La première campagne canadienne de lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants dans le voyage et le tourisme a été officiellement lancée aujourd’hui dans le cadre de la Journée internationale des droits de l’enfant, à l’Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal. Cette démarche pancanadienne regroupe, pour la première fois, des acteurs du secteur privé (Air Canada et Aéroports de Montréal), des organisations gouvernementales (l’Agence des services frontaliers du Canada, le Service de police de la Ville de Montréal et la Sûreté du Québec) et des organisations non gouvernementales (Le Bureau international des droits des enfants, Plan Canada et OneChild, avec le soutien d’UNICEF Canada).
Cette campagne vise à sensibiliser les voyageurs avant leur départ. Les personnes ciblées sont les touristes à destination d’Amérique latine et des Caraïbes, principales destinations du « tourisme sexuel » canadien – qui l’emportent dorénavant sur l’Asie du Sud-Est pour des raisons de coûts et de proximité.
« Le gouvernement du Canada est fermement résolu à lutter contre l’exploitation sexuelle des enfants à l’échelle mondiale, a déclaré Daniel Petit (Charlesbourg—Haute-Saint-Charles), au nom de l’honorable Vic Toews, ministre de la Sécurité publique. Nous continuons de renforcer la capacité des organismes d’application de la loi de lutter contre l’exploitation sexuelle des enfants et de sensibiliser le public à ce fléau. »
Le Bureau international des droits des enfants est très heureux d’avoir réussi à créer une coalition de divers acteurs pour promouvoir la loi extraterritoriale : « Nous savons que la population d’ici est sensible aux droits des enfants. Avec cette campagne, nous leur demandons d’être vigilants et de signaler des situations suspectes même quand ils sont ailleurs, sous les palmiers », résume Nadja Pollaert, directrice générale du Bureau international des droits des enfants.
Aéroports de Montréal est fière de s’associer à cette campagne. « Nous croyons qu’il est important de rappeler aux voyageurs qu’ils ne sont pas à l’abri des lois canadiennes lorsqu’ils sont à l’étranger. C’est pour cette raison que nous appuyons l’initiative du Bureau international des droits des enfants », a souligné la vice-présidente, Affaires publiques et communications, Christiane Beaulieu.
Le nombre croissant de poursuites contre les « touristes sexuels » reste un phénomène méconnu du public canadien. Pourtant, depuis 1997, une loi d’application extraterritoriale permet notamment de condamner des Canadiens ayant commis des abus sexuels sur des enfants à l’étranger. Une étude de Benjamin Perrin, professeur de droit de l’Université de Colombie-Britannique, révèle qu’au moins 146 Canadiens ont été accusés d'agression sur des enfants à l'étranger entre 1993 et 2007. Un exemple des plus récents est celui de Kenneth Klassen, qui a été condamné à 11 ans de prison en juillet dernier pour des agressions sexuelles commises sur des mineures en Colombie et au Cambodge.
Cheryl Perera, militante pour les droits des enfants, a félicité Air Canada pour son engagement contre le tourisme sexuel : « Air Canada diffuse une vidéo sur ce problème à bord de ses vols depuis quatre ans déjà. Son engagement actuel montre sa volonté d’aller encore plus loin en continuant d’œuvrer à la prise de conscience des droits des enfants. Air Canada est un acteur majeur dans l’industrie du voyage et il va sans dire que son soutien est extrêmement important pour notre cause commune. »
« Bien que nous déployons déjà de nombreux efforts pour contrer l’exploitation sexuelle des enfants, notamment en travaillant avec les enfants, les communautés, les organisations de la société civile et les gouvernements, a expliqué Rosemary McCarney, présidente et directrice général de Plan du Canada, nous devons être plus sévères et plus persévérants pour cibler l’aspect de la demande. »
Rappelons que plus de deux millions d’enfants dans le monde sont victimes d’exploitation sexuelle chaque année, souvent dans le cadre du « tourisme sexuel ». Celui-ci consiste en des agressions sexuelles commises par des voyageurs sur des mineurs, généralement dans des pays en développement. Il n’y a pas de profil-type du « touriste sexuel ». Ceux-ci voyagent fréquemment pour des raisons d’affaires, pour du tourisme ou même pour des missions humanitaires. Ce sont le plus souvent des criminels « situationnels », menant une vie apparemment ordinaire, attirés par l’apparente impunité de tels crimes lorsqu’ils sont commis à l’étranger. Néanmoins, leurs crimes ont des répercussions sévères sur les victimes, telles que des traumatismes psychologiques et physiques à long terme, des risques de maladies transmises sexuellement, la toxicomanie et l’abus d’alcool, l’exclusion du système scolaire, leur stigmatisation dans la cellule familiale, le tout générant un cercle vicieux de dépendance.
« Le Service de police de la Ville de Montréal appuie sans conteste l'initiative du Bureau international des droits des enfants qui vise à mieux protéger nos jeunes. Il est de la responsabilité de tous de veiller sur nos enfants et de s'assurer qu'ils sont en milieu sécuritaire en tout temps. Tout acte répréhensible commis à l'endroit d'un enfant doit être signalé à la police sans délai », a souligné le commandant Jérôme Morissette, chef de la Section des agressions sexuelles.
