Les Etats doivent assumer le coût de la sûreté du transport aérien qui représente une charge additionnelle pour les compagnies de 5,6 milliards de dollars par an depuis 2001, estime le directeur général de l'Iata, Giovanni Bissignani
"La sûreté nationale relève de la responsabilité des gouvernements. Ceux-ci doivent donc payer l'addition", déclare Giovanni Bisignani dans un entretien au Monde, daté du 20 août.
"Il n'y a aucune raison pour que les gares et les stades bénéficient de subsides de l'Etat mais pas les aéroports ou les compagnies aériennes", ajoute le patron de l'Association internationale du transport aérien.
Giovanni Bissignani juge qu'il est trop tôt pour évaluer l'impact des mesures de sécurité décidées après les attentats déjoués le 9 août dernier à Londres.
Néanmoins, "il n'est pas acquis qu'elles restent à un niveau aussi élevé ni que de telles menaces persistent", souligne-t-il.
Prié de dire s'il faut s'attendre à la mise en place par les transporteurs aériens d'une "surcharge sûreté, comme celle existant sur le kérosène, il souligne que "cela existe dans quelques endroits" mais que l'Iata "se bat contre".
"Très clairement, les gouvernements doivent supporter ces surcoût pour la sécurité", insiste-t-il.
L'organisation basée à Genève représente quelque 260 compagnies aériennes.
"La sûreté nationale relève de la responsabilité des gouvernements. Ceux-ci doivent donc payer l'addition", déclare Giovanni Bisignani dans un entretien au Monde, daté du 20 août.
"Il n'y a aucune raison pour que les gares et les stades bénéficient de subsides de l'Etat mais pas les aéroports ou les compagnies aériennes", ajoute le patron de l'Association internationale du transport aérien.
Giovanni Bissignani juge qu'il est trop tôt pour évaluer l'impact des mesures de sécurité décidées après les attentats déjoués le 9 août dernier à Londres.
Néanmoins, "il n'est pas acquis qu'elles restent à un niveau aussi élevé ni que de telles menaces persistent", souligne-t-il.
Prié de dire s'il faut s'attendre à la mise en place par les transporteurs aériens d'une "surcharge sûreté, comme celle existant sur le kérosène, il souligne que "cela existe dans quelques endroits" mais que l'Iata "se bat contre".
"Très clairement, les gouvernements doivent supporter ces surcoût pour la sécurité", insiste-t-il.
L'organisation basée à Genève représente quelque 260 compagnies aériennes.