Le sud de la Thaïlande et ses îles paradisiaques, une des régions les plus touristiques de la planète, ont été dévastés dimanche par des raz-de-marée géants qui ont fait au moins 310 morts, des dizaines de disparus et plus de 5.000 blessés dont de nombreux étrangers.
Cette catastrophe sans précédent en Thaïlande survient en pleine saison touristique, à une période de l'année où les hôtels et les bungalows des côtes du royaume sont pleins à craquer.
Le premier d'au moins trois tsunamis (raz-de-marée), déclenchés au large de l'Indonésie par le séisme le plus violent depuis 40 ans (8,9 sur l'échelle de Richter), a frappé les côtes thaïlandaises à 09H20 (02H20 GMT), au moment où les plages commençaient à se peupler de baigneurs.
Ces vagues énormes ont englouti des dizaines de vacanciers, noyant ou bloquant des plongeurs, détruisant les installations côtières, coulant des bateaux et obligeant l'évacuation des grands hôtels. Elles ont réduit en allumettes les bungalows du front de mer.
Parmi les zones les plus touchées par des murs d'eau atteignant dix mètres de hauteur, figurent les stations balnéaires les plus populaires de la Mer Andaman, comme Phuket, Krabi et Phi Phi, fréquentées par des myriades d'étrangers.
"C'était un foutu désastre. Les gens grimpaient aux arbres, les gamins étaient arrachés des bras de leurs mères, puis c'était au tour des mères d'être emportées", a raconté à l'AFP Jack Allen, un Britannique sexagénaire en vacances avec sa femme à Phuket.
"On s'est mis à courir mais très vite on s'est retrouvé dans trois mètres d'eau. On a tout perdu, nos passeports, le fric", a-t-il confié.
Selon le gouverneur local, Udomsak Aswarangkul, au moins 117 personnes ont trouvé la mort sur l'île de Phuket. Quelque 214 autres dont 162 touristes étrangers, sont portées disparues à Phuket, a précisé le gouverneur.
Le bilan provisoire des morts dans les provinces voisines (Phang-Nga, Ranong, Trang, Krabi, Satun) est de 193, selon le dernier bilan.
Patong, la capitale de Phuket, a été inondée en quelques secondes. Tous les hôtels et les boutiques le long de sa plage très prisée sont détruits ou endommagés. Les échoppes de bois ont été emportées et des "tuk-tuks", les célèbres taxis-triporteurs thaïlandais, flottaient dans les rues.
Be Jirapougphathai, un employé d'hôtel de 30 ans, a vu les plages et les rues semées de gens se noyant et de cadavres quelques instants après le passage de la première vague.
"J'ai essayé de les sauver mais l'eau allait si vite. J'en ai pas vu un ou deux, mais vraiment beaucoup, des gamins et des femmes emportés", a expliqué l'employé du Best Western Hotel.
A Phi Phi, à 40 km au large de la côte Andaman, le bilan des tués pourrait atteindre la cinquantaine. Là, les huttes de plage ont été balayées comme fétus de paille.
On a vu des touristes, certains en slips de bain, transporter les blessés sur des brancards de fortune --des chaises pliantes-- jusqu'aux hélicoptères.
"Tout a été détruit le long de la plage, il ne reste plus que des débris", a témoigné une touriste portugaise, Irina Carvalho, qui était en croisière quand un tsunami a balayé Phi Phi. Du bateau, elle a vu des dizaines d'estivants sur la plage être précipités dans les flots.
La catastrophe a également surpris les plongeurs. Un couple de Malaisiens s'est noyé dans la "Grotte d'Emeraude", dans la province de Trang, un site très couru qu'on ne peut atteindre qu'en nageant sous l'eau.
Le Premier ministre Thaksin Shinawatra, qui craint un bilan très lourd en raison de l'ampleur exceptionnelle du phénomène, a ordonné à l'armée d'organiser les opérations de secours.
"Je suis choqué et désolé. Tout le monde est à pied d'oeuvre pour fournir de l'assistance mais comme ça n'est jamais arrivé avant, nous ne sommes pas tout à fait prêts", a reconnu M. Thaksin.
Des diplomates de 25 pays doivent se rendre dans les zones sinistrées pour s'occuper de leurs ressortissants.
