La saison touristique n'est pas encore terminée, mais les bilans préliminaires et échos des entrepreneurs réunis au sein de l'Association québécoise de l'industrie touristique (AQIT) confirment une tendance qui perdure : le Québec ne tire tout simplement pas sa juste part de marché d'une industrie touristique mondiale pourtant en pleine croissance. En 2011, un milliard de voyageurs internationaux ont dépensé 1000 milliards $ à l'extérieur de leur pays. D'ici 2030, on prévoit une augmentation annuelle du tourisme mondial oscillant entre 3 % et 4 %. Or, au Québec, les recettes des visiteurs internationaux stagnent depuis dix ans.
Certes, la météo en début de saison n'a pas joué en faveur de l'industrie, qui en est tributaire, mais le problème est plus profond. « Au-delà de la météo, il y a des éléments sur lesquels nous pouvons et devons agir pour renverser la tendance, explique Yan Hamel, président de l'AQIT. Le Québec n'a tout simplement pas les moyens de se priver des 12,4 milliards de dollars de recettes ni des 30 000 entreprises touristiques et quelque 400 000 emplois directs et reliés que génère l'industrie. »
En ce sens, M. Hamel s'est dit satisfait de constater que le ministre délégué au Tourisme, M. Pascal Bérubé, a profité d'une récente rencontre avec ses homologues fédéral et provinciaux pour réaffirmer l'importance qu'accorde le gouvernement du Québec à l'industrie touristique. Ce dernier a par ailleurs exprimé la nécessité de mettre « toutes nos ressources » à contribution pour faire avancer ce « secteur de développement économique majeur ». Une vision que partage l'industrie.
Produit, Accès et Marketing : des interventions ciblées
Pour les entrepreneurs et intervenants touristiques membres de l'AQIT, le rehaussement et le renouvèlement des produits touristiques québécois, une promotion adéquate de la destination et un accès facilité vers et dans la destination sont des éléments clés sur lesquels les paliers de gouvernement, tous ministères concernés, doivent agir rapidement et avec cohérence. L'AQIT rappelle que le tourisme a un impact sur 180 secteurs économiques. En plus de créer de nombreux emplois, il stimule les échanges commerciaux et les investissements qui à leur tour améliorent la qualité de vie de la population, ce qui se traduit en dépenses supplémentaires dans les communautés.
Confiants du potentiel touristique du Québec, l'industrie et le gouvernement ont fixé un objectif de performance ambitieux, soit un taux de croissance annuel moyen des recettes touristiques de 5 % d'ici 2020. Cependant, pour que le tourisme atteigne son plein potentiel, des irritants majeurs doivent être réglés. « L'accès aérien à la destination québécoise est très couteux car fortement taxé, le système de traitement de visas est lent et la promotion sur le marché américain, notre plus important marché de proximité est quasi absente. Dans les circonstances, les investisseurs privés ne sont pas chauds à l'idée de développer les projets porteurs dont le Québec a besoin pour être plus concurrentiel! »
Le Québec pourra lui aussi tirer sa part de la croissance du tourisme international si les gouvernements provincial et fédéral investissent plus. Sachant que 1 $ public investi en tourisme génère 5 $ dans les coffres de l'État, faire du tourisme une priorité économique va de soi! Des mesures audacieuses peuvent stimuler les investissements privés et favoriser la croissance de l'industrie pour produire encore plus de richesses. Il est grand temps d'agir, sans quoi les recettes touristiques ne feront pas que stagner, elles s'effriteront.
L'Association québécoise de l'industrie touristique (AQIT), rassemble, concerte et représente les entreprises et les associations du secteur afin de promouvoir et défendre les intérêts et assurer le développement de l'industrie touristique au Québec.
SOURCE : ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DE L'INDUSTRIE TOURISTIQUE (AQIT)
Certes, la météo en début de saison n'a pas joué en faveur de l'industrie, qui en est tributaire, mais le problème est plus profond. « Au-delà de la météo, il y a des éléments sur lesquels nous pouvons et devons agir pour renverser la tendance, explique Yan Hamel, président de l'AQIT. Le Québec n'a tout simplement pas les moyens de se priver des 12,4 milliards de dollars de recettes ni des 30 000 entreprises touristiques et quelque 400 000 emplois directs et reliés que génère l'industrie. »
En ce sens, M. Hamel s'est dit satisfait de constater que le ministre délégué au Tourisme, M. Pascal Bérubé, a profité d'une récente rencontre avec ses homologues fédéral et provinciaux pour réaffirmer l'importance qu'accorde le gouvernement du Québec à l'industrie touristique. Ce dernier a par ailleurs exprimé la nécessité de mettre « toutes nos ressources » à contribution pour faire avancer ce « secteur de développement économique majeur ». Une vision que partage l'industrie.
Produit, Accès et Marketing : des interventions ciblées
Pour les entrepreneurs et intervenants touristiques membres de l'AQIT, le rehaussement et le renouvèlement des produits touristiques québécois, une promotion adéquate de la destination et un accès facilité vers et dans la destination sont des éléments clés sur lesquels les paliers de gouvernement, tous ministères concernés, doivent agir rapidement et avec cohérence. L'AQIT rappelle que le tourisme a un impact sur 180 secteurs économiques. En plus de créer de nombreux emplois, il stimule les échanges commerciaux et les investissements qui à leur tour améliorent la qualité de vie de la population, ce qui se traduit en dépenses supplémentaires dans les communautés.
Confiants du potentiel touristique du Québec, l'industrie et le gouvernement ont fixé un objectif de performance ambitieux, soit un taux de croissance annuel moyen des recettes touristiques de 5 % d'ici 2020. Cependant, pour que le tourisme atteigne son plein potentiel, des irritants majeurs doivent être réglés. « L'accès aérien à la destination québécoise est très couteux car fortement taxé, le système de traitement de visas est lent et la promotion sur le marché américain, notre plus important marché de proximité est quasi absente. Dans les circonstances, les investisseurs privés ne sont pas chauds à l'idée de développer les projets porteurs dont le Québec a besoin pour être plus concurrentiel! »
Le Québec pourra lui aussi tirer sa part de la croissance du tourisme international si les gouvernements provincial et fédéral investissent plus. Sachant que 1 $ public investi en tourisme génère 5 $ dans les coffres de l'État, faire du tourisme une priorité économique va de soi! Des mesures audacieuses peuvent stimuler les investissements privés et favoriser la croissance de l'industrie pour produire encore plus de richesses. Il est grand temps d'agir, sans quoi les recettes touristiques ne feront pas que stagner, elles s'effriteront.
L'Association québécoise de l'industrie touristique (AQIT), rassemble, concerte et représente les entreprises et les associations du secteur afin de promouvoir et défendre les intérêts et assurer le développement de l'industrie touristique au Québec.
SOURCE : ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DE L'INDUSTRIE TOURISTIQUE (AQIT)