Le gouvernement conservateur a présenté mercredi un projet de loi visant à assurer que les nouvelles entités constituant Air Canada soient assujetties à la Loi sur les langues officielles. Le texte est en fait la nouvelle mouture d'un projet de loi déposé en mai 2005 par les libéraux et mort au feuilleton à cause des élections de l'hiver dernier. Il oblige en outre Gestion ACE Aviation, société mère du transporteur, à maintenir son siège social dans la région de Montréal.
En vertu du texte législatif, toutes les composantes de la compagnie doivent offrir des services bilingues aux endroits où il y a une «demande importante eu égard au public à servir». Les filiales Jazz, Services techniques, Cargo et Services au sol, entre autres, sont visées par le projet de loi.
L'obligation de bilinguisme s'appliquera à toutes les nouvelles entreprises que pourrait créer ACE, sauf celles qui n'offriraient aucun service aérien et celles qui ne feraient des affaires qu'à l'étranger.
«Cette proposition législative protégera les droits linguistiques des Canadiens tout en respectant le droit des employés d'Air Canada de travailler dans la langue officielle de leur choix, a déclaré le ministre des Transports, Lawrence Cannon, dans un communiqué. Le respect du fait français est l'essence même du fédéralisme d'ouverture.»
Le projet de loi a été rendu nécessaire par la restructuration d'Air Canada, intervenue en 2004. Les dirigeants de la société se sont déjà engagés à respecter la Loi sur les langues officielles. Or, depuis l'entrée en vigueur de cette dernière, en 1969, le transporteur a toujours fait l'objet d'un nombre important de plaintes du public à propos de ses lacunes en matière de bilinguisme.
(source Presse Canadienne)
En vertu du texte législatif, toutes les composantes de la compagnie doivent offrir des services bilingues aux endroits où il y a une «demande importante eu égard au public à servir». Les filiales Jazz, Services techniques, Cargo et Services au sol, entre autres, sont visées par le projet de loi.
L'obligation de bilinguisme s'appliquera à toutes les nouvelles entreprises que pourrait créer ACE, sauf celles qui n'offriraient aucun service aérien et celles qui ne feraient des affaires qu'à l'étranger.
«Cette proposition législative protégera les droits linguistiques des Canadiens tout en respectant le droit des employés d'Air Canada de travailler dans la langue officielle de leur choix, a déclaré le ministre des Transports, Lawrence Cannon, dans un communiqué. Le respect du fait français est l'essence même du fédéralisme d'ouverture.»
Le projet de loi a été rendu nécessaire par la restructuration d'Air Canada, intervenue en 2004. Les dirigeants de la société se sont déjà engagés à respecter la Loi sur les langues officielles. Or, depuis l'entrée en vigueur de cette dernière, en 1969, le transporteur a toujours fait l'objet d'un nombre important de plaintes du public à propos de ses lacunes en matière de bilinguisme.
(source Presse Canadienne)