Communiqué de l'ALPA
Le syndicat des pilotes d'Air Transat, représenté par la Air Line Pilots Association, Int'l (ALPA), réagit à l'annonce de la mise à pied de 17 pilotes et dénonce les stratégies de sous-traitance de sa société mère (Transat A.T.) et l'embauche saisonnière de main d'œuvre étrangère.
Air Transat a, vendredi dernier, fait parvenir des avis de mise à pied à 17 de ses pilotes. Basés à Toronto et originaires du Québec, de l'Ontario et de l'Alberta, ces pilotes seront sans emploi à compter du 19 décembre. Air Transat invoque ses récentes performances financières et une diminution des heures de vol pour justifier les licenciements. L'entreprise n'a pas écarté la possibilité de faire de nouvelles mises à pied. La compagnie mère, Transat A.T. a conclu une entente avec le transporteur Canjet, lequel doit opérer une portion des vols d'Air Transat à destination du Sud pour la saison hiver. Canjet aura recours à l'utilisation d'appareils saisonniers supplémentaires et à l'embauche de pilotes étrangers pour combler ses besoins en effectifs.
« Ces mises à pied sont un dur coup, non seulement pour les pilotes d'Air Transat, mais pour tous les pilotes canadiens », a commenté le Commandant Sylvain Aubin, président du conseil exécutif principal. « Il est déplorable que Transat A.T. exploite, à travers Canjet, les services de pilotes étrangers alors que ses propres pilotes se retrouvent sans travail. Il est temps que cessent ces pratiques ».
Bien qu'il y ait actuellement, au pays, de nombreux pilotes sans emploi, le gouvernement fédéral a autorisé certaines compagnies aériennes à engager des pilotes étrangers dans le cadre du programme de travailleurs étrangers temporaires. Selon des informations obtenues, Canjet et Sunwing ont, cet hiver seulement, respectivement embauché 35 et 180 pilotes étrangers.
« L'embauche d'un seul pilote étranger, alors que des pilotes canadiens se retrouvent au chômage, est inacceptable », a ajouté le Commandant Dan Adamus, président d'ALPA Canada (Airline Pilots Association). « La question des pilotes étrangers et toutes ses conséquences sur le marché travail doivent faire l'objet de discussions sérieuses avec le gouvernement fédéral. Certaines compagnies utilisent le programme de travailleurs étrangers temporaires de façon à en tirer un avantage compétitif plutôt que pour combler un manque de travailleurs, comme le prévoit à l'origine la législation. »
ALPA Canada milite depuis plusieurs années auprès du gouvernement afin de faire modifier le programme de travailleurs étrangers temporaires. Il relancera la question mercredi prochain devant le Comité sénatorial permanent des transports et des communications. La protection d'emploi demeure une priorité pour l'ALPA.
Air Transat est reconnue pour son expérience internationale et ses opérations sur appareils gros porteurs. L'entreprise commercialise sa flotte dans 26 pays, soit environ 90 destinations à travers le monde. Air Transat emploie 430 pilotes basés à Montréal, Toronto et Vancouver.
(source: communiqué de l'ALPA)
Air Transat a, vendredi dernier, fait parvenir des avis de mise à pied à 17 de ses pilotes. Basés à Toronto et originaires du Québec, de l'Ontario et de l'Alberta, ces pilotes seront sans emploi à compter du 19 décembre. Air Transat invoque ses récentes performances financières et une diminution des heures de vol pour justifier les licenciements. L'entreprise n'a pas écarté la possibilité de faire de nouvelles mises à pied. La compagnie mère, Transat A.T. a conclu une entente avec le transporteur Canjet, lequel doit opérer une portion des vols d'Air Transat à destination du Sud pour la saison hiver. Canjet aura recours à l'utilisation d'appareils saisonniers supplémentaires et à l'embauche de pilotes étrangers pour combler ses besoins en effectifs.
« Ces mises à pied sont un dur coup, non seulement pour les pilotes d'Air Transat, mais pour tous les pilotes canadiens », a commenté le Commandant Sylvain Aubin, président du conseil exécutif principal. « Il est déplorable que Transat A.T. exploite, à travers Canjet, les services de pilotes étrangers alors que ses propres pilotes se retrouvent sans travail. Il est temps que cessent ces pratiques ».
Bien qu'il y ait actuellement, au pays, de nombreux pilotes sans emploi, le gouvernement fédéral a autorisé certaines compagnies aériennes à engager des pilotes étrangers dans le cadre du programme de travailleurs étrangers temporaires. Selon des informations obtenues, Canjet et Sunwing ont, cet hiver seulement, respectivement embauché 35 et 180 pilotes étrangers.
« L'embauche d'un seul pilote étranger, alors que des pilotes canadiens se retrouvent au chômage, est inacceptable », a ajouté le Commandant Dan Adamus, président d'ALPA Canada (Airline Pilots Association). « La question des pilotes étrangers et toutes ses conséquences sur le marché travail doivent faire l'objet de discussions sérieuses avec le gouvernement fédéral. Certaines compagnies utilisent le programme de travailleurs étrangers temporaires de façon à en tirer un avantage compétitif plutôt que pour combler un manque de travailleurs, comme le prévoit à l'origine la législation. »
ALPA Canada milite depuis plusieurs années auprès du gouvernement afin de faire modifier le programme de travailleurs étrangers temporaires. Il relancera la question mercredi prochain devant le Comité sénatorial permanent des transports et des communications. La protection d'emploi demeure une priorité pour l'ALPA.
Air Transat est reconnue pour son expérience internationale et ses opérations sur appareils gros porteurs. L'entreprise commercialise sa flotte dans 26 pays, soit environ 90 destinations à travers le monde. Air Transat emploie 430 pilotes basés à Montréal, Toronto et Vancouver.
(source: communiqué de l'ALPA)