Patrice Bensalem , directeur général du Comité Martiniquais du Tourisme (CMT)
En poste depuis quelques semaines, le nouveau directeur général du Comité Martiniquais du Tourisme, Patrice Bensalem fonde beaucoup d'espoir sur le marché québecois pour donner à la Martinique la place qui lui revient sur l'échiquier touristique. Il était de passage à Montréal la semaine dernière et nous a accordé une entrevue dans les bureaux qu'occuppe Le CMT dans les locaux d'Atout France.
La Martinique accueille en ce moment près de 10,000 visiteurs Québécois par année, un chiffre que Patrice Bensalem espère voir exploser dans les années qui viennent. « Aujourd'hui nous sommes à 10,000 visiteurs québécois par année et notre ambition est d'atteindre, voire de dépasser les 50,000 visiteurs à l'horizon 2020 » lance-t-il.
Et pour y arriver il prévoit à court terme l'ajout de personnel au bureau montréalais du CMT qu'occupe seul, aujourd'hui, Antoine Omère, et la mise en place de stratégies promotionnelles soutenues qui s'inscrivent dans la continuité sur 5 ans sans être morcelées chaque année par les contraintes inhérentes à l'année budgétaire.
Si les objectifs sont ambitieux c'est que les enjeux sont particulièrement importants.
« La Martinique est à un tournant de son tourisme, Il y a une remise en question, Il y a quelque chose à faire et on sent que c'est maintenant !» s'exclame Patrice Bensalem. «Et c'est d'ailleurs pour ça que je me suis joint au CMT», explique celui qui jusqu'à tout récemment dirigeait les opérations antillaises du Groupe Pierre & Vacances. « Si on ne réussit pas notre mission que ferons nous demain ? L'avenir économique et social de la Martinique en dépend. On a 25% de chômeurs. Demain, on en aura 40.! »
Pour Patrice Bensalem c'est clair, les Québécois et les Martiniquais sont faits pour s'entendre. « Les deux peuples partagent la même langue et des morceaux d'histoire. Le Québécois est bien perçu en Martinique, il est abordable, jovial, convivial et recherche le plaisir. Le Martiniquais aussi, il a envie d'être bien et son gros avantage c'est qu'une fois qu'il est touché par le coeur, on s'en fait un ami pour la vie. Pour moi, le Québec c'est potentiellement le deuxième marché pour le tourisme martiniquais, derrière la France mais devant les États-Unis!»
La Martinique accueille en ce moment près de 10,000 visiteurs Québécois par année, un chiffre que Patrice Bensalem espère voir exploser dans les années qui viennent. « Aujourd'hui nous sommes à 10,000 visiteurs québécois par année et notre ambition est d'atteindre, voire de dépasser les 50,000 visiteurs à l'horizon 2020 » lance-t-il.
Et pour y arriver il prévoit à court terme l'ajout de personnel au bureau montréalais du CMT qu'occupe seul, aujourd'hui, Antoine Omère, et la mise en place de stratégies promotionnelles soutenues qui s'inscrivent dans la continuité sur 5 ans sans être morcelées chaque année par les contraintes inhérentes à l'année budgétaire.
Si les objectifs sont ambitieux c'est que les enjeux sont particulièrement importants.
« La Martinique est à un tournant de son tourisme, Il y a une remise en question, Il y a quelque chose à faire et on sent que c'est maintenant !» s'exclame Patrice Bensalem. «Et c'est d'ailleurs pour ça que je me suis joint au CMT», explique celui qui jusqu'à tout récemment dirigeait les opérations antillaises du Groupe Pierre & Vacances. « Si on ne réussit pas notre mission que ferons nous demain ? L'avenir économique et social de la Martinique en dépend. On a 25% de chômeurs. Demain, on en aura 40.! »
Pour Patrice Bensalem c'est clair, les Québécois et les Martiniquais sont faits pour s'entendre. « Les deux peuples partagent la même langue et des morceaux d'histoire. Le Québécois est bien perçu en Martinique, il est abordable, jovial, convivial et recherche le plaisir. Le Martiniquais aussi, il a envie d'être bien et son gros avantage c'est qu'une fois qu'il est touché par le coeur, on s'en fait un ami pour la vie. Pour moi, le Québec c'est potentiellement le deuxième marché pour le tourisme martiniquais, derrière la France mais devant les États-Unis!»
