Un récent bulletin de sécurité, dont la Presse Canadienne a obtenu copie, a été envoyé à tous les agents de sécurité des aéroports canadiens, les invitant à faire preuve de plus de discernement avant de décider de donner l'alarme si un passager utilise imprudemment des termes comme "bombe", "fusil", "explosif" ou "terrorisme".
Le bulletin, daté du 16 mai, enjoint les agents de faire la distinction entre des déclarations dites fausses, qui sont strictement illégales, et des propos imprudents ou controversés, lesquels devraient donner lieu à un simple avertissement, relate PC.
Le bulletin fournit des exemples des deux types de déclarations. Ainsi, la fausse déclaration: "Je vais mettre le feu à l'appareil avec cette lampe à souder" déclenchera toujours l'alerte, tandis que la phrase "Trouvez-vous que j'ai l'air d'un terroriste?" doit être considérée comme une remarque imprudente, justifiant une simple mise en garde.
"Informez la personne qu'elle pourrait commettre une infraction grave en prononçant de telles paroles dans un aéroport", stipulent les nouvelles directives concernant les remarques imprudentes. Dans de tels cas, les agents de sûreté devraient ensuite poursuivre le processus habituel de vérification, sans donner l'alarme.
Une porte-parole de l'Administration canadienne de la sécurité du transport aérien a expliqué que ces précisions avaient été formulées parce que les agents de sécurité ne tenaient pas compte du contexte dans lequel la déclaration était faite, et qu'ils étaient un peu trop rapides sur la gâchette.
Brigitte Caron a indiqué que l'ACSTA, créée en 2002 à la suite des attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, a enregistré au moins 117 incidents au cours desquels des voyageurs aériens ont fait de fausses déclarations et ont été détenus.
De tels incidents accaparent inutilement les responsables de la sécurité et occasionnent des retards de vols.
(source: TQS / Presse Canadienne)
Le bulletin, daté du 16 mai, enjoint les agents de faire la distinction entre des déclarations dites fausses, qui sont strictement illégales, et des propos imprudents ou controversés, lesquels devraient donner lieu à un simple avertissement, relate PC.
Le bulletin fournit des exemples des deux types de déclarations. Ainsi, la fausse déclaration: "Je vais mettre le feu à l'appareil avec cette lampe à souder" déclenchera toujours l'alerte, tandis que la phrase "Trouvez-vous que j'ai l'air d'un terroriste?" doit être considérée comme une remarque imprudente, justifiant une simple mise en garde.
"Informez la personne qu'elle pourrait commettre une infraction grave en prononçant de telles paroles dans un aéroport", stipulent les nouvelles directives concernant les remarques imprudentes. Dans de tels cas, les agents de sûreté devraient ensuite poursuivre le processus habituel de vérification, sans donner l'alarme.
Une porte-parole de l'Administration canadienne de la sécurité du transport aérien a expliqué que ces précisions avaient été formulées parce que les agents de sécurité ne tenaient pas compte du contexte dans lequel la déclaration était faite, et qu'ils étaient un peu trop rapides sur la gâchette.
Brigitte Caron a indiqué que l'ACSTA, créée en 2002 à la suite des attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, a enregistré au moins 117 incidents au cours desquels des voyageurs aériens ont fait de fausses déclarations et ont été détenus.
De tels incidents accaparent inutilement les responsables de la sécurité et occasionnent des retards de vols.
(source: TQS / Presse Canadienne)