le comédien Yves Jacques en Samuel de Champlain (photo de Michel Robitaille)
Par Nathalie De Grandmont----Décidément, l'explorateur Samuel de Champlain n'a pas fondé la Floride! Hier matin, sous une pluie battante, les dignitaires qui ont célébré la journée du 400ème anniversaire de Québec semblaient presque prêts à le reconnaître eux-mêmes, faisant tous allusion à cette pluie diluvienne qui menaçait de chambarder une bonne partie du programme de la journée.
Mais, même s'ils l'avaient débuté les pieds dans l'eau, les nombreux visiteurs et invités de marque qui ont envahi Québec hier ont pu terminer cette journée historique en beauté : le Parlement et la fontaine de Tourny servant de décor pour un spectacle rempli de surprises et le fleuve prêtant sa majesté à un tonnerre de feux d'artifices, présenté sur le coup de minuit.
Mais, même s'ils l'avaient débuté les pieds dans l'eau, les nombreux visiteurs et invités de marque qui ont envahi Québec hier ont pu terminer cette journée historique en beauté : le Parlement et la fontaine de Tourny servant de décor pour un spectacle rempli de surprises et le fleuve prêtant sa majesté à un tonnerre de feux d'artifices, présenté sur le coup de minuit.
Des visiteurs et des dignitaires, qui ne l'ont pas eu facile...
Le président du 400ième, Monsieur Jean Leclerc (photo de Michel Robitaille)
Mais ironiquement, la journée d'hier a commencé comme cette petite colonie française, fondée sur les rives du Saint-Laurent, il y a quatre siècles. Par une série d'embûches... mettant à l'épreuve les organisateurs des fêtes et les nombreux participants, venus d'un peu partout dans le monde. A dix heures, pour la cérémonie du « Salut à Champlain », les gradins autour du monument de Champlain étaient beaucoup plus vides que prévus et les pauvres dignitaires, empêtrés dans leurs parapluie! Le programme a été un peu chamboulé mais à onze heures, comme prévu, les cloches de Québec – et de beaucoup d'autres villes canadiennes – ont résonné à l'unisson.
De nombreux dignitaires ont aussi pris la parole : du Grand Chef de la nation huronne, Max Gros-Louis, aux premiers ministres Jean Charest et Stephen Harper, en passant par le président de la Société du 400ème, Jean Leclerc, la gouverneure générale Michaelle Jean, le premier ministre de France, François Fillion, et le ministre des affaires européennes de l'Irlande, Dick Roche.
De nombreux dignitaires ont aussi pris la parole : du Grand Chef de la nation huronne, Max Gros-Louis, aux premiers ministres Jean Charest et Stephen Harper, en passant par le président de la Société du 400ème, Jean Leclerc, la gouverneure générale Michaelle Jean, le premier ministre de France, François Fillion, et le ministre des affaires européennes de l'Irlande, Dick Roche.
Le Belem en vue de Québec (crédit Roxanne St-Pierre)
Vers midi, la pluie devenue diluvienne et des manifestants pacifistes ont semé un sérieux coup de froid au sein de la foule amassée le long de la Grande Allée pour assister au défilé militaire. Quelques heures plus tôt, les artistes et les organisateurs du spectacle Rencontres, eux, avaient aussi été forcés d'annuler leur générale. (D'ailleurs, à un moment de la journée, il a même été question de reporter au lendemain l'enregistrement télé du spectacle, dont la diffusion était prévue le soir même.)
A trois heure trente, heure prévue initialement pour le début du spectacle, tout était encore incertain. Quelques gros nuages planaient encore au-dessus du Parlement et de la grande scène circulaire, installée autour de la fontaine de Tourny, qui orne désormais l'esplanade face au Parlement. Mais la foule recommençait à se former, faisant fi des flaques d'eau et de boue. Et foi d'une fille qui a navigué parmi cette foule toute la journée, on y retrouvait de nombreux visiteurs des Etats-Unis, bien sûr, mais aussi un nombre étonnant de visiteurs d'Amérique latine, d'Europe, d'Asie et même, quelques Australiens. Bien que les fêtes du 400ème aient commencé officiellement en janvier dernier, plusieurs des gens de Québec auxquels j'ai pu parler hier en étaient à leur premier événement, reconnaissant eux-mêmes que l'esprit de la fête commençait maintenant à faire son oeuvre.
