Le marché des croisières au Québec, un potentiel de 2 millions de visiteurs par année.

La ministre déléguée au Développement régional et au Tourisme, Mme Nathalie Normandeau, et le ministre du Travail, M. Michel Després, ont été reçus ce midi sur le Queen Mary II, par le Commodore Warwick. « L’impact médiatique et économique de la venue du Queen Mary II a été considérable pour la région de Québec. Au cours de ses deux escales cet automne, le plus grand paquebot au monde aura généré des recettes touristiques de près de 1 M$ tout en assurant une belle visibilité à Québec », a indiqué la ministre Normandeau.

En 2003, les navires de croisières ont fait 170 escales à Québec et à Montréal avec à leur bord près de 93 000 passagers. Les retombées de cette industrie sont estimées à 188 M$ pour le Québec, dont 78 M$ en recettes touristiques seulement. « La venue du Queen Mary II à Québec illustre bien le grand potentiel économique de l’industrie des croisières pour notre région puisque la presque totalité des passagers profitent de l’occasion pour visiter Québec », a ajouté M. Després.

Le Queen Mary II à Québec le 5 octobre 2004

En 2002, l’Association des croisières du Saint-Laurent, soutenue par Tourisme Québec, l’Atlantic Canada Cruise Association, Saint-Pierre-et-Miquelon et les ports de la côte est américaine se sont réunis pour le créer le Canada New England Region. Leur objectif : faire connaître leur potentiel touristique et mieux se positionner auprès des lignes de croisières, des agences de voyages spécialisées et des croisiéristes.

« Nous savons que la ville de Québec est, avec New York, le pôle d’attraction majeur à l’intérieur du Canada New England Region. Québec a son aéroport international, les services et toutes les facilités nécessaires à l’accueil de tels navires. Si nous observons ce qui se fait principalement en Alaska, nous pouvons certes affirmer que Québec a le potentiel d’accueillir 2 millions de passagers par année. Nous devons poursuivre nos efforts en matière de développement afin de nous démarquer au niveau de cette importante industrie », a conclu la ministre Normandeau