Le premier ministre du Québec, Jean Charest a annoncé aujourd'hui la conclusion d'une entente avec la nation crie officialisant la création d'une nouvelle aire protégée : la réserve de parc national Assinica. Elle permet de protéger de toute activité industrielle, un territoire d'une superficie de 3 193 km2 situé à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest du village cri d'Oujé-Bougoumou.
« Le Plan Nord s'appuie sur l'alliage des trois pierres angulaires du développement durable, soit la prospérité économique, l'épanouissement des communautés et la protection de l'environnement. Le parc national Assinica permettra d'assurer la pérennité de ses richesses naturelles et culturelles, tout en plaçant la nation crie au cœur de son développement », a déclaré le premier ministre.
« Cette annonce constitue un important pas de plus qui démontre, de façon très tangible, le potentiel extraordinaire du nouveau partenariat et du rapport renouvelé entre la nation crie, le gouvernement et le peuple du Québec lorsque nous décidons de travailler ensemble. C'est un témoignage éloquent de ce qui peut arriver quand il y a reconnaissance des droits et mise à contribution de notre peuple et de nos communautés. Elle témoigne aussi de la capacité qu'ont de véritables partenaires de trouver des avenues créatives permettant de concilier les besoins et les préoccupations des multiples usagers du territoire de ce parc », a affirmé le grand chef et docteur Matthew Coon-Come.
« Le parc national Assinica sera l'un des plus grands parcs du réseau québécois. Il contribue directement à l'atteinte de notre objectif de consacrer, à terme, 50 % du territoire du Plan Nord à des fins autres qu'industrielles, à la protection de l'environnement et à la sauvegarde de la biodiversité. Ce faisant, nous protégeons une vaste superficie de forêt boréale ainsi que de nombreux lacs et rivières. Cette approche de développement durable, où la conservation et la protection de l'environnement sont à l'avant-plan, témoigne de notre engagement à être au diapason des exigences et des enjeux du XXIe siècle », a ajouté le ministre Arcand.
« La réserve de parc national Assinica est une excellente nouvelle pour la communauté crie d'Oujé-Bougoumou. En plus de préserver des sites d'intérêts naturels et culturels pour les Cris, elle contribuera au développement social, économique et touristique tout en offrant une nouvelle perspective d'avenir à ses jeunes », a mentionné le ministre Kelley.
« Dès le début des négociations sur le territoire d'Assinica, nos interventions ont porté d'abord et avant tout sur la protection de nos terres et de nos ressources au bénéfice de nos chasseurs et des générations futures de notre peuple», a souligné la chef Louise Wapachee.
En effet, l'entente ayant mené à l'établissement de la réserve de parc national Assinica prévoit que la gestion des opérations, des activités et des services de ce futur parc national sera confiée aux Cris d'Oujé-Bougoumou, par l'intermédiaire d'un accord futur qui en déterminera les modalités d'aménagement et de fonctionnement. Elle prévoit également que d'autres secteurs puissent être proposés en vue d'éventuels agrandissements du futur parc national Assinica.
Le territoire de la réserve de parc national Assinica abrite plusieurs espèces de plantes et d'animaux, dont deux espèces fauniques qui ont été désignées vulnérables au Québec, soit le caribou forestier et le pygargue à tête blanche. Plusieurs sites archéologiques sont également répertoriés sur le territoire, particulièrement autour des lacs plus étendus et des principales rivières, qui ont formé autant de corridors de déplacement pour les nations autochtones depuis des siècles. Ces plans d'eau couvrent d'ailleurs plus du cinquième de ce territoire, qui compte aussi de nombreux milieux humides, dont plusieurs tourbières.
« Le Plan Nord s'appuie sur l'alliage des trois pierres angulaires du développement durable, soit la prospérité économique, l'épanouissement des communautés et la protection de l'environnement. Le parc national Assinica permettra d'assurer la pérennité de ses richesses naturelles et culturelles, tout en plaçant la nation crie au cœur de son développement », a déclaré le premier ministre.
« Cette annonce constitue un important pas de plus qui démontre, de façon très tangible, le potentiel extraordinaire du nouveau partenariat et du rapport renouvelé entre la nation crie, le gouvernement et le peuple du Québec lorsque nous décidons de travailler ensemble. C'est un témoignage éloquent de ce qui peut arriver quand il y a reconnaissance des droits et mise à contribution de notre peuple et de nos communautés. Elle témoigne aussi de la capacité qu'ont de véritables partenaires de trouver des avenues créatives permettant de concilier les besoins et les préoccupations des multiples usagers du territoire de ce parc », a affirmé le grand chef et docteur Matthew Coon-Come.
« Le parc national Assinica sera l'un des plus grands parcs du réseau québécois. Il contribue directement à l'atteinte de notre objectif de consacrer, à terme, 50 % du territoire du Plan Nord à des fins autres qu'industrielles, à la protection de l'environnement et à la sauvegarde de la biodiversité. Ce faisant, nous protégeons une vaste superficie de forêt boréale ainsi que de nombreux lacs et rivières. Cette approche de développement durable, où la conservation et la protection de l'environnement sont à l'avant-plan, témoigne de notre engagement à être au diapason des exigences et des enjeux du XXIe siècle », a ajouté le ministre Arcand.
« La réserve de parc national Assinica est une excellente nouvelle pour la communauté crie d'Oujé-Bougoumou. En plus de préserver des sites d'intérêts naturels et culturels pour les Cris, elle contribuera au développement social, économique et touristique tout en offrant une nouvelle perspective d'avenir à ses jeunes », a mentionné le ministre Kelley.
« Dès le début des négociations sur le territoire d'Assinica, nos interventions ont porté d'abord et avant tout sur la protection de nos terres et de nos ressources au bénéfice de nos chasseurs et des générations futures de notre peuple», a souligné la chef Louise Wapachee.
En effet, l'entente ayant mené à l'établissement de la réserve de parc national Assinica prévoit que la gestion des opérations, des activités et des services de ce futur parc national sera confiée aux Cris d'Oujé-Bougoumou, par l'intermédiaire d'un accord futur qui en déterminera les modalités d'aménagement et de fonctionnement. Elle prévoit également que d'autres secteurs puissent être proposés en vue d'éventuels agrandissements du futur parc national Assinica.
Le territoire de la réserve de parc national Assinica abrite plusieurs espèces de plantes et d'animaux, dont deux espèces fauniques qui ont été désignées vulnérables au Québec, soit le caribou forestier et le pygargue à tête blanche. Plusieurs sites archéologiques sont également répertoriés sur le territoire, particulièrement autour des lacs plus étendus et des principales rivières, qui ont formé autant de corridors de déplacement pour les nations autochtones depuis des siècles. Ces plans d'eau couvrent d'ailleurs plus du cinquième de ce territoire, qui compte aussi de nombreux milieux humides, dont plusieurs tourbières.