Patrice Bensalem , directeur général du CMT et Antoine Omère chargé de promotion du CMT à Montréal
Lorsqu'on lui fait remarquer que les Québécois sont très friands des tout inclus et des bons prix auxquels ils se sont habitués à Cuba en République dominicaine ou au Mexqiue, et que par ailleurs, la Martinique offre peu de tout -inclus, il ne craint pas les comparaisons.
« S'il est possible d'avoir un tout-inclus à moins de 1000 $ dans une de ces destinations, il est possible d'avoir une semaine en Martinique à moins de 1,500$, la différence provenant essentiellement de la portion aérienne. Mais la Martinique c'est tout à fait autre chose. C'est une île qui se découvre, qui se visite, c'est ça la richesse de la destination. Nous sommes plus dans la culture et l'authentique que dans le balnéaire et puis il y a la sécurité, les infrastructures, une veille sanitaire fiable, le contact avec les populations et une offre touristique qui se renouvelle». Il signale à ce chapitre les investissements consentis par des investisseurs privés pour réhabiliter des plantations à l'abandon et les transformer en établissements hôteliers.
Le nerf de la guerre pour faire grimper le nombre de touristes québécois demeure bien sûr la desserte aérienne. A ce chapitre, Patrice Bensalem fait savoir que les capacités actuelles sont remplies à 99%. « Plus on aura de sièges, plus les tarifs aériens seront bas. Nous avons des partenaires aériens importants qui ont des vélléités sur ce marché. Et dans nos négociations avec eux, nous devons tenir compte de l'antériorité de la relation, de l'accompagnement qu'on a reçu. Mais les affaires sont les affaires et ça n'empêche pas qu'on négocie des prix, et qu'on se remette en question dans cette relation.». Une rencontre du CMT avec Air Canada est prévue prochainement, il y sera notamment question d'Air Canada Rouge.
Pour Patrice Bensalem, les agents de voyages sont également très importants et il leur lance ce défi . «Dans l'espace francophone, les Québécois sont en retard sur les Suisses et les Belges pour la fréquentation de la Martinique, j'espère que les agents de voyages du Québec vont prendre à coeur de changer ça ! Et la meilleure façon de les en convaincre c'est qu'ils viennent nous voir. Nous allonc comme chaque année leur offrir des tarifs spéciaux agents vraiment très bas durant l'été.»
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« S'il est possible d'avoir un tout-inclus à moins de 1000 $ dans une de ces destinations, il est possible d'avoir une semaine en Martinique à moins de 1,500$, la différence provenant essentiellement de la portion aérienne. Mais la Martinique c'est tout à fait autre chose. C'est une île qui se découvre, qui se visite, c'est ça la richesse de la destination. Nous sommes plus dans la culture et l'authentique que dans le balnéaire et puis il y a la sécurité, les infrastructures, une veille sanitaire fiable, le contact avec les populations et une offre touristique qui se renouvelle». Il signale à ce chapitre les investissements consentis par des investisseurs privés pour réhabiliter des plantations à l'abandon et les transformer en établissements hôteliers.
Le nerf de la guerre pour faire grimper le nombre de touristes québécois demeure bien sûr la desserte aérienne. A ce chapitre, Patrice Bensalem fait savoir que les capacités actuelles sont remplies à 99%. « Plus on aura de sièges, plus les tarifs aériens seront bas. Nous avons des partenaires aériens importants qui ont des vélléités sur ce marché. Et dans nos négociations avec eux, nous devons tenir compte de l'antériorité de la relation, de l'accompagnement qu'on a reçu. Mais les affaires sont les affaires et ça n'empêche pas qu'on négocie des prix, et qu'on se remette en question dans cette relation.». Une rencontre du CMT avec Air Canada est prévue prochainement, il y sera notamment question d'Air Canada Rouge.
Pour Patrice Bensalem, les agents de voyages sont également très importants et il leur lance ce défi . «Dans l'espace francophone, les Québécois sont en retard sur les Suisses et les Belges pour la fréquentation de la Martinique, j'espère que les agents de voyages du Québec vont prendre à coeur de changer ça ! Et la meilleure façon de les en convaincre c'est qu'ils viennent nous voir. Nous allonc comme chaque année leur offrir des tarifs spéciaux agents vraiment très bas durant l'été.»
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La plage de l'Hôtel Bakoua. (ph Nathalie De Grandmont)