Le gouvernement américain veut des informations plus étayées sur les passagers qui empruntent les voies aériennes afin d'identifier les pirates de l'air potentiels, déclarait cette semaine le secrétaire américain à la Sécurité intérieure Michael Chertoff.
"Comment mettre la main sur un terroriste qui n'a pas été identifié auparavant?" écrit Chertoff dans un éditorial publié par le "Washington Post".
"Il est possible de procéder à une identification grâce aux informations détaillées que collectent les compagnies aériennes et les agences de voyage quand une personne réserve un vol", explique Chertoff dont les propos sont repirs par la Presse Canadienne.
"Ces dossiers nominatifs donnent accès à des détails sur l'itinéraire et des détails sur le mode de paiement de chaque passager. Analysées en même temps que d'autres renseignements courants, ces informations permettent de démasquer les voyageurs à haut risque avant qu'ils n'embarquent à bord d'un avion".
Le gouvernement américain exige ce genre de renseignements des passagers arrivant de pays étrangers vers les Etats-Unis depuis le début des années 90, selon Chertoff. Mais par souci de confidentialité, le secrétaire américain précise que l'Europe a bridé le travail des enquêteurs dans la mesure où les agences ne partagent pas leurs informations. Ni entre elles, ni avec leurs homologues étrangers.
"Protéger la confidentialité des individus fait partie des conséquences de l'après-11 septembre, mais cela ne devrait pas nous empêcher de mettre en place de nouveaux outils pour déjouer des attaques," écrit Chertoff. "Plus nous échangeons d'informations, plus la traque peut-être précisément ciblée, ce qui améliorerait la confidentialité: une telle méthode réduirait les recherches et les questions infligées aux innocents voyageurs."
(source : Presse Canadienne)
"Comment mettre la main sur un terroriste qui n'a pas été identifié auparavant?" écrit Chertoff dans un éditorial publié par le "Washington Post".
"Il est possible de procéder à une identification grâce aux informations détaillées que collectent les compagnies aériennes et les agences de voyage quand une personne réserve un vol", explique Chertoff dont les propos sont repirs par la Presse Canadienne.
"Ces dossiers nominatifs donnent accès à des détails sur l'itinéraire et des détails sur le mode de paiement de chaque passager. Analysées en même temps que d'autres renseignements courants, ces informations permettent de démasquer les voyageurs à haut risque avant qu'ils n'embarquent à bord d'un avion".
Le gouvernement américain exige ce genre de renseignements des passagers arrivant de pays étrangers vers les Etats-Unis depuis le début des années 90, selon Chertoff. Mais par souci de confidentialité, le secrétaire américain précise que l'Europe a bridé le travail des enquêteurs dans la mesure où les agences ne partagent pas leurs informations. Ni entre elles, ni avec leurs homologues étrangers.
"Protéger la confidentialité des individus fait partie des conséquences de l'après-11 septembre, mais cela ne devrait pas nous empêcher de mettre en place de nouveaux outils pour déjouer des attaques," écrit Chertoff. "Plus nous échangeons d'informations, plus la traque peut-être précisément ciblée, ce qui améliorerait la confidentialité: une telle méthode réduirait les recherches et les questions infligées aux innocents voyageurs."
(source : Presse Canadienne)