La Thaïlande est l'un des pays les plus touristiques au monde, de loin le pays d'Asie du sud-est le plus fréquenté: elle accueille dix millions de visiteurs étrangers par an, avec un pic pour les fêtes de fin d'année.
(source TV5)
Cette catastrophe sans précédent en Thaïlande survient en pleine saison touristique, à une période de l'année où les hôtels et les bungalows des côtes du royaume sont pleins à craquer.
Le premier d'au moins trois tsunamis (raz-de-marée), déclenchés au large de l'Indonésie par le séisme le plus violent depuis 40 ans (8,9 sur l'échelle de Richter), a frappé les côtes thaïlandaises à 09H20 (02H20 GMT), au moment où les plages commençaient à se peupler de baigneurs.
Ces vagues énormes ont englouti des dizaines de vacanciers, noyant ou bloquant des plongeurs, détruisant les installations côtières, coulant des bateaux et obligeant l'évacuation des grands hôtels. Elles ont réduit en allumettes les bungalows du front de mer.
Parmi les zones les plus touchées par des murs d'eau atteignant dix mètres de hauteur, figurent les stations balnéaires les plus populaires de la Mer Andaman, comme Phuket, Krabi et Phi Phi, fréquentées par des myriades d'étrangers.
"C'était un foutu désastre. Les gens grimpaient aux arbres, les gamins étaient arrachés des bras de leurs mères, puis c'était au tour des mères d'être emportées", a raconté à l'AFP Jack Allen, un Britannique sexagénaire en vacances avec sa femme à Phuket.
"On s'est mis à courir mais très vite on s'est retrouvé dans trois mètres d'eau. On a tout perdu, nos passeports, le fric", a-t-il confié.
Selon le gouverneur local, Udomsak Aswarangkul, au moins 117 personnes ont trouvé la mort sur l'île de Phuket. Quelque 214 autres dont 162 touristes étrangers, sont portées disparues à Phuket, a précisé le gouverneur.
Le bilan provisoire des morts dans les provinces voisines (Phang-Nga, Ranong, Trang, Krabi, Satun) est de 193, selon le dernier bilan.
Patong, la capitale de Phuket, a été inondée en quelques secondes. Tous les hôtels et les boutiques le long de sa plage très prisée sont détruits ou endommagés. Les échoppes de bois ont été emportées et des "tuk-tuks", les célèbres taxis-triporteurs thaïlandais, flottaient dans les rues.
Be Jirapougphathai, un employé d'hôtel de 30 ans, a vu les plages et les rues semées de gens se noyant et de cadavres quelques instants après le passage de la première vague.
"J'ai essayé de les sauver mais l'eau allait si vite. J'en ai pas vu un ou deux, mais vraiment beaucoup, des gamins et des femmes emportés", a expliqué l'employé du Best Western Hotel.
A Phi Phi, à 40 km au large de la côte Andaman, le bilan des tués pourrait atteindre la cinquantaine. Là, les huttes de plage ont été balayées comme fétus de paille.
On a vu des touristes, certains en slips de bain, transporter les blessés sur des brancards de fortune --des chaises pliantes-- jusqu'aux hélicoptères.
"Tout a été détruit le long de la plage, il ne reste plus que des débris", a témoigné une touriste portugaise, Irina Carvalho, qui était en croisière quand un tsunami a balayé Phi Phi. Du bateau, elle a vu des dizaines d'estivants sur la plage être précipités dans les flots.
La catastrophe a également surpris les plongeurs. Un couple de Malaisiens s'est noyé dans la "Grotte d'Emeraude", dans la province de Trang, un site très couru qu'on ne peut atteindre qu'en nageant sous l'eau.
Le Premier ministre Thaksin Shinawatra, qui craint un bilan très lourd en raison de l'ampleur exceptionnelle du phénomène, a ordonné à l'armée d'organiser les opérations de secours.
"Je suis choqué et désolé. Tout le monde est à pied d'oeuvre pour fournir de l'assistance mais comme ça n'est jamais arrivé avant, nous ne sommes pas tout à fait prêts", a reconnu M. Thaksin.
Des diplomates de 25 pays doivent se rendre dans les zones sinistrées pour s'occuper de leurs ressortissants.
La Thaïlande est l'un des pays les plus touristiques au monde, de loin le pays d'Asie du sud-est le plus fréquenté: elle accueille dix millions de visiteurs étrangers par an, avec un pic pour les fêtes de fin d'année.
(source TV5)