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Pourquoi aller à Aruba?

Offre bonifiée par Vacances Signature



Vue du Riu Palace Aruba depuis sa plage.
Vue du Riu Palace Aruba depuis sa plage.
Par Benoit Legault--------- Un nombre croissant de clients veut aller ailleurs que dans le trio très abordable formé de Cuba, de la République dominicaine et du Mexique. Aller ailleurs dans les Caraïbes, ça veut dire nécessairement payer plus cher. Outre l’attrait de la nouveauté, il faut bien que le client ait de bonnes raisons d’aller bronzer ailleurs. L’île d’Aruba, à 25 km au large du Venezuela, donne de bonnes raisons (climat, culture, sûreté), mais ces raisons méritent quelques clarifications.


Aruba fait partie des mythiques et chères Antilles néerlandaises, les fameuses ABC Islands (Aruba, Bonaire, Curacao). Peu de Québécois allaient à Aruba avant que le groupe Sunwing et Vacances Signature en fasse une destination vedette, en partenariat avec neuf hôtels tout compris. Aller à Aruba sans Sunwing Airlines exige de transiter par les États-Unis, ce qui est plus long et compliqué.

Impressions initiales
L’arrivée à Aruba n’impressionne pas beaucoup. La végétation est rachitique à cause du climat désertique. La Palm Beach de 3 km de long, où sont les grands hôtels, est belle sans être exceptionnelle. On entend beaucoup de musique américaine; l’endroit ne semble pas d’emblée très exotique. Un point positif frappe toutefois: la gentillesse et la serviabilité des Arubiens.

Dans les hôtels, on a vite l’impression que tout est fait en fonction des Américains, qui forment de loin le plus grand marché touristique de l’île. On réalise toutefois rapidement que la majorité des employés des hôtels sont hispanophones (souvent de la Colombie et du Venezuela), et qu’on peut ici pratiquer l’espagnol pas mal plus que le néerlandais!

«Dès qu’on sort des hôtels, on voit qu’Aruba fait partie de l’Amérique latine. Les gens d’ici adorent danser et s’amuser. Il y aussi ici une vraie culture et une gastronomie locale. On ne s’attend pas à cela sur une île néerlandaise d’à peine 110 000 habitants», explique Shari Reid, la jeune directrice des ventes de l’hôtel RIU Palace. Née à Aruba, elle a fait ses études universitaires de Tourism Management aux Pays-Bas.

Mixologie tropicale dans un tout compris, au Riu Palace Aruba.
Mixologie tropicale dans un tout compris, au Riu Palace Aruba.
Une culture distincte

Ce sont les Espagnols qui ont d’abord colonisé Aruba dès l’an 1499. La plupart des amérindiens des Antilles ont été exterminés durant la colonisation européenne, mais pas les Caquetios de la tribu Arawak d’Aruba. Les Espagnols les ont laissé vivre pour qu’ils s’occupent de leurs bêtes (chèvres, chevaux, vaches, etc.). Convaincus que l’île n’avait aucune richesse naturelle, les Espagnols ont abandonné Aruba au profit des Hollandais qui en prennent possession en 1636 pour récolter du sel de mer.

Donc, premier aspect distinctif et attractif majeur d’Aruba: on trouve ici une culture autochtone et non seulement une mixité afro-européenne comme dans presque toutes les autres Antilles. Environ 80% des Arubiens sont des « crioyos », des descendants créoles d’amérindiens et de colons espagnols. C’est donc vraiment l’Amérique latine ici, mais le protectorat néerlandais et l’organisation à l’américaine font qu’on l’oublie facilement. Petit fait amusant, les restos McDonald’s vendent à Aruba le sandwich déjeûner McCrioyo, au goût des locaux, preuve anecdotique que les Arubiens ont une identité nationale définie.

La gastronomie locale se trouve surtout dans les food trucks et les petits restos, pas dans les grands hôtels et les tables réputées. Par exemple, les locaux adorent manger de la chèvre et du chevreau dans leurs plats nationaux, mais ce sera plutôt du bœuf qu’on vous servira dans les hôtels, intégré aux mêmes recettes. Les locaux parlent tous l’espagnol, souvent l’anglais et parfois le néerlandais, mais leur langue maternelle est le papiamento, un mélange des trois langues précédentes aux sonorités assez étonnantes!