Cette première campagne a été développée et réalisée grâce au travail pro bono de l’agence BCP qui y a mis toutes ses compétences et tout son cœur. Soulignons également la participation d’Astral média.
(source: communiqué de ADM)
Cette campagne vise à sensibiliser les voyageurs avant leur départ. Les personnes ciblées sont les touristes à destination d’Amérique latine et des Caraïbes, principales destinations du « tourisme sexuel » canadien – qui l’emportent dorénavant sur l’Asie du Sud-Est pour des raisons de coûts et de proximité.
« Le gouvernement du Canada est fermement résolu à lutter contre l’exploitation sexuelle des enfants à l’échelle mondiale, a déclaré Daniel Petit (Charlesbourg—Haute-Saint-Charles), au nom de l’honorable Vic Toews, ministre de la Sécurité publique. Nous continuons de renforcer la capacité des organismes d’application de la loi de lutter contre l’exploitation sexuelle des enfants et de sensibiliser le public à ce fléau. »
Le Bureau international des droits des enfants est très heureux d’avoir réussi à créer une coalition de divers acteurs pour promouvoir la loi extraterritoriale : « Nous savons que la population d’ici est sensible aux droits des enfants. Avec cette campagne, nous leur demandons d’être vigilants et de signaler des situations suspectes même quand ils sont ailleurs, sous les palmiers », résume Nadja Pollaert, directrice générale du Bureau international des droits des enfants.
Aéroports de Montréal est fière de s’associer à cette campagne. « Nous croyons qu’il est important de rappeler aux voyageurs qu’ils ne sont pas à l’abri des lois canadiennes lorsqu’ils sont à l’étranger. C’est pour cette raison que nous appuyons l’initiative du Bureau international des droits des enfants », a souligné la vice-présidente, Affaires publiques et communications, Christiane Beaulieu.
Le nombre croissant de poursuites contre les « touristes sexuels » reste un phénomène méconnu du public canadien. Pourtant, depuis 1997, une loi d’application extraterritoriale permet notamment de condamner des Canadiens ayant commis des abus sexuels sur des enfants à l’étranger. Une étude de Benjamin Perrin, professeur de droit de l’Université de Colombie-Britannique, révèle qu’au moins 146 Canadiens ont été accusés d'agression sur des enfants à l'étranger entre 1993 et 2007. Un exemple des plus récents est celui de Kenneth Klassen, qui a été condamné à 11 ans de prison en juillet dernier pour des agressions sexuelles commises sur des mineures en Colombie et au Cambodge.
Cheryl Perera, militante pour les droits des enfants, a félicité Air Canada pour son engagement contre le tourisme sexuel : « Air Canada diffuse une vidéo sur ce problème à bord de ses vols depuis quatre ans déjà. Son engagement actuel montre sa volonté d’aller encore plus loin en continuant d’œuvrer à la prise de conscience des droits des enfants. Air Canada est un acteur majeur dans l’industrie du voyage et il va sans dire que son soutien est extrêmement important pour notre cause commune. »
« Bien que nous déployons déjà de nombreux efforts pour contrer l’exploitation sexuelle des enfants, notamment en travaillant avec les enfants, les communautés, les organisations de la société civile et les gouvernements, a expliqué Rosemary McCarney, présidente et directrice général de Plan du Canada, nous devons être plus sévères et plus persévérants pour cibler l’aspect de la demande. »
Rappelons que plus de deux millions d’enfants dans le monde sont victimes d’exploitation sexuelle chaque année, souvent dans le cadre du « tourisme sexuel ». Celui-ci consiste en des agressions sexuelles commises par des voyageurs sur des mineurs, généralement dans des pays en développement. Il n’y a pas de profil-type du « touriste sexuel ». Ceux-ci voyagent fréquemment pour des raisons d’affaires, pour du tourisme ou même pour des missions humanitaires. Ce sont le plus souvent des criminels « situationnels », menant une vie apparemment ordinaire, attirés par l’apparente impunité de tels crimes lorsqu’ils sont commis à l’étranger. Néanmoins, leurs crimes ont des répercussions sévères sur les victimes, telles que des traumatismes psychologiques et physiques à long terme, des risques de maladies transmises sexuellement, la toxicomanie et l’abus d’alcool, l’exclusion du système scolaire, leur stigmatisation dans la cellule familiale, le tout générant un cercle vicieux de dépendance.
« Le Service de police de la Ville de Montréal appuie sans conteste l'initiative du Bureau international des droits des enfants qui vise à mieux protéger nos jeunes. Il est de la responsabilité de tous de veiller sur nos enfants et de s'assurer qu'ils sont en milieu sécuritaire en tout temps. Tout acte répréhensible commis à l'endroit d'un enfant doit être signalé à la police sans délai », a souligné le commandant Jérôme Morissette, chef de la Section des agressions sexuelles.
Cette première campagne a été développée et réalisée grâce au travail pro bono de l’agence BCP qui y a mis toutes ses compétences et tout son cœur. Soulignons également la participation d’Astral média.
(source: communiqué de ADM)