Par Nathalie De Grandmont ---- Vendredi dernier, de nombreux gens d'affaires et journalistes étaient rassemblés à l'hôtel Ritz Carlton, à Montréal, pour assister à un événement promotionnel et protocolaire, organisé par la Commission de développement touristique de Pékin.
Zhan Jun, président de la Commission de développement touristique de Pékin
Les premières rangées étaient occupées par une brochette de dignitaires chinois et montréalais, dont le consul général de la République populaire de Chine à Montréal (Du Peng), le vice-président de Tourisme Montréal (Michel Bourdon), le superviseur d'Air China au bureau de Montréal (Alex Chen) et, bien sûr, le président de la Commission de développement touristique de Pékin (Zhang Jun). Dans la salle, l'auditoire semblait composé de gens d'affaires canadiens et chinois, de plusieurs secteurs différents, visiblement très curieux d'en apprendre plus sur les nouvelles relations d'affaires potentielles entre le Québec et la capitale chinoise, Pékin. D'ailleurs, d'entrée de jeu, le président de la Commission de développement touristique de Pékin, Zhang Jun, a déclaré que "même si ces deux villes - Montréal et Pékin - se trouvaient à l'opposé sur la planète, elles allaient se rapprocher de façon considérable au cours des prochaines années, grâce à l'inauguration récente du nouveau vol direct d'Air China entre Montréal et Pékin."
Michel Bourdon, vice-président de Tourisme Montréal
Quelques minutes plus tard, Michel Bourdon, le vice-président de Tourisme Montréal, venait confirmer qu'en effet, le marché chinois est très prometteur pour Montréal; citant en exemple une augmentation de 60% du nombre de visiteurs chinois, entre 2009 et 2012. " Et maintenant, avec l'arrivée du nouveau vol direct, notre objectif est d'atteindre près de 100 000 visiteurs Chinois d'ici 2017"; expliquait-il. Il ajoutait également que les deux partenaires avaient une grande volonté de faire bouger les choses rapidement. "Au cours d'une seule séance d'une heure, expliquait-il, nous avons déjà développé de nombreuses pistes de développement et nous envisageons déjà la possibilité d'accueillir un groupe de 5000 congressistes Chinois, prochainement..." Globalement, Michel Bourdon se disait très confiant que les atouts de Montréal puissent réussir à attirer et à combler la clientèle chinoise, "d'autant plus qu'il s'agit d'un peuple curieux et qui en a les moyens "; concluait-il.
Rui Wang, responsable du département de marketing de la Commission de développement touristique de Pékin
Les atouts de Pékin:
Bien sûr, cet événement était aussi destiné à présenter les principaux atouts de Pékin, notamment dans le secteur du haut de gamme. Dans sa présentation, la responsable du département de marketing de la Commission de développement touristique de Pékin, Rui Wang, a notamment rappelé que la capitale chinoise possédait 65 hôtels de niveau 5 étoiles, de nombreux restaurants qui mettent en valeur le fameux canard laqué de Pékin; sans oublier une bonne centaine de musées. Elle a aussi expliqué que cette ville possédait une histoire et un héritage des plus riches, avec l'ancienne cité interdite (ouverte au public), les tombeaux royaux (Ming Tombs) et la grande muraille de Chine, évidemment, qui peut aussi devenir le cadre de certaines activités spéciales, organisées pour des groupes, par exemple. De plus, comme le rappelait madame Wang, "la capitale chinoise possède aussi de nombreux espaces pour organiser des congrès. Et des trains rapides la relient à Shanghai en moins de 4 heures." A cela s'ajoute le fait que Pékin est aussi une plaque tournante impressionnante, accueillant 236 routes aériennes et plus de 80 millions de passagers par an. D'ailleurs, au chapitre des bonnes nouvelles pour les Canadiens, madame Wang précisait qu'un nouveau programme permet maintenant d'y séjourner 72 heures, sans avoir besoin de visa. Et depuis juillet dernier, les visiteurs peuvent se faire rembourser les taxes d'achat, dans les terminaux 2 et 3 de l'aéroport.
