Le gouvernement conservateur s'oppose à ses propres fonctionnaires au sujet d'une promesse électorale faite afin d'ouvrir le marché du transport aérien international - une politique de «ciel ouvert» qui pourrait se traduire par davantage de vols directs à l'étranger.
L'Australie, la Jordanie, Panama, l'Islande, Singapour et l'Allemagne sont les pays clés que des sources au sein de l'industrie du transport aérien, des cercles diplomatiques et du gouvernement évoquent en ce qui concernent d'éventuelles ententes au cours des mois à venir.
Le cabinet du premier ministre, Stephen Harper, le ministre des Transports, Lawrence Cannon, et son homologue du Commerce international, David Emerson, sont impatients d'aller de l'avant avec ces accords et d'autres ententes. Mais selon certaines sources, il existe un profond désaccord entre les conservateurs et les fonctionnaires du ministère des Transports quant à la façon de procéder rapidement.
Il semble que certains fonctionnaires soient préoccupés par l'éventuel impact d'une politique de "ciel ouvert" sur Air Canada, qui pourrait faire face à une concurrence plus féroce de la part de joueurs soumis à aucune réglementation.
En vertu de telles ententes, les appareils de sociétés aériennes étrangères pourraient voler au Canada puis vers d'autres destinations, tandis que ceux des lignes aériennes canadiennes auraient accès aux aéroports de ces sociétés avant de poursuivre leur route ailleurs. En théorie, peu de restrictions gouvernementales s'appliqueraient à la capacité, au prix et à la fréquence de ces vols.
Le gouvernement est sur le point, ces prochains jours, d'annoncer la tenue d'une vaste consultation sur la politique de "ciel ouvert".
"Nous croyons fermement que plus il y aura d'ententes bilatérales et multilatérales signées avec d'autres transporteurs, plus cela profitera aura client", a affirmé le ministre Cannon aux membres d'un comité des Communes, en juin.
L'industrie du transport aérien, incluant Air Canada, se dit en faveur d'une libéralisation accrue, mais elle affirme qu'une politique de "ciel ouvert" ne peut être mise en place dans le vide. Les sociétés aériennes estiment qu'elle doit être accompagnée par d'autres changements, notamment une réduction des taxes d'accise, des coûts de sécurité et des frais de location imposés par les aéroports - coûts qui, disent-elles, affectent leur capacité concurrentielle et les choix effectués par les voyageurs.
(Source Presse Canadienne)
L'Australie, la Jordanie, Panama, l'Islande, Singapour et l'Allemagne sont les pays clés que des sources au sein de l'industrie du transport aérien, des cercles diplomatiques et du gouvernement évoquent en ce qui concernent d'éventuelles ententes au cours des mois à venir.
Le cabinet du premier ministre, Stephen Harper, le ministre des Transports, Lawrence Cannon, et son homologue du Commerce international, David Emerson, sont impatients d'aller de l'avant avec ces accords et d'autres ententes. Mais selon certaines sources, il existe un profond désaccord entre les conservateurs et les fonctionnaires du ministère des Transports quant à la façon de procéder rapidement.
Il semble que certains fonctionnaires soient préoccupés par l'éventuel impact d'une politique de "ciel ouvert" sur Air Canada, qui pourrait faire face à une concurrence plus féroce de la part de joueurs soumis à aucune réglementation.
En vertu de telles ententes, les appareils de sociétés aériennes étrangères pourraient voler au Canada puis vers d'autres destinations, tandis que ceux des lignes aériennes canadiennes auraient accès aux aéroports de ces sociétés avant de poursuivre leur route ailleurs. En théorie, peu de restrictions gouvernementales s'appliqueraient à la capacité, au prix et à la fréquence de ces vols.
Le gouvernement est sur le point, ces prochains jours, d'annoncer la tenue d'une vaste consultation sur la politique de "ciel ouvert".
"Nous croyons fermement que plus il y aura d'ententes bilatérales et multilatérales signées avec d'autres transporteurs, plus cela profitera aura client", a affirmé le ministre Cannon aux membres d'un comité des Communes, en juin.
L'industrie du transport aérien, incluant Air Canada, se dit en faveur d'une libéralisation accrue, mais elle affirme qu'une politique de "ciel ouvert" ne peut être mise en place dans le vide. Les sociétés aériennes estiment qu'elle doit être accompagnée par d'autres changements, notamment une réduction des taxes d'accise, des coûts de sécurité et des frais de location imposés par les aéroports - coûts qui, disent-elles, affectent leur capacité concurrentielle et les choix effectués par les voyageurs.
(Source Presse Canadienne)