Coût de la vie et sûreté

Sur Aruba, un trio Big Mac coûte 7$US, ce qui reflète assez bien le coût de la vie qui y est plus élevé qu’au Canada, sans être prohibitif pour des vacanciers. Il y a des restaurants variés de toutes les catégories, facilement accessibles depuis les hôtels de Palm Beach. Les niveaux de service et de qualité sont élevés. Et on ne fait l’objet d’absolument aucun harcèlement. Cette sûreté est le deuxième argument majeur en faveur d’un séjour à Aruba. Que vos clients soient des femmes ou des personnes âgées, ils peuvent venir ici et apprécier leurs vacances de plage, nature et culture en toute sécurité.

Les kiosques de souvenirs vendent tous les vêtements et objets antillais habituels. On sent une recherche générale de bon goût dans les boutiques. Et ici encore, on ne ressent aucun harcèlement des commerçants.

Bref, on réalise progressivement qu’on est exceptionnellement bien à Aruba. Les gens sont sympas, serviables et on se sent en parfaite sécurité.



Randonnée dans le parc national Arikok avec le guide surnommé Rambo à cause de sa grande force et de son passé militaire. Ce fier descendant des amérindiens Arawak est un homme fascinant.
Randonnée dans le parc national Arikok avec le guide surnommé Rambo à cause de sa grande force et de son passé militaire. Ce fier descendant des amérindiens Arawak est un homme fascinant.
Climat – un désert entouré par la mer

Le microclimat d’Aruba opère aussi une magie bien spéciale, c’est te troisième argument majeur en faveur d’Aruba. Il ne pleut presque jamais ici, et la température maximale avoisine les 30 degrés à l’année… Qui dit mieux! Aruba est en quelque sorte un désert (c’est plus aride que l’Arizona) entouré par la mer. Assez incroyable, et génial pour des vacanciers.

En prime, Aruba est en dehors de la zone des ouragans. Cuba et la République dominicaine ne jouissent pas de ce climat parfait. Et il fait chaud à Aruba en décembre, janvier et février - on n’a pas à craindre que des clients reviennent déçus par la météo.

Une particularité d’Aruba est qu’il y vente beaucoup, presque tout le temps. Ce vent constant fait qu’on ressent moins la chaleur torride. Un autre avantage de ce vent est qu’il est difficile pour les insectes de se poser et de piquer.


On peut louer des jeeps et d’autres véhicules tout-terrain pour explorer les côtes sauvages d’Aruba.
On peut louer des jeeps et d’autres véhicules tout-terrain pour explorer les côtes sauvages d’Aruba.
Attraits naturels

Une autre bonne raison d’aller à Aruba est la force de ses attraits naturels. Le parc national Arikok forme 20% du territoire de l’île. C’est un désert si aride que même des cactus y manquent d’eau! Les changements climatiques récents ont fait diminuer des précipitations qui étaient déjà comparables à celles de l’Arizona… c’est tout de même étrange pour une petite île souvent survolée de beaux nuages qui iront faire pleuvoir ailleurs.

La côte d’Aruba qui donne sur l’Atlantique est très belle et accidentée. Cette côte rappelle les paysages spectaculaires de la côte est de la Barbade. La plupart des vacanciers d’Aruba font au moins une excursion sur cette côte sauvage. Ils la parcourent à cheval, en jeep, en VTT, en autobus de party, ou par quelque autre moyen de transport ludique qu’ils n’oublieront pas de sitôt. Il y a aussi le long de cette côte des attraits historiques qui enrichissent les excursions.


Les arbres fofoti (Conocarpus erectus) de la plage Eagle sont des symboles nationaux d’Aruba, et ils affichent clairement la puissance et la direction du vent…
Les arbres fofoti (Conocarpus erectus) de la plage Eagle sont des symboles nationaux d’Aruba, et ils affichent clairement la puissance et la direction du vent…
Choix de plages

La plage des hôtels, Palm Beach, est publique partout. Son sable n’est pas poudreux, mais il est quand même blanc et assez fin. Presque tous les soirs, un coucher de soleil magnifique vient embraser Palm Beach. Mais il y a mieux…La plage Arashi, au nord de Palm Beach, est la favorite des locaux à la recherche de calme. C’est la continuation de Palm Beach, mais les hôtels et leurs vacanciers sont remplacés par des kite-surfers et d’autres amants du vent. On y fait aussi du snorkeling.

