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Nouvelle politique aérienne internationale :Transat A.T. inc. dépose ses commentaires auprès du Gouvernement du Canada



Nouvelle politique aérienne internationale :Transat A.T. inc. dépose ses commentaires auprès du Gouvernement du Canada
Transat A.T.inc. appuie une libéralisation accrue à condition que le cadre économique et fiscal soit remanié de fond en comble.

Transat A.T. inc., qui est une des plus grandes entreprises de tourisme intégrées au monde et le chef de file de l'industrie des voyages vacances au Canada, a déposé ses commentaires auprès du Gouvernement du Canada, répondant à la consultation lancée par ce dernier le 25 octobre dernier au sujet d'une nouvelle politique aérienne internationale. Transat appuie le principe d'une libéralisation accrue, à condition que le cadre économique et fiscal actuel soit remanié de fond en comble. Transat partage également l'objectif du Gouvernement de favoriser le développement et la croissance des compagnies aériennes canadiennes, de même que de nouveaux services et une concurrence accrue qui bénéficieront aux Canadiens. Cependant, selon Transat, il est impératif que l'approche du Gouvernement respecte certains principes fondamentaux.

Transat évoque entre autres le fait qu'un cadre économique et fiscal adéquat demeure la condition essentielle qui permettra à l'industrie aérienne canadienne de se développer et d'être compétitive à l'échelle internationale. Dans son mémoire, Transat mentionne par exemple que certains frais imposés aux transporteurs aériens sont hors de contrôle et, dans certains cas, ont augmenté de manière astronomique au cours de la dernière décennie. Cette situation est la plus grande menace à la viabilité, à la compétitivité et au succès des compagnies aériennes canadiennes. À titre d'exemple, on mentionne l'énorme augmentation des frais d'aéroport depuis 10 ans. Alors qu'il en coûte environ 3 500 $ à un transporteur européen pour faire atterrir un Airbus A330 à sa plaque tournante de Paris-Charles de Gaulle, par exemple, Air Transat doit payer près de 11 000 $ pour faire atterrir ses propres Airbus A330 à sa base de Toronto-Pearson. Ces deux aéroports représentant la majorité des coûts d'aéroport des deux transporteurs, il devient clair que le transporteur européen profite alors d'un avantage substantiel qui lui permet de « subventionner » inéquitablement ses opérations entre la France et le Canada.

« Alors que le Gouvernement propose un marché plus ouvert, le cadre économique et fiscal actuel, incluant les loyers d'aéroports et d'autres politiques fiscales ou tarifaires, entraîne une distorsion qui défavorise les transporteurs canadiens. Dans le contexte d'une libéralisation accrue, un remaniement majeur de ce système est absolument essentiel » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat A.T. inc.

Le mémoire de Transat, soumis le 8 novembre, est disponible sur le site Web de l'entreprise.

(Source: Transat A.T.)






Jeudi 9 Novembre 2006 - 15:12






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