La petite compagnie aérienne malaisienne Rayani Air vit des moments difficiles. Lancée en décembre dernier à Kuala Lumpur, elle n'exploite que deux boeing 737 mais elle avait fait le '' buzz'' à l'époque en raison de son nom plutôt proche du célèbre Ryanair et en raison aussi du fait qu'il s'agissait du premier transporteur malaisien à suivre les lois coraniques et donc l’observance stricte de la sharia à bord de ses vols : lecture de verset du Coran avant le décollage, repas hallal, hôtesses de l’air voilées, interdiction de l’alcool.
Elle a écopé le 11 avril d'une suspension de 3 mois après avoir cessé ses opérations dans le désordre, au lendemain d'une grève de ses pilotes survenue le 8 avril. Ces derniers n'auraient pas été payés relatent des médias locaux. Les autorités avaient déjà mis Rayani Air sous enquête en mars dernier parce qu'elle remettait à ses passagers des cartes d'embarquement écrite à la main, suite à une panne infomatique.
Des centaines de passagers sont restés en rade mais la compagnie se serait montrée attentive et compétente dans le traitement des plaintes.
Le transporteur sera soumis à un audit qui pourrait lui permettre de reprendre ses opérations dans trois mois.
Elle a écopé le 11 avril d'une suspension de 3 mois après avoir cessé ses opérations dans le désordre, au lendemain d'une grève de ses pilotes survenue le 8 avril. Ces derniers n'auraient pas été payés relatent des médias locaux. Les autorités avaient déjà mis Rayani Air sous enquête en mars dernier parce qu'elle remettait à ses passagers des cartes d'embarquement écrite à la main, suite à une panne infomatique.
Des centaines de passagers sont restés en rade mais la compagnie se serait montrée attentive et compétente dans le traitement des plaintes.
Le transporteur sera soumis à un audit qui pourrait lui permettre de reprendre ses opérations dans trois mois.