Eagle Beach, au sud de la zone hôtelière, figure sur de nombreuses listes des plus belles plages des Caraïbes et même du monde. C’est une longue plage en anse d’aspect naturel, ornée de nombreuses palapas qui protègent du soleil. C’est la plage la plus populaire d’Aruba. Malgré sa grande taille, Eagle Beach fourmille d’amoureux du soleil les dimanches. À noter que la petite hôtellerie borde Eagle Beach.

Baby Beach, près de San Nicolas, est une baie poissonneuse et peu profonde idéale pour le snorkeling, et parfaite pour les familles et les gens âgés. Moins facilement accessible que les autres plages vedettes, cette Baby Beach vaut le détour.


Le fameux party bus (nommé Kokoo Kukunuku) qui fait joyeusement et bruyamment le tour de l’île.
Le fameux party bus (nommé Kokoo Kukunuku) qui fait joyeusement et bruyamment le tour de l’île.
Quartier rouge de San Nicolas

San Nicolas était le site d’une grande raffinerie qui a fermé ses portes en 1985. La 2e collectivité d’Aruba en arrache économiquement depuis. Un étonnant quartier rouge étale une prostitution légale mais plutôt glauque, à bas prix, qui attire pas mal de touristes et de locaux. Les travailleuses du sexe viennent en général d’Amérique du Sud, et leur santé est surveillée méthodiquement, comme chez leurs collègues des Pays-Bas.

San Nicolas est à 19 km au sud de la capitale, Oranjestad. Dans les années 1980, le gouvernement, aidé par des consultants américains, a décidé d’établir le tourisme de villégiature essentiellement d’Oranjestad à la California Point au nord-ouest de l’île. Les plages naturelles larges, les courants océaniques chauds et des terrains plats faciles à aménager font depuis l’objet de grands investissements privés et publics. L’offre hôtelière ne cesse de croître mais le taux d’occupation moyen s’élève à 75% ; c’est un des plus élevés des Antilles.


La petite KIA Picanto est la voiture de location de base à Aruba, qu’on nomme One Happy Island, et pour cause!
La petite KIA Picanto est la voiture de location de base à Aruba, qu’on nomme One Happy Island, et pour cause!
Capitale et croisières
La capitale, Oranjestad, est jolie et grouillante. Les marchés et boutiques sont conçus pour les besoins des foules de croisiéristes qui y débarquent sans cesse. Les produits ne sont pas complètement détaxés mais on y fait des bonnes affaires, en dollars américains ou en euros. La belle surprise, ce sont les produits - crèmes, gels et lotions - faits sur place à base d’aloès. Cette plante est typique des climats chauds et secs, comme celui d’Aruba.
Au final, la popularité notoire d’Aruba est justifiée par une météo idéale, une situation politique stable, une sûreté apaisante, des normes de service élevées et une culture joyeuse et originale.

Repères

Vacances Signature propose neuf hôtels tout-compris à Aruba. Ce sont des 4 étoiles, sauf les deux RIU Hotels & Resorts (prestigieuse chaîne espagnole) qui sont des 5 étoiles. Au Canada, les hôtels RIU sont une exclusivité de Vacances Signature.

Les vols Sunwing directs de Montréal vers Aruba commenceront cette année le 21 novembre ; ils se termineront le 6 mars 2017. Sunwing a des vols directs de Toronto à Aruba toute l’année.

Pour plus d’information: aruba.com, nexustours.com, sunwing.ca et signaturevacations.com/FR/ARUBA.

Benoit Legault enseigne le Tourism Management au cégep anglophone Champlain de Saint-Lambert. Il a été invité à Aruba par Vacances Signature et la société aérienne Sunwing pour faire ce reportage.






Vendredi 15 Juillet 2016 - 09:54






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