Bien sûr, cet événement était aussi destiné à présenter les principaux atouts de Pékin, notamment dans le secteur du haut de gamme. Dans sa présentation, la responsable du département de marketing de la Commission de développement touristique de Pékin, Rui Wang, a notamment rappelé que la capitale chinoise possédait 65 hôtels de niveau 5 étoiles, de nombreux restaurants qui mettent en valeur le fameux canard laqué de Pékin; sans oublier une bonne centaine de musées. Elle a aussi expliqué que cette ville possédait une histoire et un héritage des plus riches, avec l'ancienne cité interdite (ouverte au public), les tombeaux royaux (Ming Tombs) et la grande muraille de Chine, évidemment, qui peut aussi devenir le cadre de certaines activités spéciales, organisées pour des groupes, par exemple. De plus, comme le rappelait madame Wang, "la capitale chinoise possède aussi de nombreux espaces pour organiser des congrès. Et des trains rapides la relient à Shanghai en moins de 4 heures." A cela s'ajoute le fait que Pékin est aussi une plaque tournante impressionnante, accueillant 236 routes aériennes et plus de 80 millions de passagers par an. D'ailleurs, au chapitre des bonnes nouvelles pour les Canadiens, madame Wang précisait qu'un nouveau programme permet maintenant d'y séjourner 72 heures, sans avoir besoin de visa. Et depuis juillet dernier, les visiteurs peuvent se faire rembourser les taxes d'achat, dans les terminaux 2 et 3 de l'aéroport.
Alec Chen, superviseur du bureau montréalais d'Air China,
Un vol très prometteur:
D'après la nature des discours et le nombre d'invités et de médias présents à cet événement, on pouvait aisément déduire que la capitale chinoise et le nouveau vol d'Air China suscitent beaucoup de curiosité et d'engouement au sein de la communauté d'affaires. D'ailleurs, le superviseur du bureau montréalais d'Air China, Alex Chen, n'a pas tardé à préciser que, si le vol connaît le succès anticipé, la compagnie pourrait augmenter son nombre de fréquences hebdomadaires dans un avenir rapproché. Pour le moment, Air China propose 3 vols hebdomadaires entre Montréal et Pékin (les mardis, vendredis et dimanches) , en utilisant surtout des appareils 777-300ER. La première classe et la classe affaires possèdent des sièges qui deviennent des lits plats (à 180 degrés).
D'après la nature des discours et le nombre d'invités et de médias présents à cet événement, on pouvait aisément déduire que la capitale chinoise et le nouveau vol d'Air China suscitent beaucoup de curiosité et d'engouement au sein de la communauté d'affaires. D'ailleurs, le superviseur du bureau montréalais d'Air China, Alex Chen, n'a pas tardé à préciser que, si le vol connaît le succès anticipé, la compagnie pourrait augmenter son nombre de fréquences hebdomadaires dans un avenir rapproché. Pour le moment, Air China propose 3 vols hebdomadaires entre Montréal et Pékin (les mardis, vendredis et dimanches) , en utilisant surtout des appareils 777-300ER. La première classe et la classe affaires possèdent des sièges qui deviennent des lits plats (à 180 degrés).
Du Peng, consul général de la République populaire de Chine à Montréal
Monsieur Chen a aussi rappelé qu'Air China était le transporteur national, membre du réseau Star Alliance, et que cette compagnie détient l'une des plus jeunes flottes aériennes au monde. "Une fois à Pékin, grâce à la force du réseau, il est très facile de pouvoir rejoindre une foule d'autres villes en Chine"; précisait-il aussi. Chose certaine, avec la croissance du marché chinois et l'acquisition de nouveaux appareils prochainement, Air China semble avoir le vent dans les voiles... Pour le moment, ce transporteur est présent dans 195 pays et dessert 8 villes en Amérique du nord, dont New-York, Washington, Vancouver et Montréal.