjà revoir sa copie à propos de son futur A350, censé être le rival direct du... 787 "Dreamliner" de Boeing. L'A350 a dû retourner sur la planche à dessin après avoir été critiqué par plusieurs compagnies clientes.
A la fin mai, le Dreamliner avait engrangé 350 commandes contre un peu plus de 100 pour l'A350...
(source France 2)