On savait la situation financière de Mexicana très fragile notamment au vu de la saisie de 3 de ses appareils la semaine dernière dont l'un saisi à Montréal. Le dossier évolue. Mexicana a demandé hier à se placer sous la protection des lois mexicaine et américaine contre les créanciers afin de pouvoir se restructurer et éviter la faillite. Une mesure qui n'affectera pas ses opérations selon un porte parole, Adolfo Crespo, cité par l'AFP. Les filiales à bas coûts MexicanaClick et MexicanaLink ne sont concernées par cette mesure. L'alliance Oneworld, dont Mexicana est membre, a émis un communiqué confirmant que la position de Mexicana dans l'alliance n'était pas affectée et que tous les services et avantages procurés aux voyageurs demeuraient inchangés.
Le transporteur qui est en opération depuis 87 ans attribue ses difficultés financières actuelles à la crise économique mondiale et à ses charges de personnel élevées. C'est d'ailleurs l'échec des négociations avec les syndicats représentant le personnel naviguant qui aurait précipité les choses. Pour redresser ses finances, le transporteur considère en effet la possibilité de mettre à pied 862 employés et de couper les salaires des pilotes et des agents de bord de 39% et 41% respectivement. Mexicana subit également la pression de ses concurrents à bas coûts Volaris et Interjet, auxquels elle a dû céder 10 % de parts de marché sur les derniers cinq ans.
Mexicana a ouvert une page web destinée à informer les voyageurs.
(Avec AFP et Bloomberg)
Le transporteur qui est en opération depuis 87 ans attribue ses difficultés financières actuelles à la crise économique mondiale et à ses charges de personnel élevées. C'est d'ailleurs l'échec des négociations avec les syndicats représentant le personnel naviguant qui aurait précipité les choses. Pour redresser ses finances, le transporteur considère en effet la possibilité de mettre à pied 862 employés et de couper les salaires des pilotes et des agents de bord de 39% et 41% respectivement. Mexicana subit également la pression de ses concurrents à bas coûts Volaris et Interjet, auxquels elle a dû céder 10 % de parts de marché sur les derniers cinq ans.
Mexicana a ouvert une page web destinée à informer les voyageurs.
(Avec AFP et Bloomberg)