Cuba devient de plus en plus coûteux et de moins en moins rentable pour les grossistes qui commercialisent la destination rapporte l'agence Reuters, citant des sources de l'industrie. Certains grossistes annulent des programmes sur Cuba et se reportent sur d'autres destinations des Caraïbes. Ils estiment que les autorités cubaines et les tour opérateurs sont en désaccord parceque le gouvernement s'accapare une plus grande partie des profits, alors que le nombre de visiteurs stagne.
«Des voyagistes annulent des réservations et des vols» déclare à Reuters un gérant d'hôtel européen. «Ils font leur argent avec d'autres destinations comme la République Dominicaine et le Mexique, mais rien avec Cuba.»
L'Association des Tour Opérateurs du Canada (CATO) se serait récemment plainte auprès du ministre du tourisme de Cuba concernant le manque de services adéquats pour les touristes, les vols dans les aéroports, et la majoration des prix du carburéacteur qui se vend désormais 33% plus cher à Cuba que dans les autres destinations.
«Les prix ne sont plus compétitifs avec les autres destinations des Caraïbes», déclare la CATO dans une lettre qu'elle a fait parvenir aux autorités cubaines en janvier et dont Reuters dit avoir obtenu copie.
Le Canada a contribué à hauteur de 26 pourcent des 2.3 millions de touristes ayant visité Cuba en 2005 mais, selon Reuters, les chiffres ont baissé de 13,000 ou 7% en janvier et février 2006. En revanche on observe une augmentation des visiteurs originaires de la région Caraïbe et de l' Amérique Latine, notamment du Venezuela, qui fréquentent l'ïle pour des raisons médicales, principalement la chirurgie des yeux que le gouvernement du Venezuela subventionne.
Selon Reuters, le boom du tourisme médical et l'accès, grâce au Venezuela, à du pétrole à prix avantageux, ont contribué à rendre le tourisme moins vital pour l'économie cubaine.
L'arrêt de la circulation du dollar américain à Cuba il y a 18 mois et son remplacement par le Peso convertible ont désavantagé les tour opérateurs surtout après que les autorités cubaines aient réévalué la nouvelle devise de 8%.
« Le taux de change de la devise cubaine met les contrats signés en dollars canadiens en désavantage par rapport au contrats passés dans d'autres destinations», indique la CATO dans sa lettre aux autorités.
Les compagnies étrangères qui administrent et commercialisent des hôtels cubains se plaignent également d'être "squizés".
«Dans mon hôtel tout inclus, le nombre de clients et les revenus sont sensiblement les mêmes qu'en 2005 pour les trois premiers mois de l'année, mais les profits ont chuté de 11%», indique un hôtelier. Un autre hôtelier, de La Havane, rapporte une baisse de profit de 15 % pour la même période.
Rappelons que les compagnies étrangères paient les salaires des travailleurs à l'État cubain et cela, en dollars convertibles. L'État reverse ensuite les salaires aux travailleurs, mais en Peso local, qui vaut 95% de moins que le peso convertible. Or, les autorités ont augmenté les salaires de manière significative l'an dernier, une augmentation qui s'est répercutée sur la masse salariale payée à l'État par les compagnie étrangères.
«Des voyagistes annulent des réservations et des vols» déclare à Reuters un gérant d'hôtel européen. «Ils font leur argent avec d'autres destinations comme la République Dominicaine et le Mexique, mais rien avec Cuba.»
L'Association des Tour Opérateurs du Canada (CATO) se serait récemment plainte auprès du ministre du tourisme de Cuba concernant le manque de services adéquats pour les touristes, les vols dans les aéroports, et la majoration des prix du carburéacteur qui se vend désormais 33% plus cher à Cuba que dans les autres destinations.
«Les prix ne sont plus compétitifs avec les autres destinations des Caraïbes», déclare la CATO dans une lettre qu'elle a fait parvenir aux autorités cubaines en janvier et dont Reuters dit avoir obtenu copie.
Le Canada a contribué à hauteur de 26 pourcent des 2.3 millions de touristes ayant visité Cuba en 2005 mais, selon Reuters, les chiffres ont baissé de 13,000 ou 7% en janvier et février 2006. En revanche on observe une augmentation des visiteurs originaires de la région Caraïbe et de l' Amérique Latine, notamment du Venezuela, qui fréquentent l'ïle pour des raisons médicales, principalement la chirurgie des yeux que le gouvernement du Venezuela subventionne.
Selon Reuters, le boom du tourisme médical et l'accès, grâce au Venezuela, à du pétrole à prix avantageux, ont contribué à rendre le tourisme moins vital pour l'économie cubaine.
L'arrêt de la circulation du dollar américain à Cuba il y a 18 mois et son remplacement par le Peso convertible ont désavantagé les tour opérateurs surtout après que les autorités cubaines aient réévalué la nouvelle devise de 8%.
« Le taux de change de la devise cubaine met les contrats signés en dollars canadiens en désavantage par rapport au contrats passés dans d'autres destinations», indique la CATO dans sa lettre aux autorités.
Les compagnies étrangères qui administrent et commercialisent des hôtels cubains se plaignent également d'être "squizés".
«Dans mon hôtel tout inclus, le nombre de clients et les revenus sont sensiblement les mêmes qu'en 2005 pour les trois premiers mois de l'année, mais les profits ont chuté de 11%», indique un hôtelier. Un autre hôtelier, de La Havane, rapporte une baisse de profit de 15 % pour la même période.
Rappelons que les compagnies étrangères paient les salaires des travailleurs à l'État cubain et cela, en dollars convertibles. L'État reverse ensuite les salaires aux travailleurs, mais en Peso local, qui vaut 95% de moins que le peso convertible. Or, les autorités ont augmenté les salaires de manière significative l'an dernier, une augmentation qui s'est répercutée sur la masse salariale payée à l'État par les compagnie étrangères.