A trois heure trente, heure prévue initialement pour le début du spectacle, tout était encore incertain. Quelques gros nuages planaient encore au-dessus du Parlement et de la grande scène circulaire, installée autour de la fontaine de Tourny, qui orne désormais l'esplanade face au Parlement. Mais la foule recommençait à se former, faisant fi des flaques d'eau et de boue. Et foi d'une fille qui a navigué parmi cette foule toute la journée, on y retrouvait de nombreux visiteurs des Etats-Unis, bien sûr, mais aussi un nombre étonnant de visiteurs d'Amérique latine, d'Europe, d'Asie et même, quelques Australiens. Bien que les fêtes du 400ème aient commencé officiellement en janvier dernier, plusieurs des gens de Québec auxquels j'ai pu parler hier en étaient à leur premier événement, reconnaissant eux-mêmes que l'esprit de la fête commençait maintenant à faire son oeuvre.
Finale en beauté
Ségolène Royal, présidente du conseil régional de Poitou Charentes (photo de Michel Robitaille)
Après moult rebondissements et près de deux heures de retard, c'est sur le coup de cinq heures que la fête a véritablement commencé, lorsque la foule a vu arriver dans les gradins le groupe de dignitaires invités. Parmi eux se trouvaient notamment Ségolène Royal, présidente du conseil régional de Poitou Charentes (et candidate à l'élection présidentielle française en 2007) qui a été l'une des plus chaudement appalaudie par la foule.
Puis l'autre vedette du jour, l'explorateur Samuel de Champlain, a surgi à une des fenêtres de la façade, descendant vers la scène dans une nacelle, suivi par des acrobates qui dévalaient, en rappel, la façade du Parlement. Le reste du spectacle a aussi été ponctué de surprises : les artistes se produisant au milieu de la cascade du Parlement, sous ou encore agrippés au dôme métallique installé tout autour de la fontaine de Tourny, quand ils ne surgissaient pas des rues voisines en tricycle (Arianne Moffat) ou en moto (Diane Dufresne). Animé par le comédien Yves Jacques (alias Samuel de Champlain), le spectacle a fait ressortir quelques grands thèmes de l'histoire de Québec, chantés par les Claude Dubois, Michel Pagliaro, Luce Dufault, Marie-Jo Thério, Annie Villeneuve, Marco Cagliari, la Bottine Souriante, Robert Charlebois, Diane Dufresne et bien d'autres.
Le spectacle a été couronné par Gilles Vigneault lui-même : rappelant, avec un « Gens du pays » repris par des milliers de personnes massées un peu partout autour du site, que ce 3 juillet serait finalement un jour de fête, 400 fois plutôt qu'une!
Puis l'autre vedette du jour, l'explorateur Samuel de Champlain, a surgi à une des fenêtres de la façade, descendant vers la scène dans une nacelle, suivi par des acrobates qui dévalaient, en rappel, la façade du Parlement. Le reste du spectacle a aussi été ponctué de surprises : les artistes se produisant au milieu de la cascade du Parlement, sous ou encore agrippés au dôme métallique installé tout autour de la fontaine de Tourny, quand ils ne surgissaient pas des rues voisines en tricycle (Arianne Moffat) ou en moto (Diane Dufresne). Animé par le comédien Yves Jacques (alias Samuel de Champlain), le spectacle a fait ressortir quelques grands thèmes de l'histoire de Québec, chantés par les Claude Dubois, Michel Pagliaro, Luce Dufault, Marie-Jo Thério, Annie Villeneuve, Marco Cagliari, la Bottine Souriante, Robert Charlebois, Diane Dufresne et bien d'autres.
Le spectacle a été couronné par Gilles Vigneault lui-même : rappelant, avec un « Gens du pays » repris par des milliers de personnes massées un peu partout autour du site, que ce 3 juillet serait finalement un jour de fête, 400 fois plutôt qu'une!
Après ce spectacle, l'attention et la foule se sont ensuite déplacés vers la zone du Vieux-Port, où de nombreux visiteurs en ont profité pour assister au spectacle multimédia de Robert Lepage « Le Moulin à Images », pour ensuite aller souffler les 400 bougies de Québec dans un tonnerre de feu d'artifices, à la hauteur des attentes. Une orgie d'étincelles qui en a fait oublier bien d'autres et qui rappelle aussi que plusieurs autres concerts et événements sont encore à venir, d'ici la fin de l'année.
Le Moulin à Images de Robert Lepage