Marseille, deuxième ville de France, a été choisie comme capitale européenne de la culture 2013. En concurrence avec trois autres villes françaises (Bordeaux, Lyon et Toulouse), la cité phocéenne partagera le titre de capitale européenne de la culture 2013 avec la ville slovaque de Kosice.
Plusieurs villes françaises ont déjà obtenu ce titre : Paris en 1989, Avignon en 2000 et surtout Lille en 2004. Cette année-là, la métropole nordiste avait attiré environ 8 millions de visiteurs. « Lille 2004 a fait gagner dix ans de notoriété à notre territoire », avait estimé la maire de la ville, Martine Aubry.
Marseille a réussi à convaincre le jury en misant sur ses racines méditerranéennes et sa position à la confluence de l'Europe et du Sud.
« Aujourd'hui, les grandes questions culturelles qui se posent à l'Europe sont des questions très méditerranéennes », a expliqué le directeur de la candidature marseillaise Bernard Latarjet, citant pêle-mêle l'émigration, les conflits entre les cultures, entre les religions, les rapports hommes - femmes, l'avenir des ressources naturelles.
« Par rapport à ces questions conflictuelles, Marseille était plus que les autres candidatures sur la ligne de front. Elle l'est depuis quatre mille ans mais elle l'est de façon très contemporaine », poursuit M. Latarjet selon qui la cité phocéenne a aussi su mettre en avant qu'elle avait davantage besoin de ce label de capitale culturelle que ses concurrentes. •
(source: la voix du nord)
Plusieurs villes françaises ont déjà obtenu ce titre : Paris en 1989, Avignon en 2000 et surtout Lille en 2004. Cette année-là, la métropole nordiste avait attiré environ 8 millions de visiteurs. « Lille 2004 a fait gagner dix ans de notoriété à notre territoire », avait estimé la maire de la ville, Martine Aubry.
Marseille a réussi à convaincre le jury en misant sur ses racines méditerranéennes et sa position à la confluence de l'Europe et du Sud.
« Aujourd'hui, les grandes questions culturelles qui se posent à l'Europe sont des questions très méditerranéennes », a expliqué le directeur de la candidature marseillaise Bernard Latarjet, citant pêle-mêle l'émigration, les conflits entre les cultures, entre les religions, les rapports hommes - femmes, l'avenir des ressources naturelles.
« Par rapport à ces questions conflictuelles, Marseille était plus que les autres candidatures sur la ligne de front. Elle l'est depuis quatre mille ans mais elle l'est de façon très contemporaine », poursuit M. Latarjet selon qui la cité phocéenne a aussi su mettre en avant qu'elle avait davantage besoin de ce label de capitale culturelle que ses concurrentes. •
(source: la voix du nord)