Réunis à Miami cette semaine, les patrons des compagnies aériennes ont salué l'initiative de Lufthansa d'imposer des surcharges de 16 euros pour les réservations effectuées sur GDS. Une mesure largement dénoncée par la distribution ici et en Europe.
'' Nous utilisons une technologie vieille de trente ans sur ces canaux de distribution (GDS) et les clients ne sont pas heureux de ce qu'ils obtiennent'', s'est justifié Carsten Spohr, CEO du transporteur allemand, cité par Traveleekly. ''Notre part des profits est insuffisante, d'autres industries en obtiennent plus, '' a-t-il ajouté.
Une vision des choses qui rejoint de nombreuses compagnies aériennes si l'on en croit un sondage effectué auprès des compagnies membres d'IATA qui révèle que 96 transporteurs sur 120 considèreraient suivre la piste de Lufthansa. Déjà, l'action d'Amadeus, le GDS principal utilisé par Lufthansa, a chuté de 10% suite à l'annonce de l'imposition de frais GDS. '' La crainte c'est que l'initiative soit imitée par d'autres transporteurs '' commentait un analyste.
Chez Alaska Airlines, les dirigeants estiment qu'il faut s'occuper des paiements de GDS consentis aux agents. '' Les transporteurs payent le GDS par segment et le GDS prend une partie de cet argent pour payer l'agence. Ce qu'a fait Lufthansa est une bonne façon de s'occuper de ça'', déclarent-ils .
Pour la patronne de Tam Airlines l'initiative de Lufthansa '' va obliger tout le monde dans l'industrie à fournir de la valeur ajoutée ''.
Le patron d'Etihad Airways James Hogan est plus prudent '' c'est un pas courageux '' a-t-il déclaré. ''Nous avons besoin de voir de la valeur chez nos fournisseurs ''.
Chez Air France, dont le PDG Alexandre de Juniac disait cette semaine ne pas écarter l'option du GDS payant, l'heure est maintenant à l'atténuation des propos et on se borne à dire que la compagnie "observe et analyse en protégeant avant tout les relations avec la distribution".
Lorsqu'on lui demande s'il existe un lien entre l'imposition de frais de GDS par Lufthansa et le développement par l'IATA de la NDC pour les ventes en agence, le directeur général de l'IATA, Tony Tyler, répond : '' Un certain nombre de compagnies aériennes implémentent des stratégies reliées à la NDC et Lufthansa est l'une de ces compagnies ''.
(Avec Travelweekly)
'' Nous utilisons une technologie vieille de trente ans sur ces canaux de distribution (GDS) et les clients ne sont pas heureux de ce qu'ils obtiennent'', s'est justifié Carsten Spohr, CEO du transporteur allemand, cité par Traveleekly. ''Notre part des profits est insuffisante, d'autres industries en obtiennent plus, '' a-t-il ajouté.
Une vision des choses qui rejoint de nombreuses compagnies aériennes si l'on en croit un sondage effectué auprès des compagnies membres d'IATA qui révèle que 96 transporteurs sur 120 considèreraient suivre la piste de Lufthansa. Déjà, l'action d'Amadeus, le GDS principal utilisé par Lufthansa, a chuté de 10% suite à l'annonce de l'imposition de frais GDS. '' La crainte c'est que l'initiative soit imitée par d'autres transporteurs '' commentait un analyste.
Chez Alaska Airlines, les dirigeants estiment qu'il faut s'occuper des paiements de GDS consentis aux agents. '' Les transporteurs payent le GDS par segment et le GDS prend une partie de cet argent pour payer l'agence. Ce qu'a fait Lufthansa est une bonne façon de s'occuper de ça'', déclarent-ils .
Pour la patronne de Tam Airlines l'initiative de Lufthansa '' va obliger tout le monde dans l'industrie à fournir de la valeur ajoutée ''.
Le patron d'Etihad Airways James Hogan est plus prudent '' c'est un pas courageux '' a-t-il déclaré. ''Nous avons besoin de voir de la valeur chez nos fournisseurs ''.
Chez Air France, dont le PDG Alexandre de Juniac disait cette semaine ne pas écarter l'option du GDS payant, l'heure est maintenant à l'atténuation des propos et on se borne à dire que la compagnie "observe et analyse en protégeant avant tout les relations avec la distribution".
Lorsqu'on lui demande s'il existe un lien entre l'imposition de frais de GDS par Lufthansa et le développement par l'IATA de la NDC pour les ventes en agence, le directeur général de l'IATA, Tony Tyler, répond : '' Un certain nombre de compagnies aériennes implémentent des stratégies reliées à la NDC et Lufthansa est l'une de ces compagnies ''.
(Avec Travelweekly)